Lors de la mise en œuvre et pendant la préparation, le béton frais, sans mesures de protection particulières, ne doit pas avoir une température supérieure à +30 °C.
Préparation du béton
Le béton doit être fabriqué à une température maximale de 32°C. Au-delà, il faudra prévoir la mise en place de dispositions spécifiques comme un refroidissement de l'ouvrage.
La mise en œuvre de ces dispositions doit permettre de maintenir le béton à une température minimale comprise entre 15 et 20°c (et surtout ne descendant jamais en dessous de 5°c) pendant sa prise et sont durcissement initial.
Pour couler du béton en hiver, il faut : choisir une composition de béton adaptée aux basses températures : le dosage en eau est réduit et on peut ajouter un réducteur d'eau ainsi que des accélérateurs de prise et de durcissement.
Lorsque le béton frais gèle, les réactions d'hydratation cessent et le durcissement est complètement arrêté. Si le gel intervient avant le début de prise, il provoque uniquement un gonflement, le durcissement reprenant normalement dès que la température redevient positive (vers 5 °C).
1) Le mortier et la maçonnerie doivent être maintenus à une température d'au moins 5 °C au moment de la mise en place et pendant au moins 48 h par la suite. 2) L'utilisation de matériaux gelés dans le mélange de mortier est interdite.
Réaliser un bétonnage se complique dès que la température descend au-dessous de + 5°C et ce pendant plusieurs jours consécutifs. Le fort dégagement de chaleur accompagnant le durcissement rapide du béton avec adjuvants permet une mise en œuvre par temps froid et sous gel jusqu'à -5°C en protégeant le béton du gel.
Elle peut ainsi opposer une bonne résistance aux agressions extérieures et stopper la carbonatation avant qu'elle n'ait atteint les armatures. C'est aussi le premier résultat visé par la cure. La cure doit protéger le béton contre : La dessiccation prématurée provoquée par le vent, le soleil, le froid sec.
En général, on peut décoffrer le béton : Dès le lendemain, quand il fait chaud. Au bout de ~3-4 jours, quand on veut être sûr de son coup. Au bout d'un mois pour les ouvrages spécifiques.
L'élévation de la température favorise l'évaporation. Or pour pouvoir durcir dans les meilleures conditions, le béton doit être préservé de l'évaporation de l'eau qu'il contient. L'évaporation est d'autant plus importante que l'air ambiant est sec, que la température est élevée et que la vitesse du vent est importante.
Le temps froid : Il ralentit la réaction d'hydratation. Au dessous d'environ 5°C, la réaction s'arrête carrément et votre béton ne peut plus sécher. Le temps chaud : Il a l'effet inverse. La chaleur accélère la réaction d'hydratation, mais si celle-ci est trop rapide, le béton peut se fissurer.
Contrairement à de la peinture à l'eau, le ciment ne sèche pas : il prend. Et le ciment peut très bien aussi « prendre » sous l'eau, en milieu totalement immergé. Son durcissement ne résulte en effet pas d'un séchage mais d'une réaction chimique dans laquelle l'eau a un rôle important.
Prévoir une période de cure de 3 à 7 jours et/ou pendant le temps nécessaire pour obtenir 40 % à 70 % de la résistance à la compression spécifiée selon la classe de béton utilisée. > Prolonger la période de cure à l'eau ou maintenir en place les coffrages plus long- temps lors du bétonnage par temps froid. >
la chaleur d'hydratation est la somme de l'enthalpie de formation et de la chaleur dégagée par l'absorption des molécules d'eau adsorbées.
Même quand il est submergé, le mélange béton-eau prend, car il forme une sorte de gel qui piège l'eau nécessaire, mais résiste au délitement. Seule l'utilisation de l'eau salée peut être gênante à long terme, car les ions chlorure emprisonnés lors de la solidification fragilisent la structure du béton.
Deux tests pour déterminer si le béton a bien séché ou pas
Pour le savoir, vous pouvez effectuer 2 tests : un, 7 jours après la pose, et un à 28 jours de séchage. Ces tests sont appelés « tests de compressions ». Pour résumer, 2 jours après la pose de votre béton, seul 20% de la surface est sec.
On utilise un adjuvant hydrofuge de masse liquide (utiliser un hydrofuge liquide garanti sans chlore) que l'on ajoute à l'eau de gâchage du béton ou du mortier lors de sa fabrication.
La fin de prise correspond au moment où la pâte cesse d'être déformable et devient un matériau rigide. Les grains de ciment sont tous solidarisés. Durcissement : La poursuite de l'hydratation se traduit par le durcissement.
La cure du béton est la protection mise en œuvre pour éviter une dessiccation de surface du béton, pour lui assurer une maturation satisfaisante et donc favoriser son bon durcissement.
L'accélérateur de prise Harmony Béton :
Selon les caractéristiques, il faut respecter un dosage allant de 0,5 à 5% du poids total du ciment. Pour garantir la résistance de votre béton, veillez à respecter une quantité d'eau proportionnelle au volume de ciment.
Prévoyez de bétonner tôt le matin, vous éviterez ainsi de mettre en œuvre le béton au moment le plus chaud de la journée (entre 11 heures et 17 heures). Humidifiez les fonds de forme et les coffrages juste avant la mise en place du béton.
Sciez des planches bien droites en considérant la dimension prévue pour la dalle et vissez-les entre elles (à l'aide de vis à bois). Déposer le coffrage au sein de la tranchée et veillez à la mise à niveau du coffrage. Vous pouvez aider le coffrage à tenir en place à l'aide de renforts en bois ou de bardages.