La France consacre près de 20 milliards d'euros d'investissements à l'efficacité énergétique, 7,5 milliards d'euros au déploiement des énergies renouvelables, et 11 milliards d'euros à la construction d'infrastructures durables dans le secteur des transports et des réseaux.
L'atténuation — limiter le changement climatique — consiste à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à les éliminer de l'atmosphère ; cela suppose notamment le développement et le déploiement de sources d'énergie à faible émission de carbone telles que l'énergie éolienne, le solaire et le nucléaire, ainsi que ...
Deux modes d'action sont possibles pour limiter les dommages du changement climatique : réduire les émissions de GES (ou retirer des GES de l'atmosphère) pour limiter le changement (atténuation) ; limiter les impacts négatifs (ou augmenter les effets positifs) du nouveau climat (adaptation).
Le CO2 produit par les activités humaines est la principale cause du réchauffement climatique. En 2020, sa concentration dans l'atmosphère était passée à 48 % au-dessus de son niveau préindustriel (avant 1750). D'autres gaz à effet de serre sont émis par les activités humaines en moindres quantités.
Les principales conséquences sont la diminution de la disponibilité en eau et des rendements des cultures, l'augmentation des risques de sécheresses et de perte de biodiversité, les incendies de forêt et les vagues de chaleur.
En France, atteindre la neutralité carbone à l'horizon 2050 implique une division par 6 des émissions de gaz à effet de serre sur son territoire par rapport à 1990. Concrètement, cela suppose de réduire les émissions de la France à 80 MtCO2e contre 458 MtCO2e en 2015 et 445 en 2018.
Pour limiter nos émissions, les principales pistes de solutions sont donc liées à trois problématiques : Limiter l'usage des énergies fossiles pour limiter les émissions de CO2. Limiter les émissions de méthane liées aux fermentations agricoles et naturelles, ou aux procédés industriels.
La lutte contre le réchauffement climatique mobilise de plus en plus les acteurs non étatiques. Les efforts des villes et territoires, des ONG, des entreprises et des investisseurs prouvent qu'il est possible d'agir pour la préservation du climat, sans même la conclusion d'accords internationaux.
Un réchauffement global pourrait entre autres causer des événements climatiques extrêmes, des sécheresses plus sévères, des inondations et une augmentation du niveau des mers.
Acheter des produits locaux et de saison, des légumes cultivés en pleine terre ou en serres non chauffées, et surtout pas en serres chauffées. Ces dernières consomment beaucoup d'énergie, elles multiplient les émissions de gaz à effet de serre par dix au minimum.
En 2050, trois valeurs anticipées sont proposées par météo France : la valeur basse établie à 24.4 degrés, la valeur médiane de 25.1 degrés, et une valeur haute, affichée à 26 degrés.
La tarification carbone incite par exemple les acteurs économiques à limiter leurs émissions de gaz à effet de serre. Des politiques ciblées permettent également d'augmenter les investissements favorables au climat dans le bâtiment, les transports, l'énergie bas-carbone...
Pour espérer limiter le réchauffement climatique à 1,5°C ou 2°C, il faut que les émissions mondiales de gaz à effet de serre atteignent leur maximum « avant 2025 au plus tard », prévient le GIEC. La baisse des émissions doit atteindre 43% d'ici 2030 pour espérer limiter la réchauffement à +1,5°C.
La géo-ingénierie consiste en des modifications artificielles du climat, des manipulations à grande échelle des systèmes naturels terrestres, dont les techniques restent pour la plupart au stade de projet, bien qu'elles soient de plus en plus envisagées comme stratégies contre le réchauffement climatique.
La première, c'est que l'Europe est un continent et les continents se réchauffent plus vite que les océans. C'est lié au fait que les océans absorbent la chaleur sur toute leur profondeur. Mais, surtout, quand l'océan se réchauffe, sa surface s'évapore.
Il y a 56 millions d'années, notre planète a subi l'un des changements climatiques les plus importants et les plus rapides de son histoire. Il s'agit de la plus forte perturbation climatique de toute l'ère cénozoïque, la nouvelle ère terrestre, qui a commencé il y a 65,5 millions d'années et se poursuit aujourd'hui.
Les transports, première source de gaz à effet de serre
Le dioxyde de carbone (CO2) est le principal gaz à effet de serre, mais pas le seul. Pour mesurer l'effet des différents polluants (méthane, dioxyde d'azote…), les spécialistes calculent un pouvoir de réchauffement global en « équivalent CO2 ».
Effectivement, non seulement la Terre se réchauffe mais elle se réchauffe à vitesse grand V, c'est-à-dire en quelques centaines d'années et non comme avant, c'est-à-dire progressivement sur quelques milliers d'années. Comparons l'énergie solaire reçue par la Terre et la température moyenne à la surface du globe.
Le gaz à effet de serre le plus connu est le dioxyde de carbone (CO2) mais d'autres gaz, présents en moindre quantité dans l'atmosphère, peuvent avoir un effet sur le réchauffement plus important.
La pollution de l'air :
La pollution de l'air participe grandement à la pollution de la planète. Elle est principalement due à la calcination de combustibles fossiles comme le charbon, le pétrole et gaz.