On parle alors notamment d'espace vécu ou d'espace de vie, mais aussi d'espace social, d'espace mental, d'espace fréquenté, d'image régionale ou de géographie du comportement...
L'espace géographique est un espace social, produit des groupes humains qui l'organisent et le mettent en valeur pour répondre à des objectifs fondamentaux : appropriation, habitat, échanges et communication, production, recréation...
Un espace. Objet social défini par sa dimension spatiale. Un espace se caractérise par trois attributs fondamentaux : échelle (taille de l'espace), métrique (manière de mesurer l'espace), substance (dimension non spatiale des objets spatiaux). Un espace minimal est un chorotype.
Alors que l'espace est une réalité physique, un réceptacle d'acteurs qui se juxtaposent, le territoire est une qualité qui s'acquiert, un construit social, une organisation complexe particulièrement « fragile ». Le territoire est l'envers de l'espace. Il est un lien avant d'être une frontière (Bonnemaison, 1995).
En géographie et en démographie, l'espace de vie désigne « la portion d'espace où l'individu effectue ses activités. Cette notion englobe non seulement les lieux de passage et de séjour, mais également tous les autres lieux avec lesquels l'individu est en rapport. »
Plus que des catégories d'espaces, l'urbain et le rural relèvent plutôt aujourd'hui de pratiques spatiales, ce qui pousse des auteurs à parler plutôt d'urbanité ou de ruralité, ces notions désignant des rapports à l'espace différents ou des « modes d'habiter ».
Avenue, route, jardin, square, ce sont autant de lieux urbains qui peuvent porter le nom d'espaces publics. Ce sont tous des espaces ouverts et sans restriction d'accès. Le trottoir est un des espaces publics les plus dynamiques en termes d'échanges et de représentativités.
D'après Pierre George et Fernand Verger, le territoire est défini comme un espace géographique qualifié par une appartenance juridique (territoire national), une particularité naturelle (territoire montagneux) ou culturelle (territoire linguistique).
Selon les endroits de l'espace concernés, on le qualifie parfois d'espace cislunaire, interplanétaire, interstellaire (ou intersidéral) ou intergalactique pour désigner plus précisément le vide spatial qui est délimité respectivement par le système Terre-Lune, les planètes, les étoiles et les galaxies.
On parle alors notamment d'espace vécu ou d'espace de vie, mais aussi d'espace social, d'espace mental, d'espace fréquenté, d'image régionale ou de géographie du comportement... Les chercheurs tentent donc de dessiner les limites de différents types d'espaces.
L'espace à dominante rurale, ou espace rural, regroupe l'ensemble des petites unités urbaines et communes rurales n'appartenant pas à l'espace à dominante urbaine (pôles urbains, couronnes périurbaines et communes multipolarisées).
Dans cette optique, l'espace (et son élément, le lieu) n'est plus seulement définissable par des coordonnées mais également par des propriétés attachées à des substances (au sens philosophique). L'espace devient à la fois le contenant et le contenu : c'est l'espace dit « relatif ».
L'espace urbain est l'ensemble, d'un seul tenant, de plusieurs aires urbaines et des communes multipolarisées qui s'y rattachent. Dans l'espace urbain multipolaire, les aires urbaines sont soit contiguës, soit reliées entre elles par des communes multipolarisées.
L'espace : vecteur stratégique de l'avenir.
Dans ce dernier domaine, il possède en effet un potentiel à la fois défensif et offensif, qui peut en faire l'un des principaux vecteurs stratégiques.
GÉOGRAPHIE, subst. fém. A. − Science qui a pour objet la description de la Terre et en particulier l'étude des phénomènes physiques, biologiques et humains qui se produisent sur le globe terrestre; discipline scolaire, universitaire correspondante.
Le plan est la représentation simplifiée d'un espace. La carte permet de transmettre des informations en les localisant dans l'espace.
Les concepts et les processus de la géographie sont présentés et illustrés à travers 16 photos de l'auteur : milieu naturel, humanisation, artificialisation, spatialisation (espace), paysage, milieu géographique. La conclusion insiste sur la nécessité de poursuivre l'inventaire géographique de l'interface terrestre.
Les 4 autres étant la Guyane, la Guadeloupe, la Martinique et la Réunion.
L'Etat et le pouvoir politique
L'Etat selon se définit par des éléments constitutifs, qui sont au nombre de trois : un territoire, une population et un pouvoir politique organisé. Une fois constitué il peut revêtir différentes formes, que ce soit en tant qu'état unitaire ou en tant qu'état composé.
Par convention, les publications statistiques emploient souvent l'expression « France entière » ou « France » pour désigner l'ensemble géographique comprenant la France métropolitaine et les 5 départements d'outre-mer Guadeloupe, Martinique, Guyane, La Réunion et Mayotte.
L'urbain est l'adjectif qui qualifie ce qui est de la ville alors que l'expression rurale réfère à ce qui appartient à la campagne, territoire essentiellement marqué par l'activité agricole et la très basse densité qui en découle.
Un pôle urbain est composé d'une commune-centre et d'une banlieue. La commune-centre est la commune la plus peuplée de l'unité urbaine.
L'étalement urbain est souvent lié à la spécialisation fonctionnelle des espaces (séparation sur le territoire des fonctions de logement, d'emploi et de service) et à la ségrégation spatiale (embourgeoisement du centre-ville, périurbanisation des classes moyennes et « ghettoïsation » des classes les plus pauvres).