Sans Descartes, il n'y aurait donc pas eu en philosophie d'invention de la « conscience » (et avant elle de la « consciousness »), mais celle-ci n'est pas tant le fait de Descartes lui-même que le résultat des problèmes posés par l'interprétation de sa doctrine.
Le concept de conscience n'a été isolé de sa signification morale qu'à partir de John Locke, dans son Essai sur l'entendement humain (1689). Avant lui le mot conscience n'a jamais eu le sens moderne.
Le cogito cartésien est le raisonnement par lequel René Descartes aboutit à la définition de la certitude première comme étant celle de la conscience de soi (« je pense donc je suis ») : la conscience de soi appartient à une « chose pensante », l'esprit.
L'émergence de la conscience se met en place progressivement. Elle est liée à l'évolution de la cognition où vers 2,5 millions d'années, les hominidés sont capables d'avoir un langage articulé. Ils deviennent véritablement des hommes.
La plupart des espèces animales, y compris les oiseaux et les poissons, sont équipées pour détecter et réagir à des stimuli nociceptifs. Les mammifères partagent avec les humains la plupart des structures cérébrales impli- quées dans la perception consciente de la douleur, y compris sa composante affective négative.
«La conscience serait plutôt le résultat de l'activité macroscopique du cerveau, de l'interaction d'innombrables groupes de neurones», soutient Pierre Poirier. «La conscience est tout simplement un effet du cerveau, le produit de l'activité neuronale.
De façon plus générale, de nombreux chercheurs ont proposé des localisations cérébrales de la conscience : aires visuelles du cortex, hippocampe, liaisons entre thalamus et cortex…
Dès l'âge de 18 mois, il développe donc une conscience de soi liée à celle d'autrui. C'est le début de la collaboration et de l'apprentissage avec autrui, en d'autres termes des aptitudes à l'enseignement. Ainsi, il y aurait des âges clés dans le développement de la conscience de soi.
Pour Platon, la conscience morale équivaut à une juste connaissance du bien et du mal. Pour Rousseau, le sens moral est inné. La conscience morale est forgée par la société mais elle implique une responsabilité individuelle. La conscience morale est rationnelle et se réalise dans l'action.
Descartes défend l'idée que l'être humain a une âme, qu'il qualifie de « chose qui pense ». L'âme nous étant donnée et sa caractéristique étant la pensée, la conscience est un fait humain. Ces pensées seraient toujours présentes en nous, même si nous dormons ou si nous les oublions.
Explication d'un texte de Nietzsche autour des origines de la conscience. « La conscience n'est qu'un réseau de communications entre hommes ; c'est en cette seule qualité qu'elle a été forcée de se développer : l'homme qui vivait solitaire, en bête de proie, aurait pu s'en passer.
Mais le véritable inventeur de la notion d'inconscient est Theodor Lipps, professeur de psychologie à Munich. Dans Les Faits fondamentaux de la vie psychique (1883), il envisage l'inconscient comme l'ensemble des activités « représentantes du passé, mais toujours actives en moi sans que j'en aie conscience ».
Pensée et conscience
Dans cette mesure, elle est ce par quoi le sujet prend conscience de lui-même. Le simple fait de penser me montre immédiatement que je suis : « Je pense, donc je suis » (Discours de la méthode). La pensée distingue le sujet des choses et des causes mécaniques.
Edmund Husserl [ˈʔɛtmʊnt ˈhʊsɐl] ( 8 avril 1859 - 26 avril 1938 ) est un philosophe et logicien, autrichien de naissance, puis prussien, fondateur de la phénoménologie, qui eut une influence majeure sur l'ensemble de la philosophie du XX e siècle.
La Conscience est capable de relativiser, d'évaluer autrement, de reporter, de renoncer, de tourner la page. Elle n'est donc pas égocentrée, elle est ouverte. Si elle se développe fortement, elle finit par distinguer le Moi, égocentrique, du Soi grandiose.
En tant qu'individus, on a l'impression de savoir ce qu'est la conscience parce qu'on en fait l'expérience au quotidien. C'est ce sentiment intime d'une sensibilité personnelle que l'on porte en soi, ainsi que la sensation que nos pensées, nos émotions et nos souvenirs nous appartiennent et qu'on les contrôle.
On admet généralement que la conscience est le propre de l'être humain au même titre que la raison. Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains.
Synonyme : honnêteté, lucidité, moralité, probité, sens moral.
La conscience serait limitée au seul sous-ensemble des informations qui auraient été attendues, observées. Au mieux, les informations non attendues seraient des représentations fragmentaires des informations originales.
Et en découvrant cette sangsue, petite bête constituée d'anneaux, comme un ver de terre, notre unique paire d'yeux n'en revient pas : outre son champ de vision extra-large, la sangsue compte deux ventouses, trois mâchoires, 120 dents, et 32 cerveaux…
Avec ses neuf cerveaux, huit bras, trois cœurs et son système nerveux et neuronal hypercomplexe, la pieuvre n'en finit pas de fasciner les chercheurs. Et de les surprendre. Non seulement par son intelligence et ses aptitudes cognitives mais aussi par ses fonctionnements physiologiques.
Les chimpanzés sont probablement ceux qui ont le plus conscience de la mort, certainement en raison de leur évolution. Ils ont leurs propres rites funéraires, comme celui de nettoyer le corps.