D'après une étude américaine menée sur 1300 personnes choisies au hasard, on a pu découvrir que 63 % des jeunes adultes et 52 % des quadragénaires peuvent être considérés comme des “overthinkers”, que l'on peut traduire par des “ressasseurs.es”.
Ruminer nous permet d'assimiler un événement difficile ou que nous n'avons pas anticipé. Il est donc normal de ressasser le passé face à des situations compliquées ou imprévues. (Rupture amoureuse, décès, maladie, chômage, fin d'une amitié, mauvaise performance sportive, échec scolaire).
C'est une "pensée involontaire" et répétitive, qui serait une tentative, mise en échec, de réponse à une détresse psychologique, à une douleur morale. Elle se traduit par une lamentation répétitive focalisée sur les symptômes de la détresse et/ou sur ses causes et conséquences possibles ou supposées.
Rester à l'écoute de ses émotions (positives).
Et lorsqu'on va les écouter, on sait qu'il se passe quelque chose en nous. Une fois qu'elles ont fait leur rôle, qu'on les a écoutées, elles vont se calmer naturellement. Et si une émotion se calme, les ruminations, les pensées liées vont également se passer.
Neurosciences avec Sonia Lupien
Distraire son esprit en discutant, entretenir le scepticisme et se donner une limite de temps comptent parmi les méthodes efficaces pour lutter contre la rumination, un réflexe susceptible d'augmenter le stress et les risques de dépression, selon Sonia Lupien.
La rumination est donc un trouble anxieux tout comme la peur de conduire laquelle est aussi une phobie symptôme d'anxiété. A ce sujet, fidèle lecteur, ou lectrice, vous n'êtes pas sans savoir que les angoisses sont liées à des peurs projectives. En effet, vous n'arrivez pas à arrêter de réfléchir.
La réflexion excessive peut avoir pour origine le doute de soi ou un manque d'estime de soi, elle peut être liée au stress et à l'anxiété, ou encore être le résultat de traumatismes passés ou d'expériences négatives dans la vie.
Le mérycisme est un phénomène caractérisé par la régurgitation (habituellement involontaire) de petites quantités d'aliments provenant de l'estomac (le plus souvent 15 à 30 min après le repas), que le patient remâche et, dans la plupart des cas, ravale à nouveau.
Qu'est ce que l'overthinking ? Définition. Le mot Overthinking signifie littéralement “penser trop”, entendu dans l'article comme la propension à ressasser en boucle, de façon obsessionnelle, un certain nombre de pensées ou sentiments négatifs.
Lorsque nous ressassons, nos pensées négatives s'accroissent comme le départ d'un feu par exemple. Au début, nous nous concentrons sur l'événement qui vient d'arriver et nous tracasse. Puis, ces fameuses pensées entraînent une visualisation d'autres situations passées, mêlant le doute et la peur dans notre esprit.
Une personne logorrhéique passe souvent d'un sujet à un autre de façon inexpliquée, ce qui rend son discours peu compréhensible. Elle s'observe surtout chez les personnes atteintes de troubles psychiatriques.
PSYCHOLOGIE - Les névrosés ont souvent mauvaise réputation. Nerveux, tendus, lunatiques, ils réfléchissent toujours trop et ne laissent rien passer.
Il y a des personnes qui préfèrent s'attacher au passé car « vivre dans le présent » s'apparente, pour elles, à anticiper l'avenir et à, le mot est lâché, « faire des projets ».
Elle peut être à l'origine de troubles de l'attention et de difficultés pour s'organiser. Ce trouble de la pensée peut avoir une origine pathologique, généralement une maladie psychiatrique, mais peut aussi apparaître avec la consommation de certaines drogues.
Quand on est hypersensible, notre cerveau est “moins fort” pour utiliser le mode de réseau exécutif et “plus fort” pour utiliser le mode de réseau par défaut. Ce qui explique cette sensation d'idées qui vont et qui viennent parfois sans queue ni tête et perpétuellement.
Est-il possible d'arrêter de penser? Non, nous dit notre psy Serge Sommer. Non, justement, penser, c'est ce qui fait notre spécificité humaine. En revanche, on peut ne pas « accrocher » nos penser, les laisser filer, « comme des nuages », dit-on en méditation.
Le cerveau des hypersensibles est en suractivité et ces personnes sont très observatrices. Elles font attention aux détails tout le temps, réfléchissent et cogitent en permanence. L'hypersensibilité n'est pas une maladie mais une nature qui concerne autant les hommes que les femmes.
Laisser filer les pensées négatives
Pour cela, la méditation active apporte une aide intéressante. "Observez vos pensées sans les juger ni vous y accrocher. Laissez-les passer comme des nuages au-dessus de votre tête sans qu'elles puissent prendre le pouvoir", conseille Latifa Gallo.
Ressasser son passé, c'est un réflexe humain. Lorsque vous doutez de vous-même, vous allez avoir tendance à repenser au passé pour comprendre votre situation d'aujourd'hui. Ce n'est pas mauvais, bien au contraire : se plonger dans des souvenirs peut aussi apporter de la nostalgie, du réconfort.