Une phrase simple exprime une seule idée. Elle comprend toujours au moins deux éléments (sujet et verbe), et parfois trois (sujet, verbe et complément). Le sujet est la personne ou la chose qui fait l'action : Les députés voteront la loi. Le verbe est l'action : Les députés voteront la loi.
Elle est composée, au minimum, des deux constituants obligatoires : le sujet et le prédicat. Ceux-ci doivent se suivre dans un ordre précis : le sujet d'abord et le verbe ensuite. 4. Elle peut contenir un constituant supplémentaire, qui est facultatif : le complément de phrase.
La phrase a une signification (toujours la même, quelle que soit la situation d'énonciation), celui produit par les choix lexicaux et syntaxiques (elle se situe plutôt du côté de la grammaire). L'énoncé a un sens, qui, en fonction de la situation d'énonciation, peut s'avérer différent du sens de la phrase.
Les phrases non verbales constituées principalement d'un groupe nominal sont aussi appelées phrases nominales.
Les formes de phrases. Les phrases sont ainsi classées par types (déclarative, interrogative, exclamative, injonctive), mais elles peuvent aussi prendre différentes formes : l'affirmation/la négation, la voix active/la voix passive, la forme personnelle/la forme impersonnelle et la forme neutre/la forme emphatique.
"Je ne sais où va mon chemin mais je marche mieux quand ma main serre la tienne." "Je t'aime parce que tout l'univers a conspiré à me faire arriver jusqu'à toi". "Il n'y a rien de plus précieux en ce monde que le sentiment d'exister pour quelqu'un." "Il n'y a qu'un bonheur dans la vie, c'est d'aimer et d'être aimé."
Une phrase commence toujours par une majuscule et finit toujours par un point (que ce soit un point simple, un point d'exclamation ou un point d'interrogation). La phrase est composée d'un ensemble de mots placés dans un ordre logique afin d'avoir un sens et permettant d'exprimer une action ou un état.
L'un est celui des mots-phrases anaphoriques, dont le sens est donné par l'énoncé qui les précède. Tels sont, par exemple, Oui et Non. L'autre type est celui des mots-phrases incomplets, qui ont des termes subordonnés exprimés ou sous-entendus.
Dans la phrase correcte, la suite des mots est ordonnée et a un sens : « Elles étaient toutes deux si désagréables et si orgueilleuses, qu'on ne pouvait vivre avec elles. » On remarque que la phrase commence par une majuscule et se termine par un point : on appelle ces phrases des phrases déclaratives.
« Je m'affolamoure », « je t'extraime » ou encore « j'ai le boum boum ».
“On s'attache souvent moins à la femme qui touche le plus qu'à celle qu'on croit le plus facilement toucher.” “La beauté touche les sens et le beau touche l'âme.” “Nombreux sont opiniâtres en ce qui touche la voie une fois prise, peu en ce qui touche le but.”
Signification. On ne réussit pas sans essayer et sans prendre de risque.
Ce faisant, Proust bat Victor Hugo qui, dans Les Misérables, a longtemps été le champion de la plus longue phrase, sa phrase la plus ample contenant 823 mots.
Phrases subordonnées
Quand deux propositions (ou phrases) sont subordonnées, elles sont liées ensemble avec un mot subordonnant : pronom relatif : qui, que, quoi, dont, où, ... conjonction de subordination : que, quand, lorsque, si, puisque, parce que, tandis que, etc.
La voix passive d'un verbe se fait avec l'auxiliaire être suivi du participe passé du verbe. l'auxiliaire est conjugué au même temps que le verbe de la voix active. Ex. : voix active -> Marion mange une pêche.
Une phrase minimale, c'est une phrase où l'on a enlevé tous les groupes de mots supprimables. Il ne reste ensuite qu'une phrase la plus simple possible pour qu'il y ait du sens.