En France, l'Église catholique ne reçoit pas de subvention de l'État ou des collectivités locales (à l'exception des diocèses dits « concordataires » de Strasbourg et Metz). Les ressources des diocèses proviennent donc essentiellement de la générosité des fidèles.
Les ressources des diocèses proviennent de la générosité des fidèles. Les biens d'Église sont destinés à l'accomplissement de sa mission, ils ont été constitués par les générations successives et ils sont entretenus et renouvelés en vue de l'action pastorale de l'Église.
Il faut rappeler ici que les diocèses disposent de cinq ressources principales, provenant toutes de la générosité des fidèles : le Denier de l'Eglise, les quêtes, le casuel (offrandes réalisées à l'occasion des grandes cérémonies), les offrandes de messe et les legs.
Avant la loi de séparation de l'Eglise et de l'Etat de 1905, les prêtres étaient payés par l'Etat, qui leur versait un salaire. Depuis cette date, ils font appel aux dons des fidèles pour se verser un salaire. S'ils étaient salariés de l'Etat, ils sont désormais salariés d'associations créées par l'Eglise.
Les communes n'ont pas le droit de disposer des églises dont elles sont propriétaires. Selon un rapport du Sénat de 2015, 90% des églises catholiques sont, depuis lors, propriété des communes. Pour sa part, l'Eglise catholique est propriétaire des églises construites après 1905, via des associations diocésaines.
Dans la plupart des diocèses, les prêtres sont payés par la caisse diocésaine. Dans les diocèses d'Alsace-Moselle, qui sont régis par le Concordat de 1801 et une ordonnance royale de 1828, les prêtres sont payés par l'État. Actuellement, ils touchent entre 1 300 € pour un vicaire et 2 300 € pour un curé confirmé.
Les cathédrales de France sont la propriété exclusive de l'Etat alors que les églises relèvent du patrimoine des communes. C'est le Concordat de 1801, conclu entre Bonaparte et le Saint-Siège qui a fixé la règle.
Le pape François ne reçoit aucune rémunération. Tous ses frais — qu'il s'agisse de nourriture, loyer, maladie, assistant ou voyage — sont réglés par l'État de la Cité du Vatican. Il ne paie pas d'impôt ni au Vatican, ni dans son pays d'origine.
Au 1er janvier 2023, la Conférence des évêques de France augmente de 2,5 % le traitement des prêtres, et passe à un salaire minimum de 1 009 € net. Comment les prêtres organisent-ils leur vie matérielle avec cette somme d'argent ?
L'État ne finance directement aucun culte , pas même celui de l'Église anglicane. Cependant, les communautés religieuses bénéficient de financements publics indirects , notamment grâce aux subventions pour l'entretien de certains bâtiments et à leur régime fiscal .
Selon elles, ces sommes leur servent à financer des activités sociales : hôpitaux, écoles, associations caritatives etc. Mais le politologue Carsten Frerk révèle que les Églises investissent dans d'autres secteurs autrement plus lucratifs, notamment dans l'immobilier et divers fonds.
Les diocèses consacrent pour eux 1,8 million d'euros pour que chacun arrive au «mig» de 875 euros par mois. Globalement, les 15.000 prêtres en activité reçoivent environ 950 euros par mois. Ils sont logés mais payent leur nourriture. Les frais pastoraux, frais kilométriques notamment, sont pris en charge.
"Le patrimoine de l'Eglise dans le monde est estimé à 2.000 milliards d'euros, en prenant en compte les universités, les écoles, les hôpitaux…" déclarait Carlo Marroni, journaliste italien spécialiste du Vatican dans Les Échos, le 16 janvier 2020.
Oui, comme chaque citoyen ayant un revenu (même s'il ne s'agit pas de salaires), les prêtres sont soumis à l'impôt sur le revenu. Par contre, rares sont les prêtres qui paient au final l'impôt sur le revenu en raison de la faiblesse des revenus déclarés.
Les églises sont, juridiquement des associations cultuelles, pour simplifier, des associations loi de 1901 à but exclusivement religieux. En tant qu'associations à but non-lucratif, elles ne sont pas soumises à l'impôt.
« La plupart des églises catholiques, la moitié des temples protestants, le tiers des synagogues appartiennent aujourd'hui à l'Etat. » Il n'en est pas de même pour les lieux de culte construits après le vote de la loi : ils doivent être financés et entretenus sans que l'Etat ne leur vienne en aide.
Un évêque gagne 81.914 euros brut par an. Dans le cas de l'évêque Vangheluwe, cela revenait à un revenu mensuel oscillant entre 3.500 et 4.000 euros net par mois. Mais en mai 2010, suite aux accusations de pédophilie dont il a fait l'objet, Vangheluwe s'est retiré de la liste des bénéficiaires de ces rémunérations.
Depuis 1978, les prêtres, les imams et certains pasteurs bénéficient de leur propre caisse d'assurance-retraite en France, la Cavimac.
Salaire moyen 2022 Soeur religieuse - 1470 € net / mois soit 1885 € brut/mois - Combien gagne ou grille de salaire ou rémunération CDI CDD Interim - site mobile.
Finances moribondes
Il s'établit à 70 millions d'euros sur un budget de 300 millions d'euros, dont 45 % sont consacrés aux salaires de ses 5.000 employés.
Il dissipe toute opacité financière éventuelle quant aux revenus des imams détachés. Il avance ainsi les sommes de 2000 à 2200 euros nets pour les ressortissants algériens concernés, et jusqu'à 2400 euros pour leurs homologues turcs. Les imams marocains, eux, ne perçoivent que 1.250 euros nets.
Seule une profession rapporte plus, celle de leurs supérieurs hiérarchiques : le salaire moyen des chefs d'entreprise employant plus de 500 salariés s'établit en France à 16 641 € par mois, ce qui en fait encore aujourd'hui le métier le mieux payé de tous.
L'État, les départements et les communes sont autorisés à prendre en charge les dépenses d'entretien et de conservation des édifices du culte dont ils sont demeurés ou devenus propriétaires lors de la séparation des Églises et de l'État en 1905 177 ( * ) .
L'article 13 précise que les édifices servant à l'exercice public du culte, ainsi que les objets mobiliers les garnissant (y compris les cloches), sont laissés gratuitement à la disposition de la paroisse. Les frais d'entretien et de conservation sont exclusivement à la charge de la commune.
Alinéa 4 - Les églises appartiennent aux communes depuis le Concordat (1802) , en dehors de quelques exceptions comme certaines églises construites après la loi de 1905 ou des propriétés privées.