La question « qui suis-je ? » interroge notre identité personnelle . L'identité est le fait pour un être de demeurer le même (idem) à travers le temps. La personne désigne un être pensant capable de réflexion qui peut se considérer soi-même comme étant identique à soi à travers le temps et l'espace.
Seulement à comprendre qui je suis, ce que je veux et où je vais, ce qui devrait être la tâche non seulement de tout artiste mais de tout homme, il me semble. Le reste n'est qu'arrangements.
Employée en français par le philosophe et mathématicien René Descartes dans le Discours de la méthode (1637), la formule connaît une variante dans son œuvre en 1641, dans les Méditations métaphysiques : ego sum, ego existo (« je suis, j'existe ») ; puis, il revient à celle de 1637 de nouveau en 1644, dans les Principes ...
Kant est un philosophe allemand qui a vécu au 18e siècle ( siècle des Lumières ). Il est l'auteur de trois livres importants : la critique de la raison pure, la critique de la raison pratique, la critique de la faculté de juger.
- Se connaître soi-même suppose d'entrer profondément en soi. Autrement dit de dépasser la superficialité du moi social, mondain (cf Heidegger sur la dictature du « on »), mais aussi de dépasser les limites du moi conscient (cf Freud ou Nietzsche par rapport à l'inconscient).
La véritable connaissance de soi va au-delà du physique et du matériel. Elle prend en compte l'être humain dans son entièreté. Se connaître soi-même vous permettra de vous accomplir pleinement, de régler vos conflits internes, de développer votre capacité d'affirmation de soi ainsi que votre estime de soi.
Se connaître c'est donc un peu se construire : il y a une réflexion sur soi, et non un simple constat. C'est un travail, créatif, puisque je m'y construis. En effet en réfléchissant à qui je suis, je crée celui que je suis, car je cesse de subir mon être pour le choisir : je deviens conscient de moi même.
Toute la philosophie, estimait Kant, se rapporte à quatre questions fondamentales : Que puis-je connaître ? Que dois-je faire ? Que m'est-il permis d'espérer ? Qu'est-ce que l'homme ? (Kant, Théorie transcendantale de la méthode, in Critique de la Raison pure, 1781).
Quelques caractéristiques de la conscience : Elle est immatérielle : on ne peut pas la voir, ni la toucher. Elle est intérieure : eh oui, elle est en nous. Elle est subjective : comme notre conscience n'est rien qu'à nous, nos pensées/idées/croyances nous appartiennent, et sont donc purement subjectives.
L'identité est, par définition, la représentation que l'on a de soi, ce qui nous distingue et nous différencie des autres.
L'exacte réponse à la question « qui suis-je ? » consisterait donc en une affirmation de la permanence de ma personne que symbolise, par exemple, mon nom. Il faut en outre ajouter que cette question « qui suis-je ? » apparaît comme fondamentalement première.
La limite majeure de cette approche, c'est qu'elle part du principe que toutes les personnes sont capables d'exprimer et de nommer leurs émotions (ne souffrent pas d'alexithymie), savent construire des images cérébrales, font confiance au thérapeute et acceptent l'introspection dirigée, que leur « moi » ne mettra pas ...
Au cœur de la subjectivité humaine, il y a le pouvoir de dire «je», autrement dit le pouvoir de manifester une conscience de soi. Dans la littérature philosophique, on appelle parfois «autoréférence» cet acte d'indiquer que le discours porte sur soi par le fait d'user de la première personne.
Puis-je me connaître moi même ? La connaissance de soi même ne semble pas problématique, en effet si il y a bien une chose que je pense véritablement connaître c'est bien moi même : J'ai conscience de moi et de mes actes et je connais mes goûts, mes émotions.
La conscience immédiate et la conscience réfléchie, la connaissance du monde, la connaissance de soi.
Kant définit le devoir comme « la nécessité d'accomplir une action par respect pour la loi ». La loi morale s'impose à tout être raisonnable, et donc aussi bien à l'homme qu'à une volonté sainte.
Quel est le bien ou le mal ? Quelles valeurs morales faut-il adopter ? Ne pouvons-nous voir le monde que depuis notre point de vue ? Certains philosophes pensent qu'il n'y a pas de réponse catégorique à la question de savoir comment chacun doit mener sa vie.
La Raison, au sens large, désigne, chez Kant, tout ce qui, dans la pensée, est a priori et ne vient pas de l'expérience. – Elle est théorique (raison pure) ou spéculative lorsqu'elle concerne la connaissance.
Conclusion : la question "qui suis-je" n'admet pas de réponse exacte parce qu'on évolue tout le temps. On pourrait même dire qu'on change chaque seconde (même si ce ne sont que des micro-changements, ces micro-changements finissent par s'additionner et par nous changer notablement).
II. On ne peut pas se connaître soi-même. On ne peut pas se connaître soi-même, car l'expérience des sens nous en empêche. En effet, nos sens sont trompeurs et sont considérés comme une source d'illusion, d'incertitude, car ils nous détournent de notre pensée.
Comprendre le lien entre la conscience et la connaissance de soi. La conscience permet la connaissance de soi car elle est certitude. Cependant, cette connaissance est subjective et conditionnée. L'inconscient a un rôle important dans la connaissance de soi, et s'en rendre compte nous rend plus lucide.
Le "Myers Briggs type indicator" (ou MBTI ) est le test psychologique le plus utilisé au monde. Il vous permet de vous situer parmi 16 types de personnalité, et peut aider à s'orienter ou à améliorer ses relations aux autres.