Les trois options que nous allons proposer sont les sui- vantes : infl-uer sur l'âge des élèves, imposer des quotas fémi- nins, revaloriser l'image des filles et des femmes.
Première étape : donner aux filles des bases solides, par le biais d'actions de développement de la petite enfance. Les handicaps accumulés tôt dans l'existence sont difficiles à lever mais on peut éviter qu'ils n'apparaissent grâce à des programmes d'éducation destinés au jeune enfant.
La scolarisation des jeunes filles est un élément essentiel de leur accès à l'autonomie économique et un enjeu majeur de développement. Par l'éducation, elles gagnent en connaissances, ce qui influe par exemple sur la mortalité infantile car une fois mères, elles auront les bons gestes pour leurs enfants.
Gestion d'une passerelle d'accueil et d'orientation de jeunes déscolarisés. Accompagnement à la mise en place d'ateliers relais. Analyse des besoins d'un Établissement de Réinsertion Scolaire de proximité afin de proposer un projet de formation pour le personnel, la mise en œuvre d'actions éducatives complémentaires…
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
L' échec scolaire peut également induire des troubles du comportement. L'enfant peut développer des comportements agressifs, voire délinquants. Souvent, celui-ci veut surtout attirer l'attention. L'instabilité engendrée peut constituer un terrain propice aux mensonges, vols et fugues à l'adolescence.
Elle permet de sauver des vies : 190 000 mères pourraient être sauvées si elles achevaient toutes leurs études primaires. Elle garantit des revenus plus élevés : les femmes ayant fait des études du niveau du primaire (partielles ou complètes) gagnent jusqu'à 20 % de plus que celles qui n'ont aucune éducation.
Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
− Assurer un enseignement scolaire aux enfants, soumettre à l'obligation scolaire les enfants d'un certain âge.
Éduquer une fille, c'est éduquer toute une nation
L'intellectuel ghanéen James Emman Aggrey ne s'y pas trompé qui affirmait dès les années 20 : « Éduquer un homme, c'est éduquer un individu. Éduquer une femme, c'est éduquer toute une nation ».
La non-scolarisation des filles ne leur permet pas de sortir de la pauvreté. Cette situation risque de se perpétuer à la génération suivante car une fille non-éduquée ne peut pas comprendre l'intérêt de donner à ses enfants une éducation de qualité.
Prendre des cours de soutien scolaire
Les parents, qui ont pris conscience des difficultés scolaires de leur enfant, font souvent appel à un professeur de soutien scolaire afin de les aider à surmonter ces difficultés et éviter l'échec scolaire.
Se montrer présent et à l'écoute, et non tomber dans une attitude de reproche ou de colère. Lui démontrer du soutien, mais aussi lui exposer les responsabilités qu'implique le fait d'arrêter l'école, et lui dire qu'il devra intégrer le monde du travail et contribuer à la vie familiale.
La lutte contre le décrochage scolaire est une priorité nationale et un enjeu dans le cadre de la "Stratégie Europe 2020". Elle articule prévention et remédiation autour d'un objectif central : faire que chaque jeune puisse construire son avenir professionnel et réussir sa vie en société.
Définition "jeune fille"
n.f. Jeune personne de sexe féminin, dont l'âge indéterminé se situe entre l'enfance et l'adolescence.
L'éducation est une clé du développement durable. Elle permet de sensibiliser les jeunes à propos des dangers liés aux addictions. Ils peuvent alors être informés des risques qu'ils encourent, mais également des moyens de les éviter.
L'instruction est obligatoire pour tous les enfants, français et étrangers, à partir de 3 ans et jusqu'à l'âge de 16 ans révolus. Vous pouvez choisir de scolariser votre enfant dans un établissement scolaire (public ou privé). Vous pouvez aussi demander l'autorisation d'assurer vous-même cette instruction.
Les familles pauvres forment aussi un groupe à risque. Cette non scolarisation de fille a comme conséquence ; les mariages précoces, les grossesses indésirables, la discrimination, leur absence quasi-totale sur la place publique dans la gestion de la chose publique.