Selon les actifs français (72%), le travail permet effectivement de se sentir heureux de manière générale. Ils sont aussi 44% à se rendre chaque jour « avec plaisir au travail ».
“Oui, à la condition expresse d'échapper à l'ennui et de se libérer entre repos et divertissement. Cela exige de briser les habitudes, acquises depuis qu'on vous menait par la main à l'école… Nos sociétés sont entièrement construites autour du travail.
1Le travail occupe une place essentielle dans nos sociétés, même par son absence. C'est une des bases de l'économie. C'est la source principale des revenus qui autorise l'accès à la consommation. C'est aussi la voie principale de l'insertion sociale.
Le manque de reconnaissance, l'absence de perspective d'évolution et les mauvaises conditions de travail (2) sont les principales causes de cette souffrance professionnelle. Autre phénomène identifié, celui du présentéisme. Complexe, sournois et banal, il encourage l'épuisement professionnel.
La réponse tient en quelques mots. On travaille pour gagner sa vie, pour exister socialement (être connu et reconnu), voir des gens et enfin pour faire des choses qui nous intéressent : soigner, enseigner, construire ou réparer, faire la cuisine, écrire, etc.
Le travail est essentiel pour la survie de l'homme, mais il est aussi considéré comme un châtiment et une contrainte. Le travail permet aussi de s'accomplir en tant qu'être humain et d'être libre.
Notre travail contribue en moyenne à 18% de notre bonheur global. C'est ce que révèle l'Enquête nationale du Bonheur menée par l'UGent.
Pour certains, le travail est synonyme de nécessité et de liberté car il permet de se détacher de la nature et de créer sa propre condition, culture. Pour d'autres, il est synonyme d'oppression, de contrainte. Il fait le malheur de l'Homme si celui-ci subit son travail.
Les causes de la souffrance au travail peuvent être multiples : une forte pression au travail peut être ressentie en raison d'un niveau d'exigence élevé, d'un faible niveau de contrôle sur la situation ou d'un manque de soutien social de la part de la hiérarchie ou de l'équipe.
Travailler permet de se réaliser. C'est une obligation envers soi-même. Mais travailler est un devoir moral, non seulement envers autrui mais aussi envers soi-même. En effet, travailler n'est pas seulement répondre à ses besoins vitaux, c'est aussi réaliser ce qu'il y a de plus humain en l'homme.
D'après l'Observatoire Actineo 2019, l'espace de travail a un impact très important sur leur santé pour 50% des personnes interrogées, sur leur bien-être pour 48%, sur leur motivation pour 43% et sur leur efficacité pour 41% des personnes interrogées (source : « Panorama des actifs français travaillant dans un bureau » ...
Insomnie, troubles alimentaires, dépression, le stress au travail causerait une baisse significative dans l'espérance de vie des travailleurs.
Vivre sans travailler au cas par cas
Il est en revanche possible de donner quelques indications chiffrées. Concrètement, pour obtenir une rente de 1 500 euros chaque mois pendant 40 ans à partir d'un capital ayant un rendement de 2%, il vous faudrait épargner environ 474 500 €.
Dans tous ces cas de figure, malheureusement trop bien connus, vous vous êtes forcément dit, à vous même : non aujourd'hui je ne veux pas travailler… Alors, est-il réellement possible de vivre sans travailler ? La réponse est oui ! Voici un tour d'horizon de quelques solutions fiables pour arrêter de travailler.
Par une conversion dialectique exemplaire, le travail servile lui rend alors sa liberté car il sait comment s'y prendre pour dominer la nature tandis que le maître, qui ne sait plus travailler, a de plus en plus besoin de son esclave et devient en quelque sorte esclave de l'esclave.
Le travail est source de souffrance lorsqu'il se fait ressentir comme un labeur. A cause de ce labeur, le travail n'est plus perçu comme une passion ou une réalisation de soi. A mon sen, on peut subir au travail. Car de toute évidence, le labeur procure pénibilité au quotidien.
Heinrich Beta : "Le travail rend libre"
Militaire. Au vu de la situation mondiale un peu tendue actuellement, on comprend que le militaire soit en tête du top 10 des métiers les plus stressants. Pour faire face au stress post-traumatique, qui est reconnu depuis 1915, le Service de santé des armées a mis en place un dispositif de prise en charge psychique.
Les secteurs comme ceux de l'immobilier, des transports, du social, du commerce, et de l'aide à la personne sont en tête de liste.
Voici le top 10 des métiers les plus épanouissants : Mathématicien (63,2% de taux de satisfaction) Architecte (62,2% de taux de satisfaction) Chargé(e) de communication (56,6% de taux de satisfaction)
Le travail rend heureux aussi parce qu'il structure le temps, donne un cadre et permet de mieux apprécier son temps libre. Enfin, travailler impose de développer ses compétences et ses qualités, ce qui est valorisant et donne confiance en soi, et contribue à l'épanouissement personnel.
Le bonheur au travail consiste à prospérer en tant qu'individus tout en travaillant avec succès en équipe. Tout dépend de ce que les gens ressentent par rapport à leur travail. « L'expérience subjective qu'ont les gens de la qualité de leur vie » est une définition technique du bonheur.
Le travail, c'est la santé, nous assène-t-on. Il éloigne l'ennui, le vice et le besoin. Il humanise par le lien social qu'il crée et maintient nos capacités intellectuelles en éveil. Il redresse le perverti, moralise le dévoyé, rend l'homme vertueux.
Non, il ne faut pas renoncer à faire du travail une valeur
Le travail exige un effort et une tension de la volonté: par lui, l'homme exploite ses capacités individuelles et canalise l'énergie de ses passions (son ambition, son désir d'acquérir ou d'être reconnu par exemple), dans un but d'utilité commune.