Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Durée : Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud.
On distingue trois lieux de rédaction : Bicêtre où le prisonnier évoque son procès, le ferrage des forçats et la chanson en argot. C'est là qu'il apprend qu'il vit sa dernière journée. la Conciergerie qui constitue plus de la moitié du livre.
Le condamné est à la Conciergerie mais il relate son transfert et le trajet qui sépare Bicêtre qu'il a quitté de la Conciergerie où il est. Ce parcours est relaté après coup au moyen de ce qu'il est appelé analepse ou rétrospection.
Victor Hugo a vingt-six ans quand il écrit, en deux mois et demi, "Le Dernier Jour d'un Condamné", roman qui constitue sans doute le réquisitoire le plus véhément jamais prononcé contre la peine de mort. Il n'a ni nom , ni crime défini mais dans six semaines , il sera guillotiné .
5) Marie : fille du condamné, elle a trois ans ; son père lui voue un amour absolu ; mais elle ne reconnaît pas son père dans ce barbu qui l'embrasse. Elle est persuadée que son père est mort. 6) La foule : compatissante et cruelle à la fois, elle assiste à une exécution capitale comme à un spectacle.
Près de neuf exécutions sur dix ont été réalisées dans quatre pays : l'Iran, l'Égypte, l'Irak et l'Arabie saoudite. Selon le dernier rapport d'Amnesty international sur la peine de mort, publié le 21 avril 2021, au moins 483 personnes ont été exécutées dans 18 pays en 2020.
Portée par l'engagement et le discours à l'Assemblée nationale du ministre de la Justice de l'époque, Robert Badinter, la loi du 9 octobre 1981 a aboli la peine de mort en France. Cette loi a renforcé le combat que la France menait de longue date pour la promotion de la dignité humaine.
Il est le seul narrateur, et toute l'œuvre se vit à travers son regard. On ne sait pas grand-chose de lui : on ne connaît ni son nom, ni sa classe sociale, ni son crime, ni son mobile, ni sa ou ses victimes.
Les personnages principaux sont le condamné -le narrateur-. Marie, la fille du narrateur. Les magistrats: Le narrateur les décrit de manière caricaturale. Les gardes-chiourmes: Geôlier sans instruction et sans éducation qui rudoient le narrateur.
(Argot)(Très rare) Condamné à mort pourvu en cassation et en attente de son exécution.
Il s'adresse au narrateur respectueusement, en l'appelant « criminel » comme il l'appellerait Monsieur. Il sollicite une faveur : « Il paraît, pardon, criminel, que vous passez aujourd'hui. Il est certain que les morts qu'on fait périr comme ça voient la loterie d'avance.
Comment les geôliers et les guichetiers considèrent-ils le condamné à mort ? Comme une chose. Comme une crapule.
Lieux : Les grandes prisons de Paris : Bicêtre, la Conciergerie et l'Hôtel de Ville. Durée : Cinq semaines, à partir du moment où le protagoniste est condamné à mort jusqu'au moment où il monte sur l'échafaud. Enonciation, focalisation : Le narrateur est le personnage : utilisation de la première personne.
La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Mouvement.) Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne.
La peine de mort, ou peine capitale, est une peine prévue par la loi consistant à exécuter une personne ayant été reconnue coupable d'une faute qualifiée de « crime capital ». La sentence est prononcée par le pouvoir judiciaire à l'issue d'un procès.
Le dernier jour d'un condamnéHugo, 1829
Sans avenir, le condamné est aussi à peu près sans passé, vivant dans une sorte de présent pur impossible à concevoir comme dans une prison dont les murs se rapprochent. Cet anonymat facilite l'identification du lecteur et l'oblige à prendre position.
Avec ce livre, Victor Hugo prend position contre le peine de mort. Il exprime les sentiments d'un condamné à mort du jour du verdict jusqu'à quelques minutes avant de se faire guillotiner. Étant moi même contre la peine de mort, j'ai vraiment apprécié ce livre.
Tout d'abord, nous verrons que l'écriture lui permet de lutter contre l'ennui. Ensuite, nous montrerons que le journal du condamné a pour but de lutter our l'abolition de la peine capitale. Nous démontrerons enfin qu'écrire lui permet de mieux se comprendre.
Contrairement à une idée répandue, ce n'est pas Christian Ranucci mais Hamida Djandoubi, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, qui est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France.
C'est la dernière personne en Europe à avoir été exécutée au moyen d'une guillotine et le dernier condamné à mort exécuté en France, dans la prison des Baumettes, pour la torture et le meurtre de son ancienne compagne âgée de 21 ans.
Crimes passibles de la peine de mort
Bien d'autres crimes peuvent entraîner des condamnations à mort : le viol, l'enlèvement, l'atteinte à la sûreté de l'État, le terrorisme, l'espionnage, le trafic de drogues, l'incendie volontaire, l'homosexualité, l'adultère.
La Chine demeure le pays qui procède au plus grand nombre d'exécutions. Toutefois, il s'avère impossible d'obtenir des chiffres précis sur l'application de la peine capitale dans ce pays, ces données étant classées secret d'État.
La Chine est le seul pays du monde à disposer de la « peine de mort avec sursis », le condamné est placé en détention et s'il ne commet aucune infraction durant les deux premières années sa peine de mort sera commuée en perpétuité plutôt que mise à exécution. L'âge minimum pour la peine de mort est de 18 ans.
Le 21 décembre 2021, le Premier ministre Fumio Kishida a ordonné la première exécution de son mandat. La pendaison de Tomohiro Kato le 26 juillet 2022 est la deuxième exécution réalisée depuis que Fumio Kishida a pris ses fonctions en octobre 2021.