Lorsqu'un médicament est justifié, la Haute Autorité de Santé recommande la pravastatine ou la simvastatine comme premier choix car ce sont les hypolipémiants les mieux évalués en termes de morts et d'accidents cardiovasculaires.
Une nouvelle classe de médicaments hypocholestérolémiants oraux a été récemment développée. Ils pourraient aider les patients qui ne peuvent pas prendre des statines en raison de leurs effets secondaires, musculaires notamment.
La spiruline, de plus en plus populaire dans les officines, contribue notamment à faire baisser le taux de cholestérol, ainsi qu'à réguler le taux d'insuline chez les diabétiques. Quant aux flavonoïdes, elles sont utiles dans la lutte contre les maladies cardiovasculaires.
L'ézétimibe inhibe l'absorption intestinale du cholestérol. Cette substance est réservée aux cas où les statines seules ne constituent pas un traitement efficace ou suffisamment bien toléré. Dans le premier cas, elle peut leur être associée ; dans le second cas, elle peut remplacer la statine mal tolérée.
Adopter l'huile d'olive, de colza ou de lin, également source de bons acides gras. Consommer quotidiennement des fruits et des légumes, frais et de saison si possible. Boire chaque jour deux grands verres de jus de radis noir, de céleri... Grignoter des graines de courge dans la journée ou à l'apéritif.
L'evolocumab fait partie d'une nouvelle catégorie de médicaments appelés inhibiteurs de la PCSK9. Ceux-ci inhibent l'activité de la molécule PCSK9, qui, ainsi, augmentent la capacité naturelle du corps à éliminer le cholestérol du flux sanguin.
Une étude coréenne montre une régression de l'athérosclérose du cœur, grâce au traitement précoce. Bonne nouvelle pour les patients ayant les artères du cœur partiellement obstruées par des plaques d'athérosclérose: un traitement par statines serait un bon moyen de faire régresser ces plaques.
Les chercheurs ont conclu que les douleurs ou faiblesses musculaires n'étaient probablement pas causées directement par les statines, mais plutôt par l'effet appelé « nocebo », selon lequel les patients sont plus susceptibles de rapporter un effet secondaire s'ils s'attendent à le subir.
Les statines : la pierre angulaire du traitement
Les médicaments les plus fréquemment prescrits pour abaisser les taux de cholestérol font partie d'une classe qui s'appelle les « statines ». Celles-ci bloquent la fabrication du cholestérol par le foie. Elles sont très efficaces pour en réduire les taux dans le sang.
Généralement, les douleurs musculaires disparaissent en quelques semaines après l'arrêt du traitement. Si elles persistent plus de 3 mois, votre médecin vous recommandera alors de consulter un spécialiste pour rechercher l'origine de ces douleurs.
Moment de l'apparition de ces effets secondaires
Les symptômes des myalgies apparaissent en général une à plusieurs semaines après l'instauration du traitement et non un jour après la prise de statines, comme certains patients le rapportent parfois (probable preuve d'un effet placebo).
Un taux de cholestérol inférieur à 189 mg/dL, chez le sujet de plus de 75 ans, doit être un signe d'alarme de pathologies occultes ou de déclin fonctionnel rapide.
paragraphe Suivi de la prise en charge de l'hypercholestérolémie). Les statines constituent la première ligne du traitement médicamenteux de l'hypercholestérolémie isolée, lorsque cela est justifié ; les statines recommandées (meilleur coût-efficacité) sont la simvastatine et l'atorvastatine.
Par rapport à l'atorvastatine, la rosuvastatine a produit un effet environ trois fois plus puissant pour réduire le cholestérol LDL. Il n'y a pas eu d'effet lié à la dose de rosuvastatine sur le taux sanguin de cholestérol HDL, mais dans l'ensemble, la rosuvastatine a augmenté le HDL de 7 %.
► "En cas d'intolérance (surtout musculaire) aux statines, le principal médicament proposé est l'ézétimibe qui agit par un mécanisme différent (bloqueur de l'absorption du cholestérol au niveau intestinal)", reprend le cardiologue.
« Les résultats de l'équipe de Philippe Giral et, dans une moindre mesure, les nôtres suggèrent qu'il est délétère d'arrêter les statines chez les personnes âgées à fort risque. En revanche, chez celles à faible risque, il faut peut-être envisager de les dé-prescrire », postule Philippe Gabriel Steg.
Les statines peuvent parfois provoquer de légers troubles digestifs, des insomnies ou de la fatigue, mais la plupart de ces effets sont bénins et transitoires. Des crampes ou des douleurs musculaires, voire articulaires, sont fréquemment observés (7 à 25% des personnes traitées).
Si la première année, les patients sous statines prennent moins de calories que les personnes qui ne sont pas sous statines, la différence a tendance à disparaitre dans les années qui suivent.
Manger une pomme par jour au moins, est un moyen efficace pour déboucher les artères. En effet, ce fruit permet d'arrêter l'accumulation de plaque dans les artères et de réduire le mauvais cholestérol jusqu'à 40%.
THÉ VERT. Les feuilles de thé regorgent d'un certain polyphénol qui possède d'importantes propriétés médicinales et antioxydantes. Il a été démontré qu'elles protègent contre les maladies cardiaques, le cancer, les lésions cellulaires dues au stress oxydatif et qu'elles favorisent la santé du cerveau.
Effets utiles en clinique
Les statines constituent la première ligne du traitement médicamenteux de l'hypercholestérolémie isolée, lorsque cela est justifié ; les statines recommandées (meilleur coût-efficacité) sont la simvastatine et l'atorvastatine.
Au niveau de l'intestin grêle, cette viscosité permet ainsi de diminuer l'absorption du cholestérol et de réguler la glycémie", explique Alexie Colson, diététicienne-nutritionniste. Les fruits riches en pectine sont la pomme et les agrumes (orange, pamplemousse et citron), mais également l'abricot et la prune.
La simvastatine provoque moins de myalgies que l'atorvastatine. Versus contrôle, le risque de diabète est augmenté sous statine (OR de 1,09 avec IC à 95 % de 1,02 à 1,16) ainsi que le risque d'augmentation des transaminases (OR de 1,51 avec IC à 95 % de 1,24 à 1,84).