Quels désordres relèvent de la garantie décennale ? Les désordres sont de nature décennale lorsque, cachés à la réception, ils compromettent la solidité de l'ouvrage, le rendent impropre à sa destination ou, par extension, compromettent la propre solidité de l'un de ses éléments d'équipement indissociables.
Les dégradations résultant d'une faute intentionnelle, d'une cause étrangère, de l'usure ou de l'usage par le propriétaire n'engagent pas votre responsabilité décennale.
Sont couverts par la garantie décennale, les dommages qui compromettent la solidité de l'ouvrage ou le rendent impropre à son usage par l'affectation de ses éléments constitutifs ou de ses éléments d'équipement. Il peut par exemple s'agir de fissures importantes, de glissement de terrain, d'un défaut d'étanchéité.
Pendant dix ans, vous bénéficiez de la garantie décennale qui couvre les dommages compromettant la solidité de l'ouvrage et des éléments d'équipement indissociables ou qui rendent le logement impropre à sa destination.
La garantie de bon fonctionnement concerne les équipements sanitaires, les appareils de chauffage, les revêtements, les appareils d'éclairage, l'interphone, les portes, fenêtres et volets, les tuyauteries… C'est la responsabilité du promoteur d'engager les travaux de réparation en cas de défaillance.
Elle protège l'ensemble des équipements dissociables d'un ouvrage durant les deux ans qui suivent la réception des travaux. Également appelée "garantie de bon fonctionnement", elle couvre entre autres les portes intérieures, les moquettes, les appareils électriques fournis à la livraison.
Les dommages peuvent être techniques, fonctionnels ou esthétiques. Il peut s'agir de dommages causés à la charpente, aux murs porteurs, à l'isolation, à la toiture, à la plomberie, à l'électricité, aux revêtements, aux menuisières, aux VMC et aux sanitaires, entre autres.
Le maître de l'ouvrage doit uniquement démontrer la présence de désordres et leur lien avec les travaux opérés, sans avoir à apporter la preuve d'une quelconque faute du constructeur.
1) faire parvenir une mise en demeure par courrier recommandé avec avis de réception, à destination du constructeur de l'ouvrage. Vous le sommez alors de réparer les dommages causés sous les meilleurs délais, au titre de la garantie décennale telle qu'elle est prévue aux articles 1792 et suivants du Code civil.
Pour faire jouer cette garantie, vous pouvez faire appel aux compétences d'un avocat en droit de la construction. Sa première mission sera d'adresser par lettre recommandée avec avis de réception une demande d'intervention du constructeur pour faire cesser les dysfonctionnements dans un délai imparti.
Toute personne qui fait réaliser des travaux de construction, d'extension ou de rénovation du gros œuvre (ossature du bâtiment) par une entreprise doit souscrire une assurance dommages-ouvrage (DO).
En principe, c'est le propriétaire de l'ouvrage, au moment du sinistre, qui devrait saisir l'assureur, mais la jurisprudence considère que le souscripteur d'origine peut régulariser une déclaration de sinistre, pour autant qu'il demande à ce que l'indemnité soit versée à l'acquéreur (Cour de cassation, 1re ch.
Les ouvrages de viabilité : les ouvrages de voiries et réseaux divers (VRD) dont la destination est la desserte privative du bâtiment (notion d'accessoire du bâtiment).
La faute dolosive en droit des assurances est un manquement contractuel commis par l'assuré qui vise à annihiler l'aléa inhérent au contrat d'assurance de sorte que le risque devient inéluctable et donc non assurable.
Pour constater les désordres, vous devrez faire appel à un professionnel du secteur afin d'obtenir ensuite gain de cause. Selon la situation, vous aurez à choisir entre un huissier ou un expert en bâtiment. Votre compagnie d'assurance ou le tribunal d'instance le plus proche vous faciliteront la tâche.
La garantie décennale correspond à l'obligation pour les professionnels du bâtiment (constructeurs) de réparer des désordres pouvant survenir dans les 10 ans suite à la réception d'un chantier. Il s'agit donc d'une responsabilité.
Comment savoir si une entreprise a une décennale ? Vous devez demander à l'entreprise une copie de son attestation de garantie décennale. Ensuite contrôler les activités souscrites. De plus vous pouvez appeler l'assureur afin de vérifier que son contrat d'assurance est bien valide.
Pour faire jouer une assurance dommages ouvrage, il faut en premier lieu et dans les plus brefs délais (5 jours ouvrés maximum après avoir constaté le sinistre ou la malfaçon) prendre contact par courrier recommandé avec accusé de réception avec l'assureur pour lui signaler la nature des désordres.
Le maître d'œuvre qui poursuit un chantier malgré le défaut de conformité des travaux réalisés par son entrepreneur engage sa responsabilité, dans les limites de la mission qui lui a été confiée, à l'égard du maître de l'ouvrage.
L'entrepreneur, qui est tenu de livrer au maître d'ouvrage un ouvrage en parfait état, en a la garde jusqu'à la réception des travaux. Il est également responsable du chantier et donc de tous les dommages qui se produiraient avant la réception (Article 1788 du Code Civil).
Le maître d'ouvrage est responsable de la prévention des risques tout au long de l'opération de construction : de la conception du projet à sa finalisation. Il est chargé d'assurer la sécurité de tous les salariés et artisans intervenant sur le chantier.
Elle a une durée minimale de deux ans à compter de la réception du bâtiment par le maître d'ouvrage. En dehors de l'assurance décennale qui peut être nécessaire, une entreprise de peinture bâtiment doit avoir une assurance responsabilité civile ou RC pro valide.
En premier lieu, le « CCAG travaux» prévoit un délai de 3 mois pour lever les réserves puisque l'article 41.5. stipule que « le maître de l'ouvrage peut décider de prononcer la réception, sous réserve que le titulaire s'engage à exécuter ces prestations dans un délai qui n'excède pas trois mois ».
Pendant l'année suivant la réception des travaux, vous bénéficiez d'une garantie de parfait achèvement (GPA). Elle impose à l'entrepreneur de réparer pendant cette période tous les désordres signalés au procès-verbal de réception des travaux.