Laurence Devillairs : « Souvent, la personne courageuse a l'impression qu'elle fait quelque chose de normal, mais au nom de plus grand que soi : la justice, la fraternité, la vérité… Plus qu'une force vitale, c'est l'instinct de conservation. La vie n'est jamais aussi vivante que quand elle fait quelque chose. »
1. Fermeté, force de caractère qui permet d'affronter le danger, la souffrance, les revers, les circonstances difficiles : Avoir du courage. 2. Ardeur mise à entreprendre une tâche : Travailler avec courage.
Être courageux est donc une vertu, une force morale. C'est le fait de réussir à agir malgré les difficultés, à faire sortir l'énergie nécessaire pour accomplir quelque chose, à transformer cette énergie en acte. Mais cet acte doit toujours être guidé par un sens de la justice, un code moral.
Le courage (dérivé de cœur) est une vertu qui permet d'entreprendre des choses difficiles en surmontant la peur, et en affrontant le danger, la souffrance, la fatigue. Depuis l'antiquité et dans la plupart des civilisations, le courage est considéré comme l'une des principales vertus, indispensable aux héros.
Dérivé du latin cor (« cœur »), le courage désigne la force d'âme, la fermeté et l'endurance du cœur dans les épreuves difficiles, et celle de l'esprit pour défendre des idées hardies.
Courageux, courageux à/pour + subst. Qui a ou qui manifeste du courage, qui exprime le courage. A. − [En parlant d'êtres humains] Qui a ou qui manifeste de la volonté et de l'énergie devant un travail plus ou moins pénible.
Le courageux prend un risque en connaissance de cause, sans se laisser paralyser par les peurs irrationnelles qui envahissent la plupart des gens. Par la peur de la mort, en particulier : contrairement à la plupart des hommes, il sait que la mort du corps n'est rien, ou presque, puisque l'âme est immortelle.
C'est une valeur qui permet d'appréhender les difficultés de la vie, privées comme professionnelles. Travailler sur son courage, c'est développer ses capacités d'analyse, de sang-froid et de décision face à des situations rencontrées, potentiellement anxiogènes.
Une des façons d'être courageux est d'accepter que tout soit un risque. Tout ce que vous faites pendant la journée, que soit sortir du lit ou diner, porte un certain niveau de risques. Mais cela ne vous empêche pas de continuer à vivre votre vie. Il en va de même pour les choses qui vous font peur.
Définition "courageux"
adj. Qui a du courage ; qui ne craint ni les difficultés, ni le danger.
La valeur d'un homme tient dans sa capacité à donner et non dans sa capacité à recevoir. La valeur d'un homme ne se mesure pas à son argent, son statut ou ses possessions. La valeur d'un homme réside dans sa personnalité, sa sagesse, sa créativité, son courage, son indépendance et sa maturité.
Le courage ce n'est pas : « ne pas avoir peur ». Le courage, c'est prendre conscience de sa peur et y faire face. L'occulter ou la contourner c'est de la lâcheté. L'ausculter pour comprendre tout ce qu'elle a à nous dire et la dépasser, voilà qui nous rend plus fort.
La témérité est définie comme la disposition à oser, à entreprendre sans réflexion ou sans prudence ; alors que le courage est défini comme la prise de conscience de risques dans la réalisation d'une action.
Un homme sage ni ne se laisse gouverner, ni ne cherche à gouverner les autres : il veut que la raison gouverne seule, et toujours.
Le mot courage se définit comme « la force mentale ou morale de… persévérer et de résister au danger, à la peur ou à la difficulté » (Merriam-Webster's Collegiate Dictionary, 11e éd., 2003, « courage », italiques ajoutées).
Quand on dit “bon courage”, ou quand on se l'entend dire, on se dit que c'est la sympathie incarnée, que notre interlocuteur semble de tout cœur avec nous. C'est si bon de l'entendre et de se dire qu'on est soutenu. Sauf qu'en fait, l'interlocuteur, eh bien il n'est plus là au moment de l'action.
Quelle différence ? Pour faire simple, disons que le courage, c'est faire malgré la peur. Ainsi, le contraire du courage est l'évitement : je trouve une excuse pour ne pas faire ce qui me fait peur. Alors que recourir à la volonté, c'est faire malgré le manque d'envie (ou de ne pas faire malgré l'envie).
Pour Platon, le courage est « une fermeté réfléchie », c'est-à-dire « une fermeté secondée par la réflexion » (Lachès, 190d-193d).