Dans la grande majorité des cas, le cancer de l'endomètre se découvre devant des métrorragies, qui sont des pertes génitales de sang survenant en dehors des règles chez une femme ménopausée. Ainsi, tout saignement chez la femme ménopausée doit être exploré.
Cette pathologie touche le plus souvent les femmes après la ménopause, l'âge moyen au moment du diagnostic étant de 68 ans. Néanmoins, le cancer de l'endomètre reste le cancer qui se guérit le mieux parmi les cancers gynécologiques.
Le cancer de l'endomètre survient généralement chez des femmes ménopausées âgées de 55 à 70 ans. Les facteurs de risque sont multiples : les principaux sont hormonaux, génétiques ou métaboliques (obésité, hypertension).
Symptômes du cancer de l'endomètre
Chez les femmes plus jeunes, des saignements entre les règles, pertes sanguinolentes en dehors des règles, règles durant plus de sept jours ; Des pertes malodorantes ; Des douleurs dans le bas-ventre ; Une perte de poids inexpliquée.
Une échographie pelvienne, sus-pubienne et endovaginale est réalisée à la recherche d'une hypertrophie endométriale qui impose alors une étude histologique de l'endomètre par biopsie. Le diagnostic de cancer de l'endomètre repose sur l'examen anatomopathologique de la biopsie tissulaire.
Les lésions métastatiques sont rares (moins de 5%) et se localisent principalement au niveau pulmonaire et hépatique. Les métastases cérébrales du cancer de l'endomètre sont très rares, et ne se voient que dans 0,3 à 1,4% des cas [2, 3], il est considéré comme un cancer neurophobe [4].
La prise de contraceptifs estroprogestatifs (pilule anticonceptionnelle, anneau, patch) pendant plusieurs années réduit le risque de cancer de l'endomètre.
Un saignement utérin anormal se produit le plus souvent lorsque le taux d'œstrogènes reste élevé au lieu de diminuer, ce qui est normalement le cas après la libération d'un ovule non fécondé. Ce taux élevé d'œstrogènes n'est pas contrebalancé par un taux approprié de progestérone.
L'adénomyose est usuellement définie comme étant de l'endométriose interne à l'utérus. En fait il s'agit d'une anomalie de la zone de jonction entre l'endomètre (muqueuse qui tapisse l'utérus) et le myomètre (muscle de la paroi utérine) qui va laisser les cellules de l'endomètre infiltrer le myomètre.
Le symptôme le plus courant du cancer de l'utérus est un saignement vaginal anormal. Cela comprend des changements des menstruations (périodes plus abondantes, plus longues ou plus fréquentes que la normale), des saignements entre les règles, des saignements après la ménopause et de légers saignements vaginaux.
Le frottis du col de l'utérus permet de prélever superficiellement des cellules pour les analyser au microscope et/ou de réaliser un test HPV-HR. Cet examen dépiste un éventuel cancer du col de l'utérus.
Le cancer du col de l'utérus est principalement dû à une infection persistante, d'une durée de 10 à 15 ans, par des virus appelés papillomavirus humains (virus du papillome humain ou HPV, abréviation de humanpapillomavirus) à haut risque et transmis par voie sexuelle.
Des douleurs pelviennes peuvent être l'un des symptômes d'alerte d'un cancer du col de l'utérus. "Malheureusement le plus souvent, quand la femme a mal au niveau de la région pelvienne (partie basse du ventre), on est sur un cancer qui est déjà bien avancé", prévient le Pr Carcopino.
L'échographie est très intéressante dans le cadre du cancer, car non seulement elle n'entraîne aucune douleur, mais en plus elle permet de détecter d'éventuelles tumeurs ou métastases, de les localiser avec précision et d'en évaluer le volume.
Après l'examen.
Le résultat est généralement disponible au bout de trois semaines en moyenne (le temps de culture des cellules est un temps incompressible).
Lorsqu'un cancer se développe dans l'endomètre, il touche la paroi intérieure du corps de l'utérus, là où se passe la grossesse. Une tumeur de l'endomètre se forme à partir de cellules normales proliférant de façon anarchique. Une masse composée de cellules anormales se développe alors, ce qui crée la tumeur.
Une trop grande dose de stress, d'angoisse ou d'émotions peut engendrer un dérèglement hormonal et provoquer du spotting en dehors des menstrues. Une fois cette période de stress terminée, les saignements s'arrêtent.
Pratiquée au cabinet du médecin, sans anesthésie, la biopsie de l'endomètre est réalisée grâce à l'insertion par le col de l'utérus d'un tube fin et souple. Celui-ci permet de prélever par succion un petit fragment du corps utérin. L'examen peut générer une douleur le plus souvent modérée et surtout transitoire.
Les indications du curetage sont nombreuses : - pour le diagnostic: anomalie de l'endomètre comme le cancer de l'endomètre, un polype, un trop grand développement (hyperplasie)... - pour le traitement: en urgence, sur des hémorragies, lors d'une fausse couche précoce...
En l'absence d'hormones ou, du moins, à la suite d'une chute importante de leur taux, l'endomètre peut se faire atrophique. C'est notamment le cas avec la prise d'une pilule contraceptive minidosée ou au moment de la ménopause. Parfois, l'endomètre est tellement étroit qu'il peut saigner légèrement : c'est le spotting.
Quand recourt-on à une biopsie ? La biopsie est pratiquée lorsque l'on suspecte la présence de cellules précancéreuses ou cancéreuses, ce qui peut se voir à certains signes, notamment des saignements vaginaux après la ménopause.
Les symptômes caractéristiques du cancer de l'ovaire
Les troubles gynécologiques : perturbation des règles, saignements ou pertes vaginales anormales, tensions dans les seins... ; Les perturbations locales liées à la masse tumorale : les douleurs pelviennes, abdominales, les lombalgies, les envies urgentes d'uriner...
Le cancer responsable du plus grand nombre de décès par cancer chez l'homme reste le cancer du poumon (23 000). Viennent ensuite les cancers colorectal et de la prostate (respectivement 9 000 et 8 000).
L'HÉRÉDITÉ
Il s'agit de familles dans lesquelles ont retrouve des cancers de l'endomètre. Elles représentent environ 15 à plus de 30 % des cas. Elles sont beaucoup plus rares et les spécialistes estiment l'incidence à moins de 5 % des cas. La transmission est soit monogénique soit autosomale dominante.