Le plan Marshall a été rejeté par l'Union soviétique et les pays du futur bloc de l'Est. Staline craignait que le plan Marshall ne serve à conquérir le glacis de sécurité de l'URSS. L'URSS exerce en conséquence des pressions contre les pays qu'elle occupe et qui avaient montré leur intérêt.
Cette aide n'a pas été acceptée par l'URSS et ses pays satellites (pays libérés par l'URSS qui se sont retrouvés sous influence communiste). Le pays qui a reçu le plus d'argent est la Grande-Bretagne, la France arrive en seconde position.
Coca-Cola, Hollywood et libéralisation des échanges : telles sont les contreparties de l'aide américaine. Lancé le 5 juin 1947, le plan Marshall en est l'instrument.
Molotov refuse le plan Marshall car l'Union soviétique ne veut rien devoir aux États-Unis. Elle oblige d'ailleurs les pays du bloc de l'Est à faire de même.
Le refus soviétique de l'aide américaine
Molotov refuse de s'associer à un plan d'ensemble sous prétexte de préserver la souveraineté nationale. L'aide ne fut donc acceptée que par les pays de l'Europe de l'Ouest, l'U.R.S.S.
Ces relations étaient marquées par de fortes tensions qui opposaient deux systèmes totalement différents : d'un côté le capitalisme, de l'autre côté le communisme.
Le plan Marshall en France
Ils seront rejoints deux ans plus tard par la République Fédérale Allemande. A elle seule, la France touchera quelque 2,8 milliards de dollars de ce plan Marshall. Elle achèvera de rembourser 225 millions de prêts dans les années 60.
Le plan Marshall est constitué à près de 90% de subventions et de 10% de prêts et est financé de l'extérieur par les États-Unis. Le plan européen a une composition plus mixte avec potentiellement 54% de prêts, 31% de subventions et 15% de garanties dont le financement est assuré au niveau de l'UE.
Marshall, présente les principaux éléments de ce qui va devenir le plan Marshall. Celui-ci a pour objectif de stimuler le redressement économique de l'Europe après la Deuxième Guerre mondiale et de contribuer à freiner la menace posée par l'expansionnisme communiste.
Programme américain d'aide économique à l'Europe lancé après la Seconde Guerre mondiale à l'initiative du général George Catlett Marshall et adopté par une loi d'avril 1948.
Le Land de Schleswig-Holstein, dont la capitale Kiel a été détruite à 81% pendant la Seconde Guerre mondiale, bénéficie de l'aide financière du plan Marshall.
Du général de Gaulle au socialiste Paul Ramadier, en passant par le parti radical et même les communistes (qui quitteront le navire avec fracas l'année suivante), toute la classe politique s'attelle à remettre le pays sur pied, vite et fort.
La premier objectif du plan Marshall, qui était de mettre fin à la période de pénurie et de rationnement, a été rapidement atteint. Le second, qui visait à promouvoir la coopération économique des pays européens, première étape vers un marché commun, n'a été que partiellement atteint.
Le plan Marshall lancé par les Américains, permet en partie à l'Etat de financer la reconstruction du pays. Les travaux sont confiés à de grands architectes, par Raoul Dautry, ministre de la Reconstruction et de l'Urbanisme. Ces architectes vont alors faire renaître de leurs cendres des villes devenues inhabitables.
C'est le début de la guerre froide. Un « rideau de fer » sépare l'Europe en deux : d'un côté les pays occidentaux sous la protection de l'Amérique et de l'OTAN, qui bénéficient du plan Marshall, de l'autre l'URSS et ses « satellites ». L'Allemagne elle-même est séparée en deux États hostiles l'un à l'autre...
Une première tranche de 5 milliards de dollars (52 milliards de dollars aujourd'hui) est allouée aux pays signataires. L'ECA (Administration de Coopération économique) se charge de contrôler et de gérer les fonds. Les dollars repartent aux Etats-Unis : ils soutiennent l'économie et épongent les excédents.
Pourquoi la guerre froide a eu lieu ? À la fin de la Seconde Guerre mondiale, les deux grands vainqueurs veulent dominer le monde : d'un côté, les États-Unis ; de l'autre, la Russie, appelée l'Union soviétique, à l'époque. Les deux camps veulent que leurs idées s'imposent partout.
L'indemnité de guerre perçue par un état permet de financer la reconstruction des infrastructures collectives et des biens privés. Elle peut aussi contribuer aux dépenses militaires engagées par le vainqueur, y compris les frais d'occupation.
C'est l'affaiblissement politique de l'URSS à l'international qui motive Mao à progressivement couper les ponts avec le grand frère soviétique. En effet, Mao rejette toute idée de coexistence pacifique souhaitée par Khrouchtchev (même si, dans les faits, celle-ci est restée hautement illusoire).
En URSS, les années 1980 sont marquées par des difficultés économiques dont l'ampleur s'accentue peu à peu. Les tentatives de réformes, initiées par Gorbatchev via la glasnost et la perestroïka, divisent la classe politique soviétique et provoquent l'éclatement de l'URSS.
Après la Seconde Guerre mondiale, l'Allemagne fut occupée par les quatre puissances victorieuses, puis partagée en deux États, d'une part la République fédérale d'Allemagne (RFA), liée au bloc occidental, d'autre part la République démocratique allemande (RDA), sous influence soviétique et intégrée au bloc de l'Est.
Victoire des Alliés : Chute du Troisième Reich et occupation alliée de l'Allemagne et de l'Autriche. Chute de l'empire du Japon et occupation du pays par les États-Unis.
Quand la défaite tourne à la débâcle, Pétain demande l'armistice tandis qu'un général inconnu allume la flamme de l'espoir. C'est un coup de dés comme l'Histoire n'en a jamais connu en France.
C'est le début de la première vague d'immigration en France. Suivant les régions françaises, les premiers immigrants sont les Belges et les Piémontais (nom habituellement donné aux personnes venant des États qui constitueront ensuite l'Italie) ainsi que les Suisses.