Dès 1969, Bowlby soutient que l'enfant développe une hiérarchie de relations d'attachement ; celle-ci s'établit en fonction de la force du sentiment de sécurité que lui apporte chaque relation avec ceux qui s'occupent de lui, liée à la quantité et à la qualité des soins donnés.
L'attachement sécure est corrélé à la sensibilité de la mère ainsi qu'au plaisir que cette dernière prend à s'occuper de son enfant. La relation mère/enfant est fluide et les réactions cohérentes et appropriées de part et d'autre, sans indépendance ou dépendance marquée.
En réalité, c'est la dopamine et l'ocytocine qui concrétisent la véritable sensation de tomber en amour. Elles impliquent les mêmes douze zones cérébrales et on les retrouve dans le lien de couple et celui du parent-enfants. L'ocytocine a un rôle extrêmement important dans l'attachement envers l'autre.
Il existe quatre grands profils d'attachement : l'attachement sécurisant, l'attachement insécurisant de type évitant, l'attachement ambivalent et l'attachement désorganisé.
Faire des grimaces, sourire et regarder son bébé dans les yeux favorisent l'attachement. Par les sons. Les bébés adorent le son de la voix humaine; n'hésitez donc pas à chanter pour eux ou à leur parler. Le son familier des battements de votre cœur les aide également à se détendre.
La figure d'attachement principale est pour lui sa base d'exploration : s'il sent qu'il peut s'y replier en cas de problème, alors il se sentira suffisamment en confiance pour explorer le monde. En cas de détresse, il ira aussitôt chercher sécurité et réconfort auprès d'elle.
Les huit ans, quant à eux, ont été unanimement désignés comme l'année la plus difficile à vivre.
sensation de poids, , angoisse d'abandon, jalousie, symptômes physiques (allergie, syndrome de fatigue chronique, stress…), maladies, manque d'affirmation de soi (phobie sociale) ou réussite sociale, inhibition de l'action, accès de rage, violence, ruptures à répétition, difficulté à faire le deuil d'une relation.
En présence d'un état de stress post-traumatique chez un enfant ou un adolescent, la thérapie cognitivo-comportementale est celle qui a reçu le plus d'attention de la part des études à ce jour (ce qui ne signifie pas pour autant qu'il s'agit de la seule approche efficace).
L'attachement se réfère au lien émotionnel spécifique que le bébé développe avec son caregiver pendant la première année de sa vie (Bowlby, 1969/1982 ; 1988). Il se distingue aussi du lien que le caregiver a avec l'enfant et aux processus de liaison qui sont associés aux premières heures de la vie (c. -à-d. : bonding).
Comment les hommes s'attachent-ils émotionnellement ? Pour ça, il faut plutôt s'intéresser à la façon dont une personne les fait sentir plutôt qu'au physique : l'attirance ne fait pas tout. Il faut donc s'intéresser à ce qu'il ressent, à son cœur et à son attachement émotionnel.
La personne s'attache à l'image idéalisée que l'autre pourrait peut-être apporter réconfort, sécurité et plénitude, au lieu de générer cela en elle pour ensuite le partager avec une personne de même niveau. Il y a surtout appréciation pour ce qui est apporté et non pour les traits de personnalité en tant que tels.
Entre 9 et 12 mois, le bébé constitue le phénomène de base de sa sécurité avec chacune de ses figures d'attachement. Il les utilise comme base pour explorer et se tourne vers ses figures d'attachement pour du confort et du soutien. Les figures d'attachement sont comme des portes-avion pour le décollage de l'enfant.
L'amour demande beaucoup de choses : du temps, la connaissance de l'autre, avoir vécu des moments forts ensemble, etc. L'attachement est une certaine emprise sur l'autre, on a peur de le perdre, on a souvent de grandes attentes par rapport au comportement de l'autre, des frustrations et des déceptions en découlent.
L'attachement de type insécure-évitant se développe lorsque le parent ne répond pas adéquatement aux besoins de l'enfant. En réponse à ce comportement, qui amène initialement de la détresse, l'enfant s'adapte en paraissant peu affecté par la séparation et évite la proximité avec sa mère au moment des retrouvailles.
Un trouble de l'attachement est d'ordre réactionnel, c'est-à-dire, qu'il signifie un désordre émotionnel et comportemental. Les relations sociales pour ces personnes sont difficiles et désorientées à cause de leur échec d'attachement relatif aux besoins primaires lors de leur enfance.
L'attachement anxieux/ambivalent est l'aboutissement d'un schéma relationnel marqué par l'inconstance des réponses de la figure d'attachement et par l'implication excessive de l'enfant dans l'état d'esprit du parent. Cela donne lieu à une hyperactivation du système d'attachement de l'enfant.
L'alexithymie est une difficulté à identifier, différencier et exprimer ses émotions, ou parfois celles d'autrui. Ce trait de personnalité est communément observé parmi les patients présentant des troubles du spectre autistique et des symptômes psychosomatiques.
Fouiller dans le téléphone ou l'ordinateur de quelqu'un est une violation de la confiance établie entre deux personnes en couple, une invasion de la vie privée et un sacré manque de respect. Si vos faits et gestes sont étudiés, surveillés et vérifiés, c'est que vous êtes dans une relation malsaine.
Deux spécialistes interrogent notre psychologie et notre société pour expliquer le phénomène. Au début de la relation, l'envie d'être avec le nouveau partenaire prend au ventre. Puis l'excitation des débuts baisse progressivement en intensité, jusqu'à en laisser certains fatigués, désenchantés, lassés d'une routine.
Les crises de colère font partie du développement normal de l'enfant, particulièrement à l'âge où celui-ci commence à développer son autonomie, soit à partir de 18 mois. Certaines crises ne durent que quelques minutes, mais d'autres peuvent se prolonger pendant plus d'une heure.
Le nom « Terrible two » (de l'anglais « terribles 2 ans ») désigne la phase d'opposition qui commence vers l'âge de 18 mois et peut durer jusqu'aux 3-4 ans de l'enfant. Bien qu'elle prenne souvent les parents au dépourvu, cette période constitue une étape importante dans le développement psycho-affectif de l'enfant.
À deux ans, les enfants traversent une période que l'on appelle « la crise des deux ans » ou bien « terrible two ». Cette période est une période d'opposition pendant laquelle l'enfant va régulièrement refuser les choses à ses parents, se braquer, pleurer ou se mettre à crier…