Il existe 3 types de rayonnements radioactifs : α (alpha), qu'une feuille de papier peut arrêter. β (bêta), qu'une feuille d'aluminium peut arrêter. γ (gamma), pour lequel il faut une forte épaisseur de plomb ou de béton pour l'arrêter.
Comment s'en protéger ? Pour se protéger du rayonnement béta, une simple feuille d'aluminium de quelques millimètres suffit. On peut également utiliser une feuille de verre ou un écran d'un centimètre de plexiglas, qui permet d'arrêter une majorité des particules bêta.
La première étape de la mise en stockage en surface consiste à conditionner les déchets sous forme de colis, c'est-à-dire qu'ils sont enfermés dans un conteneur en acier ou en béton après avoir subi différents traitements : incinération, compactage, vitrification, etc.
Trois types de protection
La durée d'exposition aux rayonnements est contrôlée dans les zones exposées. La nocivité des rayonnements dépend de la dose reçue, qui augmente avec la durée d'exposition. Des écrans de protection en plomb, en métal ou en béton d'épaisseur adaptée stoppent les rayonnements.
Le masque de protection FFP3 Medisafe
C'est l'appareil idéal pour se protéger des très fines particules, dont l'amiante, des fumées et des aérosols toxiques et nocifs. Il protège aussi des substances cancérigènes et radioactives. Vous pouvez également le porter pour une protection optimale contre les virus.
Dans les installations nucléaires, des murs et parois en béton, en verre et en plomb permettent de confiner les matières radioactives. Ils protègent les travailleurs dans leurs tâches quotidiennes des rayonnements. De plus, ces personnels respirent une atmosphère contrôlée grâce à des radiamètres.
Une partie des déchets radioactifs de faible activité (peu radioactifs) sont traités puis stockés sur les deux sites de stockage de l'ANDRA dans l'Aube. Il s'agit de plusieurs grands entrepôts situés en surface, où sont entreposés les déchets radioactifs de faible et de moyenne activité.
Les déchets dits « à vie longue »
représentent 10 % du stock total de déchets radioactifs et concentrent 99,9 % de la radioactivité totale ; perdent leur radioactivité sur des durées supérieures à 31 ans et demeurent actifs pendant plus de 300 ans voire des milliers d'années pour les plus radioactifs.
Grosso modo, l'idée consiste à bombarder le combustible de neutrons qui, en percutant les noyaux, les brisent en noyaux plus petits. En plus de dégager de la chaleur, ce manège produit de nouveaux neutrons qui vont entretenir la réaction nucléaire.
En cas d'alerte nucléaire, le gouvernement français recommande de : Se mettre rapidement à l'abri dans un bâtiment en dur. Se tenir informé via les médias et les réseaux sociaux. Ne pas aller chercher les enfants à l'école.
Mettez-vous à l'abri dans un bâtiment en dur, fermez portes et fenêtres et coupez la ventilation. Si vous êtes dans un véhicule, gagner un abri (immeuble, logement..) le plus rapidement possible. Un véhicule n'est pas une bonne protection.
Éloigner tant que possible les personnes de la source des rayonnements : l'intensité des rayonnements ionisants diminue avec le carré de la distance. Diminuer au maximum la durée d'exposition aux rayonnements. Placer entre la source et les personnes exposées un ou plusieurs écrans/blindages de protection.
Suite aux opérations de recyclage, 96% du combustible nucléaire usé (95% d'uranium + 1% de plutonium) peut être réutilisé pour fabriquer de nouveaux combustibles qui fourniront à leur tour de l'électricité.
Phase 1 : la mise à l'arrêt définitif
La première phase comprend le déchargement du combustible, la vidange de tous les circuits puis la mise à l'arrêt définitif de la centrale avec le démontage des installations non nucléaires qui sont définitivement mises hors service.
Sur les 56 réacteurs nucléaires en service que compte la France, 31 étaient arrêtés lundi 5 septembre : 16 pour maintenance ou maintenance courante, 14 pour des contrôles relatifs au problème de corrosion sous contrainte et deux pour économie de combustible, « afin d'optimiser leur disponibilité cet hiver », précise ...
En effet, les éléments radioactifs les plus dangereux ne devraient atteindre leur demi-vie que dans 900 ans et il faudrait théoriquement 48 000 ans pour que le reste de la radiation s'épuise.
Nous pouvons citer la vétusté et la faiblesse de la protection des centrales, le (non) traitement des déchets radioactifs, l'extraction de l'uranium et ses méfaits sur les populations locales, les risques de prolifération et l'utilisation de déchets radioactif dans des armes sales, le transport de ces matières sur les ...
Si un noyau d'atome contient trop de neutrons et de protons, il est instable. Pour retrouver sa stabilité, il éjecte des neutrons et des protons. Il émet alors des particules, c'est-à-dire de l'énergie, et des rayons, c'est ce qu'on appelle la radioactivité.
Au contraire, produire de l'électricité avec la fission nucléaire n'émet presque pas de CO2 ou de pollution aux particules fines. On dit que l'électricité nucléaire est « bas carbone ». Concrètement, aujourd'hui, l'électricité nucléaire est parmi celles qui produisent le moins de CO2 sur l'ensemble de son cycle de vie.
En France, le stockage des déchets nucléaires s'effectue dans les centres de stockage des déchetscentres de stockage des déchets radioactifs définitifs de l'Aube (Soulaines et Morvilliers), du Gard (Marcoule) et de la Manche (cap de la Hague). Il s'agit de zones hautement sécurisées.
L'uranium est un métal assez répandu dans le sous-sol de la Terre. Il est contenu dans des minerais, qui sont extraits de gisements à ciel ouvert ou en galeries souterraines. Ces gisements se trouvent essentiellement en Australie, aux États-Unis, au Canada, en Afrique du Sud et en Russie.
Il faut pour cela utiliser des matériaux étanches: scotch, drap mouillé, mastic à prise rapide, planche ou film plastique, couper la ventilation et le chauffage, qui favorisent les mouvements d'airs. Le mieux est évidemment de pouvoir se réfugier dans les sous-sols.
Le sel iodé contient quant à lui 15 à 20 mg d'iode par kg. Pour absorber autant d'iode que dans un comprimé d'iodure de potassium, il faudrait donc ingérer 4.97 kg de sel dosé à 20 mg d'iode par kilogramme.
L'envoi dans l'espace
Un risque dont la désintégration au décollage de la navette Challenger, en 1986, puis celle, lors de son retour sur Terre, de la navette Columbia, en 2003, ont montré qu'il n'avait rien d'hypothétique. Ajouté à un coût prohibitif, ce danger a conduit à l'abandon du programme.
Parce qu'ils concentrent la radioactivité, les déchets radioactifs sont dangereux et peuvent présenter un risque pour la santé. Ils doivent donc être pris en charge de manière spécifique et isolés de l'homme et de l'environnement aussi longtemps qu'ils présentent des risques.