1. Disposition en ordre inverse de deux phrases syntaxiquement identiques, formant une antithèse ou constituant un parallèle. (Exemple Un roi chantait en bas, en haut mourait un Dieu.)
Le chiasme est une figure de style qui assemble des éléments fonctionnant en miroir : à un adjectif et un nom, répondent un nom et un adjectif par exemple. Il repose souvent sur le modèle BA/AB où A peut être un nom et B un adjectif et inversement.
Le chiasme (se prononce kiasme) est une figure de style qui consiste à disposer au moins 2 éléments, par exemple l'adjectif + le nom rude journée, en miroir avec au moins deux autres éléments correspondants, par exemple le nom + l'adjectif travail fructueux.
On la différencie du parallélisme dit de construction en ce sens que ce dernier ne procède pas par symétrie ou inversion mais est la répétition d'une même structure syntaxique. Le chiasme correspond au schéma de type ABBA, le parallélisme au schéma de type ABAB.
Voici des exemples : Je chante ma joie, je pleure ma peine. (Ici, on retrouve le même type de phrase, construite de la même façon. Les mots ne sont pas les mêmes, mais les phrases sont de la même longueur et contiennent des mots appartenant aux mêmes groupes.
Figure de style qui réunit deux mots en apparence contradictoires. (Exemple : un silence éloquent.)
N.B. Pour former un oxymore, les mots de sens contraire sont toujours accolés, tandis que l'antithèse ne fait que les unir au sein d'une même proposition.
Figure de style réunissant deux termes antinomiques (opposés, de sens contraire). Exemple : Un "silence assourdissant" est un oxymore. Tout comme la citation de Voltaire : "Le superflu, chose très nécessaire."
« C'est malin ! », pour signifier au contraire que c'est complètement idiot. « Cet honnête homme », pour exprimer que c'est un fripon. « C'est la vie de château, pourvu que cela dure ! », alors que les conditions de vie sont difficiles.
L'accumulation crée de l'amplification par une énumération de mots, de groupes de mots ou de phrases. Cette figure génère un effet de profusion.
Le parallélisme (substantif masculin), du mot français parallèle, est une figure de style qui consiste en la répétition d'un segment phrastique semblablement construit et d'une longueur similaire ; la figure se fonde donc principalement sur la juxtaposition et sur la coordination de deux syntagmes, de deux phrases ou ...
Le terme euphémisme exprimant le fait d'atténuer l'expression de faits ou d'idées dans le but de les rendre plus doux, plus recevables, il a pour antonyme le terme hyperbole.
Quand le pléonasme n'ajoute rien à la force ou à la grâce du discours, il est dit « vicieux ». On distingue, ainsi qu'il est mentionné plus haut, le pléonasme sémantique et le pléonnasme syntaxique. Pour éviter toute superfluité de mots, on doit : se garder d'employer dans la même phrase des adverbes de sens identique.
Atténuation dans l'expression de certaines idées ou de certains faits dont la crudité aurait quelque chose de brutal ou de déplaisant. (Exemple : il s'est éteint, il est parti pour un monde meilleur, etc., à la place de « il est mort ».)
Une métaphore est une figure de style qui consiste à désigner une idée ou une chose en employant un autre mot que celui qui conviendrait. Ce mot est lié à la chose que l'on veut désigner par un rapport de ressemblance.
En rhétorique, un oxymore ou oxymoron, est une figure de style qui vise à rapprocher deux termes (le plus souvent un nom et un adjectif) que leurs sens devraient éloigner, dans une formule en apparence contradictoire, comme « une obscure clarté » (Corneille).
En général, la première position (la thèse) est celle d'un auteur ou d'une doctrine donnés, sur un sujet donné, que votre professeur précise dans ses directives; l'antithèse, c'est une position contraire ou différente sur ce même sujet. Quant à votre position, elle devrait apparaître dans ce qu'on appelle la synthèse.
Expression d'une idée par une métaphore (image, tableau, etc.) animée et continuée par un développement.
● «Monter en haut»
Le verbe «monter» indique toujours l'action de se déplacer de bas en haut. Et c'est inéluctable. De la même façon, «descendre en bas» ne se dit pas.
► Ce sont l'hyperbole, l'anaphore, la gradation, la répétition, l'accumulation et la paronomase.
Hyperbole = Exagération de la réalité de façon à frapper l'imagination. Exemple : "Il n'avait pas UN camarade, Mais des millions et des ... HYPERBOLE : Exagération de langage. EXEMPLE : Je vous l'ai déjà répété cinquante millions de fois.
Ainsi, la phrase « Je meurs de faim » est une hyperbole. Hypotypose (féminin) : L'hypotypose est une figure qui se fonde sur l'animation d'une description et qui est destinée généralement à faire voir au lecteur quelque chose. L'hypotypose permet de se représenter une scène ou un objet.
Contrairement à l'euphémisme, avec lequel elle est souvent confondue et qui connote négativement ou renvoie à un référent désagréable sans utiliser le terme adéquat, la litote renforce l'information. Elle « a une orientation de valeur inverse de celle de l'euphémisme, qui cherche à amoindrir l'information. »
C'est un mode d'expression aussi fréquent dans la langue littéraire que dans le langage familier. Dans celui-ci, la figure est parfois involontaire comme dans l'expression « monter en haut » et cette faute devient une périssologie. Le contraire du pléonasme est l'oxymore.