Tous les indivisaires sont tenus au paiement des charges et des taxes foncières proportionnellement à leur quote-part dans le bien.
En cas de divorce, les époux devront s'acquitter des frais de notaire suivants : Des droits de mutation, aussi appelés droits de partage, sur les biens des époux : actuellement, leur montant est fixé à 1,80 % de la valeur du patrimoine des époux.
L'Avocat est libre de fixer ses honoraires. De son côté le client est libre d'accepter la proposition ou de faire appel à un autre Avocat pour sortir de l'indivision. Généralement, les honoraires varient entre 2500 euros et 4000 euros.
Dans le cas de l'héritage d'un bien immobilier détenu en indivision, les frais de notaire sont équitablement répartis entre les différents héritiers ; chacun s'acquitte du paiement des frais de notaire à hauteur de la part de la succession qui lui revient.
Le partage consiste à attribuer à chaque héritier des biens pour une valeur égale à celle de ses droits dans l'indivision. Les héritiers composent des lots correspondant aux droits de chacun. Ils répartissent les lots entre eux d'un commun accord ou par tirage au sort.
L'inconvénient, dans le cadre du régime de l'indivision spécifique au Pacs, c'est qu'un partenaire ne dispose d'aucun recours contre l'autre en cas de faible contribution (voire d'absence totale de contribution) au financement des biens acquis.
Si les époux partagent verbalement leurs biens avant d'entamer la procédure de divorce, ils échappent au droit de partage. Mais il ne suffit pas de partager les biens verbalement pour ne pas payer cette taxe, il faut anticiper la vente des biens et partager le prix de vente sans rédiger un acte le constatant.
Dans le principe, la vente d'un bien indivis nécessite l'accord de tous les membres de cette indivision. Ils devront décider à l'unanimité, du prix de vente du bien immobilier et de la règle de partage. Cependant, si l'un des indivisaires souhaite vendre sa quote-part, il en a parfaitement le droit.
Avec votre frère et votre sœur, vous héritez de l'appartement de vos parents valorisé à 400 000 €. Le jour de leur décès, vos parents devaient encore rembourser à la banque un capital de 100 000 €. Pour racheter la soulte de votre frère et de votre sœur, vous devez donc débourser : (400 000-100 000)/3*(3-1)=200 000 €.
Son montant est de 2,5 % de la valeur des biens (actif net partagé, après déduction des dettes et des frais de notaire éventuels).
Indivision : une sortie libre et à tout moment
En tant qu'héritier, vous avez donc la possibilité de sortir d'une indivision en demandant le partage de la succession afin de recevoir votre part d'héritage. En principe, vous pouvez exercer cette faculté à tout moment, sans avoir à en justifier la raison.
Habituellement, la répartition du paiement de cet impôt est prévue dans la convention de divorce : les ex-époux se partagent les frais ou l'un d'eux prend en charge les droits de partage seul.
Un droit de partage est dû lorsqu'un acte constate le partage de biens issus d'une succession, d'une communauté conjugale, ou d'une indivision de n'importe quelle origine. Pour le partage des biens*, un droit de 2,5% est prélevé par l'Etat. C'est le Notaire qui se charge de son calcul et de son paiement.
Non, une diminution de la soulte n'est pas possible. Il est en revanche possible de demander un échelonnement au juge, mais uniquement si l'épouse est également d'accord. Mais le juge peut également refuser cet échelonnement, en prenant notamment en compte l'âge de Monsieur, ses revenus et son train de vie.
Pour sortir de l'indivision et vendre la maison, tous les héritiers doivent donner leur accord de vendre. En cas de refus d'un héritier de vendre un bien en indivision successorale, il est possible de saisir le tribunal pour démontrer que la vente du bien est conforme à l'intérêt commun de l'indivision.
Autrement dit, lorsqu'un autre indivisaire veut céder ses parts, il est prioritaire. Si un indivisaire a trouvé un acheteur extérieur par exemple, il doit d'abord proposer ses parts au même prix aux autres indivisaires et leur laisser un délai raisonnable pour prendre une décision.
Prenez un Avocat et/ou un Notaire, qui relancera l'autre indivisaire, pour qu'il soit mis fin à l'indivision. A défaut d'accord, le Notaire saisi établira un PV de difficultés et votre Avocat pourra engager une procédure devant le TGI compétent pour réclamer la sortie de l'indivision.
Lors d'une vente aux enchères, les frais de licitation sont de l'ordre de 2,5 % du prix d'adjudication - à vérifier - si les acquéreurs sont originaires de l'indivision (ayants droit, ascendants, descendants, conjoint, etc.) - ils correspondent à la taxe de publicité foncière ou droits d'enregistrement.
Le délai du partage des biens après le prononcé du divorce
Dans le cas d'un consentement mutuel, le partage se fait avant le prononcé du divorce. A contrario, dans un divorce contentieux, le divorce est prononcé avant la liquidation matrimoniale. Il est aussi possible que la liquidation ait lieu pendant le jugement.
Si le partage a fait l'objet d'un acte écrit (notarié ou non), il donne lieu au paiement d'un droit de partage de 2,5 % au profit du Trésor, calculé sur la valeur des biens à partager, déduction faite des dettes. À ces droits fiscaux, il convient, le cas échéant, d'ajouter les honoraires du notaire.
Époux et partenaire de Pacs
Vous êtes exonéré du paiement des droits de succession si vous êtes l'époux survivant ou le partenaire de Pacs survivant du défunt.
En effet un héritier peut bloquer la vente d'un bien immobilier par exemple, alors que les autres veulent vendre. Ou un héritier peut refuser de payer sa part de charges ou d'impôts liés à cette indivision.
Chaque indivisaire peut ainsi user et jouir des biens indivis, conformément à leur destination, dans la mesure où l'usage et la jouissance sont compatibles avec le droit des autres coindivisaires.