Dans le domaine de l'énergie, le terme de biomasse regroupe l'ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d'énergie. Elles peuvent être utilisées soit directement (bois énergie), soit après une *méthanisation de la matière organique (biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant).
Il existe trois formes de biomasse présentant des caractéristiques physiques très variées : les solides (ex : paille, copeaux, bûches) ; les liquides (ex : huiles végétales, bioalcools) ; les gazeux (ex : biogaz).
La biomasse par méthanisation
Les déchets sont d'abord transformés en un biogaz, par fermentation grâce à des micro-organismes (bactéries). Le biogaz est ensuite brûlé. Ce biogaz est proche du gaz naturel et majoritairement composé de méthane.
Une centrale biomasse produit de l'électricité grâce à la vapeur d'eau dégagée par la combustion de matières végétales ou animales, qui met en mouvement une turbine reliée à un alternateur.
Cette biomasse provient de la forêt, de l'agriculture (cultures dédiées, résidus de culture, cultures intermédiaires et effluents d'élevage), de déchets (déchets verts ; biodéchets des ménages ; déchets de la restauration, de la distribution, des industries agroalimentaires et de la pêche ; déchets de la filière bois ; ...
Le système de biomasse conçu par l'inventeur danois Jens Dall Bentzen diversifie considérablement les types de biomasse pouvant être utilisés comme combustibles, tout en réduisant les émissions concomitantes et en augmentant l'efficacité énergétique globale.
Disponible partout, l'énergie de la biomasse est inépuisable. Les déchets étant produits par chaque espèce vivante, leur disponibilité est donc illimitée. Ce dernier point est un atout considérable par rapport aux ressources énergétiques fossiles, comme le pétrole ou encore le charbon.
La biomasse est l'ensemble des matières organiques pouvant devenir des sources d'énergie. Elles peuvent être utilisées soit directement (bois énergie) soit après une méthanisation de la matière organique (biogaz) ou de nouvelles transformations chimiques (biocarburant).
Principaux producteurs. En 2018, les trois plus grands producteurs d'électricité à partir des bioénergies dans le monde sont les États-Unis (59,5 TWh), la Chine (90,1 TWh) et le Brésil (53,9 TWh).
On distingue deux sortes de biomasse: la biomasse sèche et la biomasse humide. La biomasse sèche dont le bois de feu est la plus ancienne source d'énergie. Les divers déchets ligneux constituent la "biomasse sèche" et sont également appelés "bois-énergie".
La biomasse est, par définition, la part biodégradable de tous les déchets issus de l'agriculture, de la sylviculture et de l'industrie, mais aussi des déchets ménagers. Comme les panneaux solaires, c'est donc une source d'énergie renouvelable, et les ressources en biomasse sont quasiment inépuisables.
Le biogaz peut également être obtenu grâce à un processus de fermentation (appelé "méthanisation") de la biomasse. Ce biogaz peut être brûlé pour produire de l'électricité ou de la chaleur. Après épuration, il peut également être injecté dans le réseau du gaz naturel ou être utilisé pour alimenter les véhicules.
Les énergies renouvelables (EnR) sont alimentées par le soleil, le vent, la chaleur de la terre, les chutes d'eau, les marées… Elles permettent de produire de l'électricité, de la chaleur, du froid, du gaz, du carburant, du combustible.
Les biocarburants sont des carburants de substitution obtenus à partir de la biomasse (matière première d'origine végétale, animale ou issue de déchets). Ils sont généralement incorporés dans les carburants d'origine fossile.
Les organismes vivants sont souvent en grande partie constitués d'eau. Dans certains calculs, la biomasse est donc mesurée en « teneur en matière sèche ». Outre en unité de masse, on l'exprime parfois en nombre d'individus, en calories ou en Carbone organique total (COT).
La pollution par la biomasse est un problème pour la santé de l'être humain. En effet, la combustion de biomasse, tout en respectant l'environnement en termes d'émissions de CO2, libère d'importantes quantités de particules invisibles à l'œil humain.
En effet, les effets de la production de la biomasse sur les milieux naturels sont conséquents : déforestation, culture intensive des végétaux pour les agro-carburants, pollutions dues à l'incinération des déchets [3]..
À l'horizon 2050, la part de l'énergie issue de la biomasse (bioélectricité, biocarburants de transport et de chaleur) pourrait ainsi atteindre 40 %. Les biocarburants (bioéthanol, biodiesel) (3) proviennent de plantes cultivées.
La biomasse estimée correspond au poids anhydre en tonnes par hectare de tous les arbres d.au moins 1,3 m de haut (dhp > 0 cm) du peuplement. Elle est aussi divisée en ses éléments . bois et écorce de la tige, branches et feuillage.
En cause : la hausse des températures et la diminution de la production primaire. Ainsi, si les émissions de gaz à effet de serre suivaient la trajectoire actuelle, la biomasse globale diminuerait de 17 % d'ici 2100 (par rapport à la moyenne des années 1990-1999).
L'énergie hydraulique permet de fabriquer de l'électricité, dans les centrales hydroélectriques, grâce à la force de l'eau. Cette force dépend soit de la hauteur de la chute d'eau (centrales de haute ou moyenne chute), soit du débit des fleuves et des rivières (centrales au fil de l'eau).