La SCPP subventionne des tournées, des premières parties, des show-cases, des concerts promotionnels (sorties d'album). La SPEDIDAM soutient la création et la diffusion de spectacles, à condition de rémunérer les artistes et d'avoir vendu une date du spectacle concerné.
La SPEDIDAM, c'est comme l'ADAMI, une société de gestion collective. Elle collecte et redistribue l'argent dû aux artistes (suite à un passage radio, une diffusion à la télé, etc.).
1- Être rémunéré grâce au cachet :
Soit le lieu où vous vous produisez vous salarie, soit l'organisateur de la soirée a signé un contrat de cession avec une structure, qui se charge de votre rémunération, et est donc votre employeur.
Pour financer le Festival, l'Association reçoit des subventions publiques (Régionale, Départementale, Communales) et fait également appel aux dons privés.
Même si cela dépend d'énormément de facteurs, on peut dire qu'il faut compter un budget compris entre 900 et 5 000€ pour l'enregistrement d'un EP 5 titres.
Les résidences fonctionnent tantôt par invitation d'artistes, tantôt par appels ouverts. Le cas échéant, la rédaction de l'appel doit fournir les éléments permettant aux artistes de comprendre clairement le cadre et les moyens mis à disposition, d'identifier les partenaires associés, et les attentes éventuelles.
Nombreuses sont également les fondations qui participent au développement des projets artistiques. – Subventions des sociétés civiles d'auteurs et d'artistes. Dans le domaine musical, les sociétés civiles telles que la Sacem, la Scpp, l'Adami, la Spedidam, etc… attribuent des subventions sur dossier.
Accédez à l'espace mesdemarches qui vous permet de déposer en ligne un dossier de demande d'aide déconcentrée au spectacle vivant (conventionnement théâtre, cirque, arts de la rue) pour l'année 2023 (commissions à partir de juin 2022).
Seuls les artistes interprètes du spectacle vivant et enregistré, au sens de l'article L7121-2 du code du travail, employés en tant que salariés, peuvent être rémunérés au cachet. Depuis 1999, les techniciens et autres personnels du spectacle ne peuvent plus être rémunérés au cachet.
La plupart du temps, les contrats d'artiste ont une durée de 2 ou 3 ans afin de commercialiser 1 à 2 projets musicaux (albums, single, etc.). Il n'existe pas de contrat d'artiste type, ce dernier doit être adapté à votre situation pour être le plus protecteur possible.
Un chanteur est dans la plupart des cas rémunéré au cachet. Celui-ci varie en fonction de sa notoriété et de la nature de la prestation. La rémunération peut être complétée par une rétribution au titre des droits d'auteur.
Votre dossier exprime clairement votre démarche artistique et vos objectifs (à quel public votre projet s'adresse, quels sont vos partenaires, quelles sont les actions de médiation qui accompagneront le projet…). Ce que vous annoncez doit être juste, sincère et vérifiable.
Une résidence permet à une structure de contribuer au développe- ment culturel d'un territoire en accompagnant la création artistique, de valoriser ses ressources et compétences et d'élargir l'offre culturelle en favorisant la rencontre entre artistes et publics.
Poser les bases d'un engagement réciproque
En effet, la cohérence entre le projet artistique et l'environnement interne et externe de l'entreprise est la clé du succès. L'articulation entre les deux projets doit être absolument assurée en amont de la transmission du projet aux salariés.
On parle ici de tarif à l'heure entre 50 et 80€ et des journées entre 300 et 500€. Le budget est plus conséquent, mais la qualité sera au rendez-vous.
Combien coûte l'enregistrement d'un album ? Produire un album de 5 morceaux coûte en moyenne entre 3000 et 5000€. Ce budget englobe l'intégralité du processus. Il comprend donc la somme de la location du studio, du matériel, la rémunération des artistes venus en support et le travail des ingénieurs de sons…
La maison de disque prend alors tout en charge : le développement artistique, le marketing, ainsi que tous les frais liés (studio, clips, publicités, mastering, …). Généralement, ces contrats portent sur deux ou trois projets. Dans ce cas de figure, l'artiste peut espérer entre 7 et 25 pourcents de royalties.
Pour une première demande, il vous est demandé, avant de constituer le dossier, de contacter le conseiller ou chargé de mission compétent à la DRAC, notamment pour connaître les dates limites d'envoi des dossiers qui peuvent être différentes selon les services.
Et sans argent, pas de fête. C'est ce qui s'est passé en 1948 et 1950, où le festival a tout bonnement été annulé faute de financement suffisant. Mais aujourd'hui les fonds sont là. Le ministère de la Culture (Centre National de la Cinématographie) alloue un peu plus de 3 millions d'euros.