Depuis quelques années, le cyber-harcèlement s'est fortement répandu du fait de l'évolution technologique. Dans la majorité des cas, ce sont les jeunes âgés de 18 à 24 ans qui en sont victimes, souvent sur les réseaux sociaux.
Harceleur utilisant les moyens de communication technologiques (internet, etc.) comme support.
2 - Quels sont les facteurs amplificateurs du harcèlement en ligne ? Le sentiment d'impuissance et de solitude face à son écran empêchera la victime d'appeler à l'aide ou de porter plainte. Enfin, l'éventuel anonymat de l'agresseur peut lui donner un sentiment d'impunité de son côté de l'écran.
les intimidations, insultes, moqueries ou menaces en ligne. la propagation de rumeurs. le piratage de comptes et l'usurpation d'identité digitale. la création d'un sujet de discussion, d'un groupe ou d'une page sur un réseau social à l'encontre d'un camarade de classe.
La principale cause du cyber-harcèlement est l'anonymat qui régit l'utilisation d'internet. Derrière un écran, il devient facile d'insulter ou de harceler. Via l'absence de face à face et la rapidité à laquelle il est possible de diffuser massivement et instantanément, on se sent tout-puissant.
Si votre enfant subit de façon répétée des violences verbales et/ou morales (surnoms méchants, insultes, moqueries, brimades, rejets du groupe…), des violences physiques (bousculades, coups), des vols, il est victime de harcèlement.
Si la plupart du temps, ils s'adonnent à des activités inoffensives, les prises de risque et les cas de victimisation ne sont pas rares pour autant. Un courant de recherche sur la question du cyberharcèlement, voire de la cyberviolence ou cyberagression, s'est développé depuis la fin des années 1990.
Les garçons ont plus de risques de subir un harcèlement physique tandis que les filles sont plus souvent victimes de harcèlement psychologique.
Les jeunes y ont été confrontés davantage que les plus âgés, même si ces derniers ne sont pas à l'abri de ce genre de situations (74% des moins de 35 ans l'ont vécu, mais on enregistre également une proportion de victimes élevée passé cet âge : 59% des 35-59 ans et 47% des 60 ans et plus).
La peine maximale peut aller jusqu'à 3 ans de prison et 45 000 € d'amende si la victime a moins de 15 ans. Si l'auteur est un mineur de plus de 13 ans et la victime a plus de 15 ans, il risque 12 mois de prison et 7 500 € d'amende.
Dans le cadre scolaire, notamment en primaire et au collège, plus rarement au lycée, ces actes sont souvent commis par un groupe d'enfants à l'encontre d'un autre groupe ou d'un enfant seul que les autres considèrent comme différent (en raison de son physique, de sa personnalité, de ses centres d'intérêt…).
harcèlement / harceler / harceleur, harceleuse.
À l'origine, elle se trouve dans la même situation stressante que les autres, mais s'en distancie mentalement, ce qui la rend plus vulnérable encore. Elle en devient une victime facile pour ceux qui, en raison du stress, cherchaient un « souffre-douleur ».
La jalousie et la vengeance sont les motifs les plus évoquées (45%), révèle l'enquête, réalisée entre avril et mai 2021 auprès de 1204 binômes parent-enfant. Les personnes sondées citent aussi à 38% les différences de goûts et de comportements et à 36% les différences physiques et de look.
En cas de cyber-harcèlement, vous pouvez contacter le 3018 par téléphone ou télécharger l'application 3018, gérés par l'association E-Enfance. Au-delà de l'écoute et du conseil pour le prise en charge des victimes, vous pouvez signaler toute situation de harcèlement.
S'il n'est pas traité, il peut avoir des conséquences graves sur la santé physique et mentale et engendrer des problèmes comme les maladies cardiaques, l'insomnie et la dépression.
Ça peut blesser la personne concernée et la bloquer dans ses apprentissages. C'est peut-être un jeu pour le(s) harceleur(s) mais pour la/les victime(s), ce n'est pas un jeu du tout. 1)Ne pas se défendre seul et le dire à un adulte (parents, enseignants, animateurs…)
La cyberviolence touche plus souvent les filles ; 21 % d'entre elles déclarent avoir connu au moins une cyberviolence contre seulement 15 % des garçons.
Le cyberharcèlement est puni de deux ans d'emprisonnement et de 30 000 euros d'amende ; si la victime est un mineur de moins de 15 ans, les peines sont de trois ans d'emprisonnement et de 45 000 euros d'amende.
Le délit de coups et blessures volontaires est une atteinte délibérée à l'intégrité physique d'une personne. Il est passible d'une amende pouvant atteindre 150 000 euros et d'une peine d'emprisonnement de 30 ans.