Le contrôle interne peut être défini comme l'ensemble des processus de sécurité mis en place par une entreprise pour atteindre ses objectifs, assurer sa conformité aux lois et règlements et limiter les risques de fraude.
Au sein d'une entreprise, le contrôle interne est essentiel. Celui-ci permet à l'entreprise d'optimiser la gestion de l'ensemble des processus qu'elle a mis en œuvre pour atteindre ses objectifs. Il permet aussi de réduire les erreurs, les accidents et les risques de fraude.
Son objectif est double : assurer la protection, la sauvegarde du patrimoine et la qualité de l'information ; assurer la conformité par rapport aux lois et aux règlements ; et également d'assurer l'application des instructions de la direction en vue d'améliorer les performances de l'entreprise.
Deux types de contrôle sont possibles : le contrôle sur place qui se déroule dans les locaux de votre entreprise ; le contrôle sur pièces qui se déroule dans les locaux de l' Urssaf ou de la CGSS .
Tous les acteurs de l'entité sont impliqués dans le système de contrôle interne : les organes de surveillance (ministre et cabinet, comités exécutifs, de direction, des risques, d'audit…), les organes exécutifs (la direction générale, les directeurs et tous les agents).
- Des risques patrimoniaux : ne pas préserver le patrimoine humain et physique de l'entreprise et ne pas assurer son renouvellement. - Des risques liés à la fiabilité de l'information opérationnelle, économique et financière : élaborer des états financiers erronés, s'appuyer sur des bases non fiables pour décider.
Le contrôle interne est un processus interne à l'entreprise et continu, mis en place au sein de toutes les activités d'une entreprise. Il ne s'agit pas d'un service ou d'une activité à part entière. L'audit interne en revanche est une activité qui a lieu à postériori et de façon ponctuelle.
Sont concernées les faiblesses significatives de contrôle interne qui sont caractérisées par l'absence ou l'incapacité d'un contrôle nécessaire pour prévenir, détecter ou corriger des anomalies dans les comptes du fait de sa conception et de son fonctionnement.
Par exemple, le contrôle interne utilise peu les chiffres comptables de l'entreprise, alors que le contrôle de gestion, lui, est en lien étroit avec la comptabilité et manie les chiffres quotidiennement.
Elle s'appuie sur les trois leviers du contrôle interne : - la définition et l'organisation des tâches, des acteurs et des contrôles ; - la documentation des procédures ; - la traçabilité des opérations.
Qualités et compétences nécessaires
L'auditeur interne doit avoir beaucoup de sens critique allié à d'excellentes capacités d'observation, d'analyse et de synthèse. Ses qualités relationnelles se fondent sur son écoute, son sens du dialogue et son aptitude à communiquer diplomatiquement.
Quel est le rôle d'un Auditeur interne ? Le rôle de l'auditeur interne est d'examiner toutes les procédures de l'entreprise en interne afin d'en améliorer le fonctionnement, la productivité et les résultats.
Les limites du contrôle interne Comme tout système de contrôle, le contrôle interne ne peut fournir une garantie absolue que les objectifs de la société soient atteints, mais donne une assurance raison- nable quant à leur réalisation.
L'auditeur analyse les process de l'entreprise (documents, comptes rendus…) alors que le contrôleur de gestion va plutôt raisonner en termes de résultats et de chiffres.
Le tableau de bord est un outil de suivi et de pilotage des performances qui vous permet d'obtenir une vue d'ensemble de l'entreprise.
Figure méconnue de la Renaissance italienne, ce moine franciscain, qui a croisé la route de Léonard de Vinci, a publié en 1494 le premier manuel comptable de l'histoire, popularisant des méthodes mises en pratique de longue date par les marchands vénitiens.
Ce qu'on appelle en comptabilité “l'état de rapprochement bancaire” permet de rapprocher, à une même date, le solde du relevé bancaire avec le solde du compte en banque.
La comptabilité remplit 3 fonctions principales : Compter ; Analyser ; Communiquer.
Il existe trois types d'audits principaux: Première partie (réalisé en interne), Deuxième partie (par un consultant, un client) et tierce partie (organisme de certification ou accrédité, indépendant).