Il est plus élevé chez les femmes que chez les hommes, notamment chez les jeunes femmes âgées de 15 à 24 ans. La majorité des patients diagnostiqués en médecine générale étaient des femmes (54 %) et des personnes hétérosexuelles (75 %).
Les hommes sont plus touchés que les femmes sur l'ensemble du territoire (131/100 000 versus 55/100 000), à l'exception des DOM où l'on constate une prédominance des gonococcies chez les femmes. Les 15-24 ans sont là encore les plus concernées par cette IST, quelle que soit la région (181/100 000).
Quelques chiffres sur les IST
La chlamydia est une IST qui concerne principalement les jeunes femmes de moins de 30 ans. La syphilis est observée principalement chez les hommes homosexuels de 20 à 59 ans. La gonorrhée est présente principalement chez les hommes entre 20 et 39 ans.
L'infection par les papillomavirus humains (HPV)
Il s'agit de l'infection sexuellement transmissible (IST) la plus fréquente.
Les chlamydias, l'infection très répandue chez les moins de 25 ans.
Sur ces huit infections, quatre peuvent être guéries : la syphilis, la gonorrhée, la chlamydiose et la trichomonase. Les quatre autres sont des infections virales incurables : l'hépatite B, le virus de l'herpès (HSV), le VIH et le papillomavirus humain (PVH).
La syphilis, une affection grave
Non traitée, la syphilis peut entraîner des problèmes graves et permanents (lésions cérébrales, cécité ou paralysie). De nombreuses personnes atteintes de syphilis ne présentent pas de symptômes et ne savent pas qu'elles sont infectées.
Prévenir les IST. La prévention des infections sexuellement transmissibles est primordiale. Elle passe principalement par l'utilisation du préservatif pour éviter la transmission des germes par voie sexuelle. Pour prévenir les infections par le virus VHB (hépatite B) et le papillomavirus, la vaccination est recommandée ...
Symptômes d'infection à Chlamydia chez l'homme
En plus d'écoulement par le pénis ou le rectum, peuvent apparaître : des brûlures en urinant, dues à l'inflammation de l' urètre ou urétrite ; des douleurs au niveau des testicules ; des douleurs rectales.
La pénétration n'est pas la seule pratique à risque
Mais les autres pratiques sexuelles nécessitent également l'usage d'une protection. Des protèges-doigts, sorte de préservatif pour doigt, existent, mais aussi les préservatifs féminins ou encore les gants de latex.
La période d'incubation dure 2 à 3 semaines. On est très contagieux dès que les symptômes apparaissent et jusqu'à 10 jours après le traitement.
Toutes les IST se soignent, pour la plupart d'entre elles avec des traitements très simples. Presque toutes les IST peuvent guérir sans laisser de séquelles. Si certaines IST peuvent provoquer des symptômes mineurs qui se traitent facilement, d'autres peuvent entraîner à long terme des cancers ou une stérilité.
En se plaçant dans l'hypothèse où une transmission aurait été observée, la borne supérieure du risque est de 0,00013. Pour le dire autrement, au regard des 6 études citées, la probabilité qu'une transmission survienne est comprise entre zéro, et au maximum, 1 chance sur 7.700.
Lors des rapports sexuels
Il existe une trentaine de bactéries, virus et parasites qui se transmettent par voie sexuelle. Les IST se transmettent principalement par contact cutanéo-muqueux lors d'un rapport sexuel, vaginal, anal ou oral.
La chlamydia
Elle peut de temps en temps se manifester par des brûlures, des écoulements inhabituels, des douleurs lors des rapports sexuels, des maux de ventre ou de la fièvre. Les signes apparaissent généralement 1 à 2 semaines après la contamination.
Hépatite B (VHB) et C (VHC) : les symptômes apparaissent plus tardivement que ceux du VIH. Ils sont similaires, avec en plus des signes digestifs (diarrhée, vomissements) et parfois un ictère cutané (coloration jaune de la peau).
L'infection à Chlamydia peut aussi se propager lors de rapports sexuels buccaux, provoquant une infection de la gorge. L'infection à Chlamydia de la gorge est le plus souvent asymptomatique.
Lésions buccales
En cause, les lymphocytes contenus dans le sperme et susceptibles de véhiculer certains virus. A noter que le risque est d'autant plus élevé que l'auteur-e de la fellation présente des lésions buccales de type gingivite, irritation ou autre plaie ouverte.
Un préservatif est-il fiable à 100 % ? Les préservatifs masculin et féminin protègent efficacement contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles. S'il ne s'est pas déchiré ou s'il n'a pas glissé complètement, le préservatif est fiable à 100 %.
A quel moment arrêter le préservatif dans une relation stable ? L'arrêt du préservatif peut s'envisager une fois que chacun des partenaires aura réalisé un test de dépistage du VIH et des IST (dans un centre de dépistage anonyme et gratuit, un centre de planification et d'éducation familiale ou chez son médecin).
Chlamydia. Chez de nombreuses personnes, cette MST ne présente aucun symptôme. Il s'agit d'une MST extrêmement courante causée par la bactérie Chlamydia trachomatis. Lorsque des symptômes apparaissent, ils ne sont généralement perceptibles que plusieurs semaines après l'exposition à l'infection.
La transmission de certaines MST passe donc par la salive. Certaines MST peuvent aussi être transmises via les cellules sanguines et le lait maternel, ou encore de la mère à l'enfant pendant la grossesse et à l'accouchement (herpès, syphilis, VIH…).
Le préservatif est le meilleur allié contre les IST mais il ne protège pas à 100%. C'est pourquoi il est important de se faire dépister régulièrement pour prendre soin de sa santé et de celle de ses partenaires. Il est possible de poursuivre une vie sexuelle lorsque l'on a contracté une IST.