Les effets à court terme se caractérisent aussi par des maux d'estomac, de tête, des vomissements dus à la prise excessive de l'alcool. Dans des cas extrêmes, l'alcool provoque de l'inconscience, des difficultés respiratoires, des pertes de mémoire ou encore des comas.
Les risques chez les jeunes
Les capacités de raisonnement, de planification, d'orientation dans l'espace et la mémoire peuvent être endommagées par l'alcool. Une consommation excessive n'a donc pas uniquement un effet visible sur le fonctionnement de la mémoire mais réduit aussi la concentration.
Toute consommation d'alcool présente un risque pour la santé
Pour d'autres pathologies, l'alcool constitue un facteur de risque. C'est le cas de cancers (bouche, pharynx, larynx, œsophage, foie, sein, cancer colorectal) et de maladies cardiovasculaires (hypertension artérielle, cardiopathie ischémique).
Les effets de l'alcool à long terme. Sur le long terme, l'alcool peut être responsable de très nombreuses maladies : cancers (bouche, œsophage, gorge..), maladies du foie (cirrhose) et du pancréas, maladies du système nerveux et troubles psychiques (anxiété, dépression, irritabilité, etc.), troubles cardiovasculaires.. ...
L'alcool est acheminé jusque dans le cerveau par la circulation sanguine. Seulement, il s'agit là d'une substance dite "psychoactive", c'est à dire qu'elle est en mesure de modifier l'activité du cerveau et s'attaquer directement au système nerveux central.
Tout d'abord, l'alcool tue toujours plus de 40 000 personnes chaque année, selon Santé publique France. Au total, 11 % des décès des hommes et 4 % des femmes seraient liés à l'alcool. Chez les 35-64 ans, l'alcool représente 15 % des décès.
Ce qui a pour conséquences physiques des troubles digestifs, voire des vomissements... Et psychiques : une mauvaise coordination des mouvements, un ralentissement des réflexes, des difficultés de concentration et une perte de contrôle de soi. La consommation d'alcool provoque aussi de fausses sensations.
Une consommation régulière et modérée d'alcool pourrait avoir certains bienfaits pour la santé, en ce qui concerne les maladies cardiovasculaires, le diabète de type 2 et le déclin cognitif chez les personnes âgées. La recherche laisse entrevoir d'autres effets favorables.
Certains facteurs favorisent une consommation d'alcool abusive. Notamment la recherche de sensations fortes et la volonté de repousser ses propres limites, une pression sociale, le souhait de s'intégrer dans un groupe, ou encore une façon de lutter contre un mal-être par rapport à l'école, à la famille ou aux amis.
Selon un rapport de l'OCDE, la consommation excessive d'alcool fait perdre 1 an d'espérance de vie en moyenne, en raison des maladies et accidents qu'elle cause.
A terme, certaines cellules du cerveau vont aussi disparaître, c'est ce qu'on appelle la "perte de tissu cérébral". Elle s'observe clairement à partir d'une consommation journalière de 6 verres d'alcool et est due à la toxicité de l'alcool qui vient détruire les cellules cérébrales.
Pour vous donner un exemple, un verre de whisky à 40° contenant 3 centilitres de whisky renferme 10 grammes d'alcool. Le whisky le plus fort du monde serait le whisky Bruichladdich qui présente un taux d'alcool de 91.2 %.
Pourtant, boire un verre d'alcool tous les jours augmente le risque de développer certaines maladies, dont certains cancers. Pour limiter ce risque et protéger votre santé, il est recommandé : de ne pas boire plus de 2 verres par jour. de ne pas boire tous les jours de la semaine.
Le Code de la santé publique sur les jeunes et l'alcool est précis : « aucune boisson alcoolique ne peut être vendue ou offerte à un mineur de moins de 16 ans », peut-on lire. De même, il est interdit de recevoir dans un débit de boissons un mineur de moins de 16 ans non accompagné d'une personne majeure.
réduire la quantité totale d'alcool bue à chaque occasion. boire lentement, en mangeant et en alternant avec de l'eau. éviter les lieux et les activités à risque. s'assurer d'être entouré de personnes de confiance et de pouvoir rentrer chez soi en toute sécurité
L'alcool est une substance psycho-active: il modifie l'activité du cerveau, nos sensations et notre comportement. Consommer de l'alcool peut, par exemple, provoquer une désinhibition, des troubles de l'équilibre, de la mémoire ou des émotions.
Les réponses avec le Dr Philippe Batel, addictologue :
Le risque alcool pour un homme, c'est boire plus de 21 verres par semaine. Et pour une femme, plus de 14 verres par semaine à condition qu'elle ne soit pas enceinte. Pendant cette période, on recommande l'abstinence. "C'est un risque pour le santé.
Si fumer augmente le risque de cancers par dix, l'association alcool + tabac multiplierait ce risque par 37 (sources www.ligue-cancer.net). L'exposition répétée à l'alcool entraîne des lésions de la muqueuse buccale. En réponse, le corps répare mais en produisant parfois des cellules de mauvaise qualité.
troubles de la vision. mauvaise perception de la distance. détérioration des réflexes. diminution de la coordination des mouvements.
1. Liquide contenant essentiellement de l'éthanol, obtenu par distillation des jus fermentés renfermant du glucose. 2. Toute espèce de boisson obtenue par distillation du vin ou d'un jus fermenté ; eau-de-vie, spiritueux.
Effet bénéfique : la consommation d'alcool (légère à modérée) peut offrir une protection contre les maladies coronariennes aux personnes âgées de 40 ans et plus. L'alcool aide à augmenter le taux de bon cholestérol dans le sang. Par conséquent, il peut contribuer à la réduction de plaques dans les artères.
Certains étudiants boivent pour oublier leurs problèmes
Autres réalités, plus rares mais malheureusement présentes : pour quelques étudiants, consommer de l'alcool permet de combattre une situation négative, telle que le stress, la solitude ou la peur de l'avenir.
L'alcoolodépendance est une addiction à l'alcool sous forme de boissons plus ou moins « fortes ». La consommation répétée de boissons alcoolisées peut prendre différentes formes selon le rythme de consommation et la quantité d'alcool ingérée.