Les hommes sont les plus nombreux à fumer : 33,3 %, vs 26,6 % pour les femmes. Les jeunes de 12 à 25 ans qui fument régulièrement consomment en moyenne 12 cigarettes par jour.
30 % de fumeuses, en France, en 2014. Un chiffre inquiétant qui ne diminue pas, selon un récent rapport coordonné par le Ministère de la Santé et Santé Publique France.
Le pourcentage de gens qui fument passe de 9 % pour les 12-14 ans à 41 % pour les 15-19 ans et atteint un maximum de 48 % chez les 20-25 ans. Les jeunes : Les jeunes de 12 à 25 ans qui fument régulièrement consomment en moyenne 10 cigarettes par jour.
Dans l'ensemble des États membres de l'UE, les pays présentant les plus grandes proportions de fumeurs quotidiens de cigarettes étaient la Bulgarie (28,7%), la Grèce (23,6%), la Lettonie (22,1%), l'Allemagne (21,9%) et la Croatie (21,8%).
Les classes sociales défavorisées fument beaucoup plus que les populations plus aisées. On peut y voir plusieurs facteurs liés entre eux : premièrement, l'expérimentation et l'initiation au tabac commencent bien plus tôt chez les catégories défavorisées. A 17 ans, 25 % de la population française fume quotidiennement.
Ils fument deux fois plus que les cadres. "Leur environnement, même quand ils sont non-fumeurs, est enfumé. Lorsque l'on travaille en extérieur, sur des chantiers, ou que l'on prend ses pauses avec des collègues fumeurs, on a plus de risque d'être exposé au tabac", explique-t-il.
La diminution de l'accessibilité des cigarettes, notamment par l'augmentation du prix du paquet et l'interdiction de la vente de cigarettes aux jeunes de moins de 18 ans, permet alors de limiter la consommation de tabac.
Résultats - En 2020, plus de trois adultes de 18-75 ans sur dix déclaraient fumer (31,8%) et un quart déclaraient fumer quotidiennement (25,5%). Pour l'ensemble de la période couverte en 2020, la prévalence du tabagisme et du tabagisme quotidien ne varie pas significativement par rapport à 2019.
En moyenne, les fumeurs doivent ainsi s'attendre à vivre 6,8 ans de moins en bonne santé (c'est-à-dire sans incapacité) que les non-fumeurs. Pour les fumeuses, c'est 6,25 ans de moins. Ce chiffre diminue en moyenne chez les ex-fumeurs à 3,02 ans de moins et à 2,9 ans de moins chez les ex-fumeuses.
Selon le baromètre de Santé publique France, dans certaines régions la population fume plus. Cela s'explique par les inégalités sociales mais aussi à cause de la proximité de ces régions avec des pays étrangers. Plus de fumeurs en PACA ou dans les Hauts-de-France, qu'en Île-de-France.
La quantité de cigarettes fumées augmente rapidement au cours de l'adolescence : la moitié des fumeurs de 12 à 15 ans sont des fumeurs réguliers ; à 16-17 ans, ils sont 71 %, et à partir de 18 ans, c'est 85 % des fumeurs qui sont des fumeurs quotidiens.
Les pays où l'on fume (au moins une fois de temps en temps) le plus sont la Grèce (37 %), la Bulgarie (36 %), la France (36 %) et la Croatie (35 %). Alors que la proportion de fumeurs n'atteint que 7 % en Suède et 17 % au Royaume-Uni.
Les raisons qui amènent les adultes à fumer sont différentes. La première est bien sûr le stress, quel qu'en soit la source (qu'il soit lié à des problèmes personnels, des problèmes au travail ou encore des problèmes financiers). La cigarette apporte une sensation de détente et donne une sensation d'énergie.
Le tabagisme réduit la fécondité des femmes d'environ un tiers. Cette réduction est majorée par l'âge et le niveau du tabagisme (avec une relation dose-effet)[15]. C'est ainsi qu'à âge identique, les fumeuses sont moins fécondes que les non-fumeuses.
Selon les autorités scientifiques, un gros fumeur est une personne fumant plus de 25 cigarettes par jour. Les gros fumeurs constituent 26,7 % des fumeurs de cigarettes.
Chez les personnes qui continuent de fumer, le risque de développer un cancer du poumon à un moment de leur vie varie de 14 % au total à 26 % (1 sur 4) pour les personnes fumant plus de 35 cigarettes par jour. Il n'est par contre que de 1 % pour les personnes n'ayant jamais fumé (1 sur 100).
La réponse serait dans leur ADN. Pour leur analyse, les chercheurs ont étudié les dossiers de santé de plus de 50 000 personnes et ils ont découvert qu'une mutation "favorable" de l'ADN améliorait la fonction pulmonaire de certaines personnes et faisait écran à l'impact mortel du tabac.
Dans une étude publiée le 9 septembre dans le Journal de la gérontologie, des chercheurs ont étudié le patrimoine génétique des fumeurs «longue durée» et constaté que leur survie est peut-être dûe à une résilience innée de leur organisme.
Chez ces fumeurs, les risques liés au tabac sont confrontés à la résistance de toute une série de marqueurs génétiques. « Il existe des preuves que ces gènes peuvent faciliter l'allongement de la durée de vie en augmentant l'entretien et la réparation cellulaire », déclare Morgan E.
Fumer quelques cigarettes par jour n'est pas dangereux.
1 à 4 cigarettes par jour c'est 3 fois plus de risque de mourir d'un infarctus.
Prévalence du tabagisme en 2020 et évolution par rapport à 2019. En 2020, 31,8% des personnes âgées de 18 à 75 ans ont déclaré fumer du tabac : 36,2% des hommes et 27,7% des femmes (p<0,001). La prévalence du tabagisme quotidien s'élevait à 25,5%, soit 29,1% parmi les hommes et 22,0% parmi les femmes (p<0,001).
Même s'il est relativement moins élevé que chez les hommes, il concerne aujourd'hui une proportion importante de la population des femmes et des jeunes filles dans le pays. On estime que parmi les 18-75 ans, plus d'une femme sur 5 qui fume quotidiennement, et près de 6% sont des consommatrices occasionnelles.
La première cigarette a lieu en moyenne à 14,1 ans, soit un an avant le premier joint. L'entrée dans le tabagisme quotidien se fait de plus en plus tard en moyenne. Les élèves des classes de 6e sont 12,7% à déclarer avoir déjà fumé.
Le tabac améliore les performances dans des sports où l'adresse, la vitesse de réaction, l'acuité visuelle, la maîtrise de soi, la précision et l'orientation spatiale sont essentielles. Il n'est pas pour autant considéré comme une substance dopante.