L'alternative au pétrole la plus facile à mobiliser est celle des biocarburants, obtenus grâce à la transformation de la biomasse, c'est-à-dire l'ensemble des matières organiques qui proviennent des plantes dans lesquelles est stockée de l'énergie solaire, captée et utilisée par les plantes grâce à la chlorophylle.
Les énergies dites renouvelables, comme l'éolien ou le solaire, ne pourront couvrir, au grand maximum, que 20% des besoins de la planète. La seule alternative crédible pour produire assez d'électricité sans polluer l'atmosphère est donc, à ce jour, le nucléaire.
« En 2020, il n'y aura plus de pétrole, ou il sera trop cher à extraire. Il faut donc commencer à s'habituer à vivre sans et préparer dès aujourd'hui l'avenir ».
Le pétrole, toujours nécessaire
De plus, les technologies, le développement des énergies renouvelables, l'essor du télétravail, la taxation du carbone et une volonté réelle de réduire les émissions de gaz à effet de serre pourraient accélérer la réduction de la demande pour le pétrole.
Ces innovations du passé discréditent aujourd'hui la question de la fin du pétrole car on s'est habitué à penser que "nous trouverons des solutions techniques". Pourtant, le rapport 2019 de l'AIE (L'Agence Internationale de l'Énergie ) annonce bien une pénurie de pétrole pour 2025.
Quelles sont aujourd'hui les sources d'énergies alternatives envisageables ? L'éolien, le solaire, l'hydroélectricité ou encore la géothermie sont les principales pistes étudiées actuellement pour faire face à une pénurie prochaine d'énergies fossiles.
Philippe Charlez : L'hydrogène a tous les avantages du pétrole et du gaz sans en avoir les inconvénients : c'est une énergie très concentrée qui se transporte, se stocke et fournit de l'énergie sans émettre de gaz à effet de serre. Autrement dit l'énergie parfaite.
C'est le Venezuela qui possède les plus importantes réserves au monde, principalement sous la forme de pétrole extra-lourd et de sables bitumineux. Le Venezuela possède 300,9 milliards de barils de pétrole de réserves prouvées à fin 2015, soit 17,7% des réserves prouvées dans le monde(1).
1. Les États-Unis. Les États-Unis sont les principaux producteurs de pétrole au monde avec 11,5 millions de barils produits par jour.
Le pic pétrolier est le moment ou la production de pétrole atteint son maximum avant de décliner progressivement et durablement. Pour beaucoup d'experts, le pic pétrolier est pour bientôt : 2025 pour certains, 2030 ou 2035 pour d'autres. Le pic pétrolier ne manquera pas d'avoir des conséquences sur le prix du pétrole.
Or, les réserves énergétiques de la planète ne sont pas inépuisables : au rythme de consommation actuel, le pétrole va arriver à épuisement d'ici à 54 ans, le gaz d'ici à 63 ans, le charbon d'ici à 112 ans et l'uranium d'ici à 100 ans (pour les ressources identifiées).
L'âge d'or du pétrole est terminé
En cause : la transition énergétique du secteur des transports routiers et le dynamisme des énergies renouvelables.
En décembre 2017 est adoptée une loi mettant progressivement fin à la recherche et à l'exploitation d'hydrocarbures sur le territoire national d'ici 2040. Ainsi, aucun nouveau permis de recherche d'hydrocarbures ne peut être désormais accordé en France par l'État.
Le fonctionnement d'un réseau de chaleur
Un réseau de chaleur est un ensemble de canalisations transportant la chaleur vers divers utilisateurs (habitat, entreprises, tertiaire…). C'est une des solutions qui permettent d'utiliser les énergies renouvelables et de récupération.
La durée de vie d'un gisement, c'est-à-dire la période durant laquelle on extrait les hydrocarbures qu'il renferme, varie généralement de 15 à 30 ans. Pour les très gros gisements, elle peut se prolonger jusqu'à 50 ans et plus.
Le pétrole résulte de la dégradation thermique de matières organiques contenues dans certaines roches : les roches-mères. Ce sont des restes fossilisés de végétaux aquatiques ou terrestres, de bactéries et d'animaux microscopiques s'accumulant au fond des océans, des lacs ou dans les deltas.
En résumé, avec cette algue, on peut fabriquer du plastique non pas en créant du CO2, mais en en consommant. Selon les chercheurs, le vapocraquage, qui permet de passer du pétrole au plastique, rejette entre 1,5 et 3 tonnes de dioxyde de carbone pour une tonne d'éthylène produite.
“La Chine et l'Inde ne sont pas les seuls pays à acheter du pétrole russe”, commente Le Temps. La semaine dernière, l'Asie était encore la principale destination des exportations de brut russe, avec 50 % (1,71 million de barils), mais l'Europe en achetait 45 % (1,55 million de barils).
Soixante-quatre gisements pétroliers et gaziers sont aujourd'hui en exploitation. Leur superficie totale représente environ 4 000 km2, principalement dans le Bassin aquitain et dans le Bassin parisien. La plupart de ces gisements ont été mis en production depuis 1980.
Nos projections prévoient déjà un doublement de l'offre de pétrole de schiste américain d'ici 2025, mais celle-ci devrait plus que tripler pour compenser le manque persistant de nouveaux projets classiques". L'agence américaine de l'énergie prévoit un pic de production global à l'horizon 2030.