L'article 606 du Code civil précise que : « Les grosses réparations sont celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et des couvertures entières. Celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en entier. Toutes les autres réparations sont d'entretien. »
Les travaux d'entretien et de réparations courantes
Il doit entretenir les lieux. Ainsi, il supporte les travaux liés à l'occupation des locaux. Par contre, les travaux occasionnés par la vétusté, la force majeure ou un vice de construction sont à la charge du bailleur.
Le bail professionnel est essentiellement destiné aux professions libérales réglementées (experts-comptables, médecins, vétérinaires, architectes, avocats...) ou non réglementées (comme les conseils en gestion, consultants...). Le contrat de bail professionnel doit obligatoirement être écrit.
Depuis l'entrée en vigueur de la loi Pinel du 18 juin 2014, les travaux de mise aux normes incombent obligatoirement au bailleur dès lors qu'il s'agit de grosses réparations au sens de l'article 606 du Code civil.
Avoir au moins 2 sorties suffisamment grandes, toujours pour permettre une évacuation. Disposer de sorties adaptées s'il y a des espaces isolés au sein de ce local. Être composé de matériaux et d'éléments de construction résistants au feu. Eclairer par un système électrique et être pourvu d'un éclairage de sécurité
Peut-on vivre dans un local commercial ? Oui, c'est possible. À ce titre, il existe des situations dans lesquelles le local est dit mixte. C'est-à-dire que le bien immobilier dispose d'une partie destinée à un usage résidentiel, et d'une autre destinée à l'activité professionnelle.
Qui paye la taxe foncière dans le cadre d'un bail commercial ou professionnel ? En principe, le paiement de la taxe foncière repose sur le propriétaire du bien loué.
Un bail commercial est obligatoirement conclu pour une durée déterminée d'au moins 9 ans, alors qu'un bail professionnel doit être conclu pour une durée de 6 ans minimum.
Lorsque l'entrepreneur souhaite prendre des locaux en location pour l'exercice d'une activité non commerciale, il aura la possibilité de conclure un bail professionnel. Le bail professionnel est beaucoup plus souple et laisse d'avantage de libertés aux parties pour fixer les règles de fonctionnement de la location.
L'article 606 du Code civil précise que : « Les grosses réparations sont celles des gros murs et des voûtes, le rétablissement des poutres et des couvertures entières. Celui des digues et des murs de soutènement et de clôture aussi en entier. Toutes les autres réparations sont d'entretien. »
Le propriétaire doit entretenir les toitures, murs extérieurs et menuiseries et effectuer les gros travaux (pas l'entretien) sur les systèmes électriques, la plomberie, le changement du chauffe-eau et de la chaudière entre autres.
La durée légale du bail professionnel est de 6 ans comme le prévoit l'alinéa premier de l'article 57-A de la loi du 23 décembre 1986 : « Le contrat de location d'un local affecté à un usage exclusivement professionnel est conclu pour une durée au moins égale à six ans. Il est établi par écrit (…) ».
Le bailleur doit fournir au locataire un logement décent, c'est-à-dire un logement en bon état de fonctionnement disposant d'équipements offrant un confort minimal, qui ne met pas en danger la santé et la sécurité du locataire.
145-17 et suivants du Code de commerce, lorsque le bailleur refuse le renouvellement du bail, il est tenu de payer au locataire une indemnité d'éviction égale au « préjudice causé par le défaut de renouvellement du bail » (C.com L 145-14).
Informations Rapides · 22 juin 2022 · n° 158. Au premier trimestre 2022, l'indice des loyers commerciaux est en hausse de 3,32 % sur un anIndice des loyers commerciaux (ILC) - premier trimestre 2022. Au premier trimestre 2022, l'indice des loyers commerciaux s'établit à 120,61.
Il incombe donc au bailleur et au preneur du local professionnel de s'accorder sur la répartition des dépenses en insérant une clause spécifique dans le contrat de location.
Il est interdit pour un propriétaire de reporter le paiement de la taxe foncière au locataire. C'est la loi du 6 juillet 1989 sur les baux d'habitation qui a fixé cette règle. En revanche, le propriétaire peut imputer au locataire d'autres taxes comme la taxe de prélèvement d'ordures ménagères.
Lorsque votre locataire vous donne son congé, vous devez donc lui demander de vous présenter ses quittances de taxe d'habitation. S'il ne peut les produire ou s'il déménage sans donner de préavis, vous avez 3 mois pour informer le comptable du Trésor du départ de votre locataire.
Le locataire (appelé preneur) peut résilier le bail commercial à la fin de chaque période triennale (c'est-à-dire après 3, 6 ou 9 ans). Il peut aussi demander la résiliation à tout moment dans certains cas.
Un entrepreneur peut décider d'habiter dans son local commercial et le faire en toute légalité. Pour avoir l'autorisation de la loi, il doit être disposé à effectuer des travaux d'aménagement de manière à changer l'usage du bien.
La confusion entre local professionnel et local commercial est courante. Pourtant, le premier est destiné à l'exercice d'une activité libérale ou pour des locaux de bureaux tandis que le second est voué à une fonction commerciale, industrielle ou artisanale.
Les cas particuliers de changement d'usage
Dans certaines villes, le propriétaire doit demander une autorisation temporaire de changement d'usage. Il en va ainsi dans les communes de plus de 200.000 habitants et les villes en « zone tendue » de plus de 50.000 habitants.
L'obligation de payer le loyer ; L'obligation d'utiliser les lieux conformément à leur destination ; L'obligation de réaliser les travaux prévus dans le contrat et d'entretenir les lieux ; L'obligation de restituer les lieux en bon état à l'issue du bail.