Chauveau-Lagarde reste muet. Tronson-Ducoudray ajoute que son ministère à l'égard de la veuve Capet est terminé. Le président condamne alors « ladite Marie-Antoinette, dite Lorraine d'Autriche, veuve de Louis Capet, à la peine de mort.
Elle part pour l'échafaud. L'encadrent Henri Sanson, le bourreau, qui lui lie les mains, et le prêtre constitutionnel – étrangement vêtu comme un prêtre anglican – qu'elle feint d'ignorer et à qui elle a refusé de se confesser.
Trois chefs d'accusation principaux visent Marie-Antoinette, qui ne sont pas - loin de là - dénués de fondement : Elle aurait dilapidé le Trésor de la Nation, Elle aurait entretenu des relations avec les ennemis de la République, Elle aurait soutenu les rébellions intérieures.
Issu d'une longue dynastie de bourreaux, Charles-Henri Sanson, dit « Sanson le Grand », est exécuteur royal sous Louis XV et Louis XVI. À la chute de la monarchie, c'est lui qui mène Louis XVI et Marie-Antoinette à l'échafaud.
À 10 h 22 le bourreau Charles-Henri Sanson actionne le couperet. Gros, un assesseur du bourreau, saisit la tête sanguinolente et la présente au peuple.
On l'accuse d'avoir dilapidé les richesses de la France, d'avoir été la mauvaise conseillère de son mari et d'avoir trahi la France en se mettant en relation permanente avec les ennemis de la France, en particulier avec la famille d'Autriche. Cela reprend tous les pamphlets.
Refus de contresigner l'abolition des privilèges votée le 4 août et la Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen le 26. Tentatives de corruption des députés de l'Assemblée constituante, notamment Mirabeau.
Le comte Axel de Fersen, issu d'une des plus grandes familles de la noblesse suédoise, rencontre pour la première fois Marie-Antoinette en 1774 à Paris, au bal de l'Opéra.
Il y a 40 ans, le 9 octobre 1981, la peine de mort était abolie en France. Avec elle, le dernier bourreau de France, Marcel Chevalier, était mis à la retraite anticipée.
Le 16 octobre 1793 à 12h15, Marie-Antoinette est guillotinée sur la place de la Révolution à Paris (place de la Concorde, aujourd'hui).
Enfermée au Temple à l'issue de la journée du 10 août 1792, elle est transférée à la Conciergerie quelque temps après l'exécution du Roi en 1793. C'est avec un très grand courage qu'elle endure son procès devant le Tribunal révolutionnaire, puis son exécution, le 16 octobre 1793, sur l'actuelle place de la Concorde.
La légende dit que l'ancienne reine a marché, avec l'autre soulier, sur le pied du bourreau et que ses dernières paroles ont été : « Monsieur, je vous demande pardon, je ne l'ai pas fait exprès ». Les aides l'attachent sur la planche, le couperet tombe.
Le 21 janvier 1793, Louis XVI, roi de France, monte sur l'échafaud et a la tête tranchée par la guillotine. Cela se passe pendant la Révolution française. Le peuple s'est révolté contre le pouvoir du roi et il a proclamé la République. La famille royale est emprisonnée.
A 14 ans, elle est mariée au futur roi de France, Louis Auguste, 15 ans, le petit-fils de Louis XV. Elle doit tout quitter : sa famille, ses amies et même son petit chien, Mops. Le mariage a lieu le 16 mai 1770, au château de Versailles. Quand Louis XV meurt, Marie-Antoinette devient reine : elle a 19 ans.
Louis XIV et Marie-Antoinette forment un couple bien mal assorti, il est réservé, sérieux et couche-tôt tandis qu'elle est vive, dépensière et mondaine. Entre eux, l'attirance et l'intimité sont absentes et attisent les rumeurs.
Cette quasi-absence de relations intimes et le manque d'intérêt de Louis XVI pour la chose charnelle sont alors notoires. Marie-Antoinette se plaindra d'ailleurs dans de nombreuses lettres de se sentir délaissée par son époux.
Elle rencontre pour la première fois la dauphine Marie-Antoinette à Versailles, en 1770, à l'occasion de son mariage. De nature vive et joyeuse, Madame de Polignac séduit Marie-Antoinette qui conçoit pour elle une profonde amitié à partir de 1774.
En France avant la Révolution
Dans l'Est, le bourreau était souvent issu de métiers en rapport avec les cadavres et la mort tels que équarrisseur, tanneur, bourrelier voire croque-mort, fossoyeur, etc.
Comme avancé dans une autre réponse, ce masque ne date pas du moyen-âge, mais du 16eme siècle. La théorie dominante à cette époque était que les maladies étaient transmises par les mauvaises odeurs.
Ce soulèvement populaire est dû à la fois à des raisons économiques et politiques. Depuis deux ans, les récoltes sont mauvaises et plusieurs épisodes de famines touchent le royaume de France. En 1788, Louis XVI et ses conseillers décident de convoquer les États généraux.
Le 21 janvier 1793, le roi Louis XVI, rebaptisé Louis Capet dans l'acte d'accusation de son procès, est guillotiné en public sur la place de la Révolution, actuelle place de la Concorde, à Paris.
Otage du peuple de Paris depuis les journées d'octobre 1789, blessé dans sa conscience notamment par la Constitution civile du clergé, il n'envisage jamais vraiment de compromis comme en témoigne sa fuite manquée de juin 1791 qui s'achève par son arrestation à Varennes et lui fait perdre définitivement la confiance du ...