La dénutrition touche particulièrement les personnes âgées. Avec l'âge, l'appétit diminue alors que les besoins nutritionnels sont aussi importants. La dénutrition peut s'installer, affaiblissant l'organisme et favorisant la perte d'autonomie.
Les personnes âgées :
4 à 10 % chez les personnes âgées à domicile (+ 70 ans) 40 % des personnes âgées sont hospitalisées pour des conséquences de dénutrition. 50 % des personnes âgées hospitalisées sont dénutries.
Afin de prévenir la dénutrition chez ces seniors en baisse d'appétit, il est essentiel d'enrichir leur alimentation pour leur permettre de couvrir leurs besoins nutritionnels. Enrichir, c'est accroître la densité nutritionnelle des plats sans augmenter, voire en réduisant, la taille des portions.
Principaux faits. La malnutrition sous toutes ses formes comprend la dénutrition (émaciation, retard de croissance, insuffisance pondérale), les carences en vitamines ou en minéraux, le surpoids, l'obésité et les maladies non transmissibles liées à l'alimentation.
Les maladies cardiovasculaires, l'hypertension, le cancer, l'hypercholestérolémie et l'atrophie cérébrale sont les principales maladies liées à un manque de nutriments à l'âge adulte.
Les signes de la dénutrition
Un changement d'alimentation suite à un événement (hospitalisation, décès d'un proche, …) Des difficultés pour faire les courses, la cuisine, préparer le repas. Un état de fatigue inhabituel. Une perte de poids au cours des 6 derniers mois.
Les causes de cette perte d'appétit sont multiples : l'isolement social, la perte de goût et d'odorat qui apparaissent avec l'âge, diminution de la sensation de faim, les troubles bucco-dentaires et de déglutition, les traitements médicamenteux au long court, la douleur, les troubles digestifs, les régimes restrictifs ...
Ce déséquilibre alimentaire chez une personne âgée entraîne des conséquences, parfois irrémédiables, sur son état de santé telles que : Une faiblesse générale avec des signes de fatigue et de fragilité pouvant provoquer une perte d'autonomie précoce accompagnée de risques de chutes accrus.
Une perte de poids rapide, récente, involontaire et significative constitue, quel que soit l'âge, un critère diagnostique de dénutrition, si elle est : ≥ 5% du poids habituel en 1 mois (≥ 10% en 1 mois pour une dénutrition sévère) ≥ 10% du poids habituel en 6 mois (≥ 15 % en 6 mois pour une dénutrition sévère)
Un bilan sanguin pour évaluer la sévérité de la dénutrition
Le médecin traitant ou le spécialiste peut prescrire un bilan sanguin ; le dosage de l'albuminémie (l'albumine étant une des principales protéines du sang) est un critère de sévérité de la dénutrition si inférieure à 35 g/L.
La dénutrition est l'état du corps observé lorsqu'il y a un déséquilibre nutritionnel. Le corps reçoit, par l'alimentation, insuffisamment d'énergie, de protéines et de nutriments pour bien fonctionner et couvrir ses besoins.
En l'absence de dénutrition, les besoins protéino-énergétiques sont très probablement couverts par les Apports Nutritionnels Conseillés pour la personne âgée en bonne santé, c'est-à-dire 36 kcal/kg/j et 1 g/kg/j de protéines.
L'objectif de la prise en charge nutritionnelle chez la personne âgée dénutrie est d'atteindre un apport énergétique de 30 à 40 kcal/kg/jour et un apport protidique de 1,2 à 1,5 g de protéine/kg/jour, en sachant que les besoins nutritionnels peuvent varier d'un sujet à l'autre et en fonction du contexte pathologique.
Ainsi, plusieurs plantes peuvent avoir un intérêt en cas de manque d'appétit. Le fenugrec, tout d'abord, soutient le métabolisme et favorise l'appétit. Ensuite, le curcuma stimule l'appétit et l'avoine soutient la santé intestinale et digestive.
Aider à stimuler l'appétit grâce au fenugrec, une plante inscrite à la pharmacopée européenne et traditionnellement connue pour favoriser l'appétit. Favoriser la croissance grâce aux vitamines B et D et au Zinc.
Le maintien de l'hydratation artificielle (même par voie sous cutanée) après arrêt de l'alimentation, risque de prolonger la phase agonique. Ainsi, à un certain stade, maintenir l'hydratation artificielle nuit à la qualité de vie du patient.
Elle est avant tout un manque d'apports nutritionnels. C'est ce qu'on appelle la dénutrition exogène. Elle peut également être due à certaines maladies telles que des cancers comme ceux du côlon ou des poumons, des maladies chroniques telles que la mucoviscidose, Alzheimer ou Parkinson. C'est la dénutrition endogène.
Chez l'enfant, la malnutrition peut se manifester par un retard de croissance, des troubles de l'apprentissage (problèmes de concentration), un affaiblissement du système immunitaire et par conséquent une moins bonne résistance aux infections bactériennes et virales.
En tête des facteurs de risque évitables pour la santé, on trouve, par ordre d'importance, le tabac, l'alcool, une alimentation déséquilibrée et l'excès de poids (surpoids et obésité). Une activité physique insuffisante et une durée d'allaitement de moins de six mois jouent aussi un rôle négatif mesurable.
La carence alimentaire dont le terme médical est "carence nutritionnelle" est un apport insuffisant en nutriments pour que le corps soit en bonne santé. Les plus fréquentes sont les carences en vitamine B9, en fer, en magnésium, en vitamine D, en calcium.
Les carences les plus courantes
La carence en magnésium toucherait 23 % des femmes et 18 % des hommes en France. La carence en magnésium provoque stress, fatigue, irritabilité, crampes et spasmes musculaires.