Une nuit dure, pour le plus grand nombre d'entre nous, de 7H30 à 9h00 environ, soit 5 à 6 cycles. Mais dans le domaine du sommeil, difficile de définir une normalité : Certains petits dormeurs se suffisent de 5 à 6 heures. D'autres ont besoin de 9 à 10 heures.
Ainsi, on peut dire qu'on a bien dormi si au moins 85% du temps total passé dans le lit est consacré au sommeil, si la phase d'endormissement dure 30 minutes ou moins, si on ne se réveille pas plus d'une fois par nuit et si c'est le cas, la durée d'éveil nocturne doit être inférieure à 20 minutes.
Un sommeil réparateur est un sommeil qui permet de se sentir en forme dès le réveil. Si vous vous sentez épuisé lorsque vous ouvrez les yeux, puis fatigué et somnolent au cours de la journée, c'est que vous n'avez pas assez bien dormi, à la fois en termes de quantité que de qualité de sommeil.
Un cycle de sommeil dure environ 90 minutes. On compte environ 3 à 6 cycles par nuit. Toutefois, le nombre de cycles de sommeil est une moyenne chez l'adulte et diffère selon chaque individu. Les cycles de sommeil ne sont pas tous les mêmes.
Le sommeil profond est le plus réparateur.
En effet, à ce moment précis : Le cerveau fait comme "une vidange" : le liquide cérébro-spinal évacue les déchets venant du cerveau. La mémoire consolide les informations absorbées pendant la journée : l'hippocampe et le cortex trient et stockent les souvenirs.
« Par exemple, si vous devez vous lever à 6 heures du matin, vous devriez idéalement vous coucher à 22 heures.
La sieste longue ou compensatrice : d'une durée de 1h à 2h en moyenne. Elle va aider à rattraper des nuits de sommeil trop courtes et ainsi éviter d'avoir des dettes de sommeil qui pourraient s'accumuler au cours d'une semaine.
Manger des sucres lents le soir permet également de faciliter la production de la sérotonine indispensable à la sécrétion de la mélatonine, hormone qui apporte l'information à l'organisme qu'il fait nuit et qu'il est temps de dormir, contribuant ainsi au contrôle de la rythmicité.
Si certains parviennent à dormir profondément sans qu'aucun bruit ne les dérange, d'autres se réveillent au moindre son et ont parfois du mal à refermer l'œil. Un vrai calvaire pour ces dormeurs au sommeil léger, dont les nuits ne sont pas réparatrices, tout comme les insomniaques.
Le sommeil profond - stade N3
Sa présence et sa quantité sont des paramètres cruciaux, pour déterminer si notre sommeil va être récupérateur. Ce stade du sommeil est très important pour la récupération de notre cerveau, mais il joue aussi un rôle important dans la consolidation de la mémoire.
Définition d'un problème de sommeil
On distingue différents types de problèmes de sommeil : Une mauvaise qualité de sommeil qui peut être qualifiée d'occasionnelle, d'une durée de quelques jours à trois mois et qui peut être liée à des événements stressants ou des situations nouvelles.
Entre 7 et 9 heures, après 18 ans
Vous devez en fait trouver votre propre rythme, celui qui vous permettra de passer toute une journée sans être fatigué. Pour les gros dormeurs, une sieste permet de tenir le rythme. En général, un adulte a besoin d'environ 7 à 9 heures de sommeil par jour.
Une étude publiée sur le Sleep Health Journal est très claire sur le sujet. Le rythme de sommeil nécessaire au bon fonctionnement de l'organisme varie d'une personne à une autre. Mais la plupart des adultes, âgés de 18 à 64 ans ont tout de même besoin de dormir entre 7 et 9 heures par nuit pour être en bonne santé.
Ainsi, chez les gros dormeurs (plus de 10 heures par nuit), le risque de décès prématuré est supérieur de 30 % par rapport aux personnes qui ne dorment que 8 heures par nuit. Selon les chercheurs, dormir plus de 10 heures par nuit augmenterait de 56 % le risque de décès dû à un accident vasculaire cérébral (AVC).
A ces heures, l'oxygénation de l'organisme se met en branle. Un réveil entre 3h et 5h du matin peut alors signifier des soucis de respiration (en raison de la fumée, du stress, rythme respiratoire élevé). Au niveau psychologique, les poumons sont associés à la mélancolie, aux désillusions sentimentales et à la peine.
Or cette détérioration du sommeil profond est liée à un grand nombre de pathologies parmi lesquelles, outre la dégénérescence cognitive, l'obésité, le diabète et les accidents vasculaires cérébraux.
En premier lieu, trop dormir ne supprime pas la fatigue, bien au contraire : complètement déréglé, en manque de repères, le corps envoie des signaux contradictoires au cerveau entrainant somnolence tout au long de la journée. Maux de tête sont aussi une pathologie courante.
Une carence en vitamine D est en largement causée par le manque d'exposition au soleil. Quand les niveaux de vitamine D sont faibles, des troubles du sommeil peuvent survenir.
11-12 heures de sommeil d'affilée la nuit, entre 19 h 00 et 7 h 00. Un rythme de 2 siestes (1,5 heure le matin et 2 heures en début d'après-midi.
Le rythme circadien, c'est l'horloge biologique qui contrôle les différentes phases de sommeil. Entre 14h et 16h, il marque un pic de sécrétion de mélatonine, ce qui contribue à nous faire somnoler : c'est le coup de barre après le déjeuner.
Trop longtemps critiquée, la sieste semble enfin reconnue pour ses bienfaits. Dormir l'après-midi vous semble une drôle d'idée et pourtant, cela permet de récupérer alors ne vous en privez pas ! Qu'elle soit flash, courte ou plus longue, elle est toujours relaxante et réparatrice.