La Martinique prénommée autrefois par les Arawaks « Matinino ou Madinina » qui signifie l'île aux femmes était une île qu'ils définissaient comme peuplée exclusivement de femmes guerrières.
Les Arawaks étaient présents environ 100 ans avant notre ère, avant d'être chassés par les Indiens Caraïbes. Ces deux peuples étaient originaires du bassin de l'Orénoque dans l'actuel Vénézuela. La Martinique connait différents noms : Madinina, « l'île aux fleurs » ou Jouanacaera, « l'île aux iguanes ».
Les Kalinagos, Caraïbes, Karibs ou Caribes, sont des populations indigenes originaires du Nord du Venezuela ayant migré vers les îles des Caraïbes vers la fin du IX e siècle de notre ère. Le nom international de « Caraïbes » leur a été définitivement attribué après l'arrivée des Européens dans le Nouveau Monde.
Femme arawak, par Jean-Gabriel Stedman (gravure colorée datée de 1818). Les Arawaks (en espagnol : Arahuacos, Aroüagues dans les écrits français du XVII e siècle) sont des Caraïbes issus de la forêt amazonienne, proches de la culture saladoïde.
Les premières traces des Amérindiens à la Martinique ont été archéologiquement attestées du I er siècle. Ces premiers habitants viennent d'Amazonie et sont de culture saladoïde, du nom du site éponyme vénézuélien de Saladero.
L'histoire jusqu'en 1900.
La Martinique fut découverte le 15 juin 1502 par Christophe Colomb, lors de son quatrième voyage. Elle portait, d'après les naturels, le nom de Matinina ou Madiana, ou Mantinino, qui se serait modifié en celui de Martinique. En tout cas, ce dernier n'est pas dû à la fête de Saint-Martin.
Composée majoritairement de personnes d'origine africaine et de métis comme à la Jamaïque ou en Haïti, elle comprend aussi des individus d'origine européenne et asiatique (notamment du sous-continent indien et du Moyen-Orient).
Les Taïnos, ou Tainos, sont une ethnie amérindienne issue de la tribu mère des Arawaks, qui occupait les grandes Antilles lors de l'arrivée des Européens au XV e siècle.
L'Histoire a démontré que l'arrivée des colons britanniques était en grande partie responsable du massacre des Indiens d'Amérique. Mais ces derniers sont également responsables de la déportation de tribus ayant accepté les habitudes européennes et ont même mené à la quasi-disparition d'une espèce animale.
Les Blancs créoles sont les descendants des premiers colons. Ils sont couramment appelés « Békés ».
Dans les départements, régions et collectivités de la France outre-mer (DROM-COM), le terme Z'oreille (qu'on peut aussi orthographier Zoreilles, Z'oreil ou encore Zorey) désigne un Français métropolitain.
Depuis le Ve siècle avant notre ère, elles étaient habitées par des Amérindiens arawaks, les Taïnos. Les Kalinagos les auraient chassés vers les Grandes Antilles, à Hispaniola et Porto Rico, où ils vivaient encore lors de l'arrivée de Christophe Colomb en 1492.
Aux Antilles françaises, un béké est un blanc créole descendant des premiers colons. Ce terme concerne principalement les descendants originaires de la Martinique mais aussi ceux de Guadeloupe. En Martinique, les békés constituent un peu moins d'un pour cent de la population, soit environ 3 000 personnes.
Ces patronymes et matronymes ont été attribués aux anciens esclaves des colonies françaises lorsqu'ils ont été affranchis ou après l'abolition définitive de l'esclavage en France. Les noms donnés aux enfants étaient souvent les noms de famille de leur mère.
Les Indiens Taïnos, du groupe des Arawaks, sont les premiers habitants de l'île d'Hispaniola, dans les grandes Antilles, partagée aujourd'hui entre Haïti et la République dominicaine.
Les Ciboneys (nom venant de l'arawak signifiant « ceux qui habitent des grottes ») étaient des Amérindiens des Antilles, dans la mer des Caraïbes, qui habitaient entre autres les îles d'Hispaniola et de Cuba.
Quand les Indiens étaient malades, ils appellaient le prêtre ou butios.
Les premières descriptions des possibles ancêtres des créoles antillais sont le fait de missionnaires, de clercs ou de visiteurs blancs qui parlent d'un "baragouin", d'un "français corrompu" utilisé pour communiquer avec les "Sauvages" (Indiens Caraïbes) lorsqu'ils étaient nombreux dans les îles, puis avec les "Nègres" ...
Première colonie française aux Antilles à partir de 1625, Saint-Christophe sert longtemps de point de départ pour coloniser d'autres îles. Occupée par les Britanniques à partir de 1702 pendant la guerre de la Succession d'Espagne (1701-1713), elle leur sera définitivement cédée en 1713.
Le choix du prénom différait selon que les esclaves sont nés en Guadeloupe ou en Afrique, avec plus d'originalité pour les nègres nouveaux que pour les créoles ou natifs. Certains baptisés venus d'Afrique s'appelaient ainsi Passiphique, Ustache, Tranquille, Charlaude, Adeleson ou encore Sarprise.
1 Bernard Hayot, l'empereur de la grande distribution.
Depuis, elle impose ses enseignes dans toutes les Antilles. En Martinique, le groupe détient les magasins Carrefour, Mr Bricolage et Renault, soit 1 600 salariés et 400 millions d'euros de chiffre d'affaires.
C'est à eux que la Guadeloupe doit son nom Karukéra, " l'île aux belles eaux " en langue caraïbe. En novembre 1493, le navigateur espagnol Christophe Colomb débarque à Sainte-Marie, dans l'île qu'il appelle Guadeloupe, en référence au monastère de Santa Maria de Guadalupe d'Estrémadure.
15 septembre 1635 : Pierre Belain d'Esnambuc prend possession de la Martinique au nom de Louis XIII.