Parmi les principales causes ayant retenu notre attention, constatons le problème familial, le statut socioéconomique, le milieu où vivent les enfants, les difficultés scolaires et le redoublement scolaire. Chacune de ces mauvaises situations peut devenir une cause majeure de l'abandon des études.
Pour les filles qui abandonnent prématurément l'école, les conséquences sont graves. Selon un rapport de la Banque mondiale, les pertes de productivité et de revenu tout au long de la vie pour les filles n'ayant pas effectué 12 ans d'études sont estimées entre 15 000 et 30 000 milliards de dollars à l'échelle mondiale.
La non-scolarisation des filles ne leur permet pas de sortir de la pauvreté. Cette situation risque de se perpétuer à la génération suivante car une fille non-éduquée ne peut pas comprendre l'intérêt de donner à ses enfants une éducation de qualité.
Coopérer avec les enseignants pour éviter que son enfant décroche. Pour lutter contre la déscolarisation et l'exclusion, il est important de favoriser une collaboration étroite école-famille. Un dialogue régulier entre les équipes éducatives et les parents d'élèves permet en effet d'éviter l'abandon scolaire précoce.
Réorientation vers une autre classe ou un autre établissement. Mise en place d'un projet personnalisé de réussite éducative (PPRE) Intégration dans un dispositif relais de scolarisation temporaire pour resocialiser et réinsérer le jeune dans un parcours de formation.
De nombreux problèmes théoriques et pratiques se présentent : problèmes méthodologiques, pédagogiques et d'organisation, problèmes économiques et financiers, etc.
Elle améliore la santé et les moyens de subsistance, contribue à la stabilité sociale et stimule la croissance économique à long terme. Elle est aussi essentielle à la réalisation de chacun des 17 objectifs de développement durable.
- les problèmes de nos écoles sont : la majorité des écoles (surtout celles des villages) manquent des bâtiments adéquats, des matériels didactiques et même des cadres qualifiés. Ceux-ci préfèrent travailler en ville où ils trouvent des bonnes conditions de travail.
Les conséquences de la déscolarisation des filles en situation d'urgence. Au lieu d'être en sécurité à l'école pour construire leur avenir, les filles risquent d'être : Mariées de force et enceintes précocement.
Parce que nos méthodes d'enseignement ne sont pas adaptées au fonctionnement du cerveau et de la mémoire. Pour l'auteur, professeur de psychologie cognitive à l'Université de Virginie, nous pouvons aider les élèves à aimer l'école si nous comprenons comment fonctionne leur intelligence.
La première cause de démotivation invoquée par les élèves eux-mêmes – qu'ils soient ou non décrocheurs, d'ailleurs –, c'est l'ennui. « Beaucoup d'élèves s'ennuient à l'école, c'est une réalité et elle n'a rien d'étonnant !
D'après Pauli et Brimer (1971), « l'abandon scolaire ou le décrochage scolaire est le fait qu'un élève quitte l'école avant la fin de la dernière année du cycle dans laquelle il est inscrit ».
Parmi les facteurs de risque les plus importants, on note : des habiletés intel- lectuelles et verbales faibles, l'échec et le retard scolaires, une motivation et un sentiment de compétence affaiblies, des aspirations scolaires moins élevées, des problèmes d'agressivité et d'indiscipline, l'absentéisme ainsi qu'un ...
-L'échec scolaire est une des préoccupations essentielles du ministère de l'éducation nationale car il a des conséquences économiques et sociales. La lutte contre l'échec scolaire ne saurait être qu'une action de longue haleine, et en profondeur dont les résultats ne peuvent être immédiatement appréciés.
Créer une équipe de coordination chargée de lutter contre la violence. Renforcer les connaissances et les compétences de l'équipe de coordination. Élaborer une politique scolaire qui condamne la violence et est appliquée équitablement à tous. Élaborer un plan d'action.
Un enfant en échec scolaire, c'est d'abord un enfant en souffrance. Pour sortir du cercle vicieux qui commence à se dessiner, plusieurs solutions existent. La première et certainement la plus évidente, il est impératif d'instaurer un dialogue avec son ado, sans jugement ni reproche, mais avec bienveillance et écoute.
Une organisation du travail scolaire mise prioritairement au service d'une pédagogie différenciée. Une division équitable et négociée du travail éducatif entre les parents et l'école. Des professions fondées sur des savoirs étayés par les sciences sociales et humaines. Une culture de l'évaluation plus intelligente.
On appelle un "décrocheur" un élève qui quitte ou risque de quitter prématurément le système scolaire sans avoir obtenu de diplôme (CAP, bac pro ou bac). Des établissements ont été créés pour les accueillir, les remotiver et les accompagner vers une reprise d'études et un projet professionnel durable.
Cette partie de la population des « décrocheurs » courre un risque de désocialisation d'autant plus important qu'ils disposent de très faibles ressources familiales. Mais on trouve également parmi ces jeunes la volonté de se réaliser d'une autre manière, en dehors de l'école, et plus particulièrement par le travail.
Déscolarisation par choix de l'enfant à 16 ans. L'instruction n'est obligatoire que jusqu'à l'âge de 16 ans. Dès le jour de son 16e anniversaire, un jeune peut donc décider d'interrompre sa scolarité.