Le vendeur étant tenu, par l'obligation de délivrance, de mettre à la disposition de l'acheteur la chose vendue, celui-ci doit tout d'abord en prendre livraison. Par ailleurs, la vente étant un contrat à titre onéreux, l'acheteur est ensuite tenu d'en payer le prix.
Le vendeur doit mettre la chose vendue à disposition de l'acheteur qui doit, lui, en assurer le retrait. Il s'engage à ce que la chose vendue soit conforme aux stipulations contractuelles, c'est-à-dire à ce qui a été convenu entre les parties lors de la conclusion du contrat.
Lorsque vous achetez sur un site marchand, vous disposez de certains droits : information, rétractation, retour du bien et remboursement… La loi sur la consommation du 17 mars 2014 (loi Hamon) a renforcé les dispositions légales applicables aux contrats signés depuis le 14 juin 2014.
Obligations de l'acheteur dans le contrat de vente
Bien sûr, l'acheteur a aussi l'obligation de payer le prix au jour et lieu prévus dans le contrat de vente. S'il n'a rien été réglé à cet égard lors de la vente, l'acheteur doit payer au lieu et dans le temps où doit se faire la délivrance.
Les obligations principales du vendeur sont au nombre de trois : il doit livrer la chose convenue, s'assurer de la conformité des marchandises à la commande et accorder sa garantie à l'acheteur 2. En contrepartie, l'acheteur s'engage à payer le prix et à prendre livraison des marchandises 3.
Avoir une grande connaissance des produits de sa marque (leur provenance, leurs qualités, leurs matières ou leur prix) Être à même d'argumenter de façon juste et efficace en faveur de sa boutique ou de son enseigne. Reconnaître les différents types d'objection client et y répondre de manière efficace et professionnelle.
Outre la garantie contre les tiers, le vendeur doit également garantir l'acheteur de toute éviction par son fait personnel 26. Le vendeur doit donc s'abstenir de tout acte pouvant menacer les droits de jouissance de l'acheteur.
la clause de réserve de propriété ; une clause limitative de responsabilité (permettant de dégager la responsabilité du vendeur sur la marchandise vendue) ; une obligation de livraison à la charge du vendeur ; des garanties supplémentaires sur les marchandises vendues...
La principale obligation de l'acheteur est naturellement le paiement du prix stipulé dans le contrat. Cette obligation de paiement porte aussi sur les "frais d'acte et autres accessoires à la vente", qui sont à la charge de l'acheteur, selon l'article 1593 du Code civil.
D'une manière générale, le remboursement d'un produit ou d'un appareil acheté, n'est pas une obligation pour le professionnel. Autrement dit, la loi ne prévoit pas le principe d'un "droit au remboursement", un droit de changer d'avis.
Faites appel aux médiateurs de la consommation
Avant de saisir un médiateur, il faut impérativement avoir contacté au préalable le professionnel pour tenter de régler le litige. Une preuve de cette première démarche vous sera demandée par le médiateur.
LA PROCÉDURE D'EXÉCUTION FORCÉE DE LA VENTE
Cette procédure consiste à : – mettre en demeure l'acheteur de signer l'acte authentique dans un délai défini, – faire constater la défaillance de l'acheteur par un procès verbal dressé par le notaire, – saisir le tribunal pour ordonner l'exécution forcée de la vente.
Cependant, le débarras d'un logement avant sa cession est une obligation légale. La loi contraint en effet le propriétaire à libérer les meubles, les objets d'art et les équipements encombrants de la maison à vendre.
Si vous soupçonnez le vendeur d'être un escroc, vous pouvez tenter une action en responsabilité pénale pour escroquerie. Vous pouvez déposer votre plainte : auprès du commissariat de police ou de la brigade de gendarmerie ou directement auprès du procureur de la République ; sur internet-signalement.gouv.fr.
Violence, erreur dans l'appréhension des conditions de la vente, dol ou encore fausses déclarations peuvent par exemple être relevées pour appuyer la rétractation. Vendeur, sachez de plus que si l'acquéreur manque à ses obligations contractuelles, vous pouvez demander l'annulation du compromis.
En réalité, l'article 1108 du Code civil de cette époque énonçait quatre conditions indispensables à la validité de tout contrat : le consentement de la partie qui s'oblige, sa capacité de contracter, un objet certain qui forme la matière de l'engagement, une cause licite dans l'obligation.
Pour qu'un contrat soit valable, il doit respecter quatre conditions : le consentement des parties doit être exempt de vice (erreur, dol et violence), les parties doivent être capables, l'objet doit être certain et licite, la cause doit être licite.
Le vendeur est tenu de la garantie à raison des défauts cachés de la chose vendue qui la rendent impropre à l'usage auquel on la destine, ou qui diminuent tellement cet usage, que l'acheteur ne l'aurait pas acquise, ou n'en aurait donné qu'un moindre prix, s'il les avait connus.
Un professionnel peut refuser de vendre si l'acheteur est mauvais payeur, s'il n'est pas en mesure d'assurer un service après-vente satisfaisant ou encore si le produit ou la prestation de service ne s'adresse qu'à une catégorie de consommateurs.
Quelles sont les qualités indispensables d'un bon vendeur ? Un bon commercial doit avoir une agilité et une souplesse intellectuelle. Le vendeur doit s'adapter à des modes de réflexion différents. Il faut également avoir de l'empathie, une forme de générosité qui rend capable de donner sans forcément recevoir.