Ce châtiment, il faut le subir en ce monde ou en l'autre. Le fait qu'on peut acquitter sa dette en ce monde prouve qu'il s'agit d'une peine temporelle et non de la peine éternelle. Cette peine a pour but d'apaiser Dieu ; elle constitue donc une satisfaction proprement dite.
Dans la doctrine de l'Église catholique, une indulgence est la réduction (indulgence partielle) ou l'annulation (indulgence plénière) du temps de Purgatoire que doit faire l'âme d'un croyant dont les péchés ont été pardonnés par Dieu, avant l'entrée au Paradis.
Pour gagner cette Indulgence, il faut avoir un Chapelet de cinq à six dixaines : il doit être béni par un Prieur de l'Ordre des Brigittains. 2. Il faut réciter les trois premiers Chapelets, suivant les intentions de notre Saint Père le Pape.
Le moine Martin Luther rédige contre les indulgences ses 95 thèses qu'il afficherait selon une légende le 31 octobre 1517 sur la porte de l'église de Wittemberg.
Cet acte, cette fois privé, consiste à avouer ses péchés à un prêtre ordonné et à recevoir de sa main le pardon de Dieu. Le concile stipule que les fidèles doivent se confesser au moins une fois l'an, à l'occasion de la fête de Pâques, la plus importante pour les chrétiens.
Luther estime que l'achat d'une indulgence ne permet en rien d'obtenir le salut. Plus que les bonnes actions (a fortiori quand on les « achète »), la foi seule assure le salut aux yeux de Dieu. Ses théories dans le domaine spirituel font scandale et se répandent partout en Europe.
1515 : le pape Léon X a besoin de fonds pour construire la basilique Saint-Pierre de Rome. Il décide de développer la vente des "indulgences", ces petits bouts de papier qui, d'après l'Eglise catholique, permettaient aux fidèles de réduire leur temps de purgatoire après leur mort.
Dans ce cas, des qualificatifs comme cruel , impitoyable et vache (dans le registre familier) sont des contraires de l'adjectif indulgent .
Les débuts du protestantisme sont généralement datés du 31 octobre 1517 , le moine augustin allemand et docteur en théologie Martin Luther publie les 95 Thèses dénonçant les travers de l'Église catholique romaine comme la vente des indulgences, et affirme que la Bible doit être la seule autorité sur laquelle repose la ...
Luther, dénonciateur des pratiques de l'Église catholique
Martin Luther est un moine né en 1483 à Eisleben, en Allemagne actuelle. Professeur en théologie, il étudie les textes sacrés, les pratiques de l'Église, et s'interroge sur la question de la vie éternelle.
En octobre 1517, le moine augustin Martin Luther affiche ses 95 thèses contre les indulgences papales sur la porte du château de Wittenberg (Saxe). Cet acte de rupture est considéré comme le début d'un mouvement de réforme, jetant les bases d'une nouvelle religion chrétienne, le protestantisme.
Selon Luther, le salut de l'âme est un libre don de Dieu, reçu par la repentance sincère et la foi authentique en Jésus-Christ comme le Messie, sans intercession possible de l'Église. Il défie l'autorité papale en tenant la Bible pour seule source légitime d'autorité chrétienne.
Jacobus Arminius a défini le péché impardonnable comme le rejet et le refus de Jésus-Christ par une méchanceté et une haine déterminées contre le Christ.
le péché mortel, dont la matière est grave (ex. violence, adultère, vol important...) et qui est commis en pleine conscience et de propos délibéré. Cet acte coupe totalement celui qui le commet de la grâce divine, plaçant ainsi l'âme en état de mort (c'est-à-dire séparée de Dieu) jusqu'à son absolution.
Un moment important dans l'histoire du blasphème est celui où fut inventé le huitième péché capital, le « péché de langue » (peccatum linguae), au milieu du xiii e siècle.
1. Assemblée d'évêques et de théologiens qui, en accord avec le pape, décide de questions de doctrine et de discipline ecclésiastique. 2. Collection des actes d'un concile.
pénitence
Regret d'avoir offensé Dieu, avec la volonté de ne plus recommencer. 2. Mortifications que l'Église impose aux fidèles. (Le carême est un temps de pénitence.)
La volonté de revenir au texte de la Bible devient ainsi une des principales motivations des réformateurs qui seront guidés par le principe du Sola scriptura (« l'écriture seule ») théorisé par les premiers réformateurs protestants autour de Martin Luther. L'adoption de la Réforme a aussi un caractère politique.
Je prie spécialement pendant cette messe pour les prêtres et les vocations : Seigneur, donnez-nous des prêtres, Seigneur, donnez-nous de saints prêtres, Seigneur, donnez-nous beaucoup de saints prêtres. En ces temps de pandémie je prie particulièrement pour les prêtres malades et pour ceux qui vont auprès des malades.
Le concile confirme la liste des sept sacrements dégagée par l'Église à la fin du XIII e siècle : baptême, eucharistie, pénitence, confirmation, ordination, mariage et extrême-onction.
En effet, en diffusant très largement le texte et en attribuant à l'Écriture sainte l'autorité ultime, Luther mettait hors jeu l'autorité des ecclésiastiques, chaque chrétien pouvant, grâce à sa traduction de la Bible, accéder aux sources d'autorité.
Luther se cache au Château de Wartburg pour ne pas être tué par l'Empereur Charles QUINT ou un de ses soldats. Luther est excommunié de l'Eglise et il en court la mort.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
L'Église orthodoxe professe que Dieu se révèle par le témoignage donné par la personne de Jésus-Christ : « Je suis le chemin, la Vérité et la Vie » (Évangile de Jean, 14:6) et par l'inspiration du Saint-Esprit : « Quand deux ou trois se réunissent en mon nom, je suis au milieu d'eux » (Évangile de Matthieu 18:20).
Le lieu de culte traditionnellement utilisé par les communautés protestantes ou évangéliques est dénommé temple (ou parfois église, notamment par les luthériens, par certains réformés et au Canada), toutefois ce n'est ni un lieu consacré ni un lieu sacré.