L'isolement social et la solitude peuvent augmenter les risques de maladie du cœur, d'AVC et de décès précoce. Une étude a révélé que le fait d'être isolé socialement était associé à une augmentation de 60 à 70 % du risque de décès sur une période de sept ans.
La solitude va donc bien au-delà du « mal-être « et est associée à un risque accru de toutes sortes de maladies, allant du simple rhume (ou d'autres infections) à la dépression, en passant par les maladies cardiovasculaires, la démence et le cancer.
La solitude engendre un sentiment de détresse quand on manque de relations sociales ou de contact avec les gens. Les chercheurs affirment formellement que la solitude n'est pas identique à l'isolement social ; l'isolement social signifie en fait que l'on manque de gens pour interagir avec eux.
La situation socio-professionnelle et le manque d'autonomie sont les principaux facteurs de la solitude. La vieillesse, le handicap, le chômage et les bas revenus sont des causes de la solitude.
Être seul peut être mauvais pour notre santé
Trop de temps seul est mauvais pour notre santé physique. Des études ont montré que l'isolement social et la solitude peuvent augmenter la probabilité de mortalité jusqu'à 30%.
Les vrais solitaires sont des personnes qui embrassent le temps passé seul. Ceux qui deviennent violents sont généralement des personnes seules contre leur volonté : ils veulent s'intégrer , ils veulent être aimés et être l'objet de désir. Mais ils ont au contraire été exclus et rejetés.
Si l'on considère ses répercussions sur la santé physique et morale, la solitude subie s'impose comme l'une des grandes maladies du XXIe siècle.
L'étude du phénomène de solitude a permis d'en dégager trois formes : vivre seul. e, être en situation d'isolement relationnel et ressentir un sentiment de solitude. Ces trois formes de solitude augmentent au sein de la population.
En bref, le fait de vivre seul est un facteur de risque d'accident cardiovasculaire mortel, car il augmente les risques d'isolement social. Or l'isolement social est responsable du stress chronique, qui accentue les risques d'accidents cardiovasculaires.
En effet, vivre seul(e) booste la confiance en soi. Car lorsqu'on est avec quelqu'un et qu'un problème (qui nous semble insurmontable) se dresse face à nous, on a tendance à se reposer sur l'autre personne, sans chercher de solution par soi-même. Lorsque l'on vit en solo, nous n'avons pas vraiment le choix.
Les effets néfaste de l'isolement sur le cerveau
Il a été prouvé que l'isolement est aussi dangereux pour la santé que l'obésité, l'alcoolisme et le tabagisme [6]. En plus d'augmenter de 60 % le risque de démence ainsi que de régression cognitive, il est associé à des niveaux supérieurs de dépression et de suicide [7].
Si vous ressentez un vide lorsque vous êtes seul, c'est un signe que vous perdez votre individualité et que vous dépendez des autres pour faire et ressentir. Cela peut nuire à votre estime de soi et à votre sécurité personnelle.
Mais les associations ne sont pas les seules à pouvoir aider quelqu'un en situation d'isolement. Les proches, les amis, les collègues ou même les voisins peuvent intervenir. C'est par le biais d'une écoute attentive, d'un dialogue et d'une relation de confiance que le sentiment de solitude pourra être vaincu.
Aider une personne seule en créant des liens
L'un de vos amis se renferme sur lui-même ? Poussez-le à vous accompagner à une séance de sport. Briser la solitude nécessite d'investir des bribes de temps pour les autres. Une conversation informelle, un éclat de rire partagé, une exposition à deux, une sortie en groupe…
Comment sortir de la solitude
La solitude ponctuelle s'apprivoise en acceptant et en choisissant de passer des moments seuls dans la journée, la semaine ou le mois. Un déjeuner en solo dans un parc, aller au cinéma tout seul, faire une promenade sans être accompagné, etc.
3 choses à retenir pour tirer profit de la solitude : Savoir s'éloigner de temps en temps, pour mieux se retrouver ensuite. Prendre le temps de se faire plaisir à soi, et continuer de s'épanouir en tant qu'individu indépendant. Partager les découvertes faites seul et être curieux de celles de l'autre !
"Je me sens seul": des scientifiques montrent que le cerveau des solitaires fonctionne différemment. SCIENCES – Le fait de se sentir seul a maintenant une explication scientifique. S'il vous arrive souvent d'avoir l'impression d'être abandonné, c'est que vous êtes victime d'une "spirale négative".
S'isoler fait partie de nos besoins physiques et mentaux.
Arguant que la solitude nous aide à réguler nos émotions et peut avoir un effet calmant qui nous prépare à mieux nous engager avec autrui, Thuy-vy Thi Nguyen et ses collègues assurent que «la solitude ne nuit pas vraiment à la vie sociale».
Il y a l'éloignement géographique des siens, l'éclatement des familles, la retraite, la perte d'êtres proches… » À cela s'ajoutent des questions de santé, voire la perte d'autonomie, deux facteurs aggravants.
Ne plus être célibataire à 40 ans passe également par le fait de se mettre à une activité dans laquelle vous vous sentez à l'aise. Le sport par exemple vous permettra de faire d'une pierre deux coups en entretenant votre santé, tout en sculptant votre physique.