C'est d'ailleurs entre 3 ans et 6 ans que les peurs les plus fréquentes surviennent : peur du noir, peur des monstres et peur des bruits que l'enfant ne reconnaît pas.
De 0 à 8 mois : l'enfant ressent une angoisse de séparation (peur des étrangers ou peur de l'abandon) et a peur des chutes et des bruits. De 8 mois à 1 an : l'enfant ressent une peur des bruits (aspirateur ou téléphone). De 1 à 2 ans : l'enfant ressent une peur des monstres et du noir.
Vers 2 ans, l'enfant prend conscience qu'aller se coucher correspond à un moment de séparation d'avec ses parents. La peur du « noir » va alors se développer. Elle correspond en fait à la peur d'être seul, « abandonné », livré à lui-même avec son imaginaire. C'est en effet la période où l'imaginaire se met en place.
Le premier type de peur concerne la crainte de l'abandon et fait son apparition vers 8-12 mois. En effet, à cet âge, alors que bébé se laissait aller de bras en bras en souriant, il panique soudainement à l'idée de quitter ceux de sa mère.
Un tout-petit réagit parfois en frappant et en hurlant lorsqu'il est frustré par une limite. C'est parce qu'il a encore peu de contrôle sur lui-même et parce qu'il maîtrise mal les mots pour exprimer ses émotions. En grandissant, il apprendra peu à peu à mieux se contrôler.
L'angoisse de séparation est une étape normale du développement des enfants qui survient vers l'âge de 8 mois et se termine vers l'âge de 18 mois.
Là encore, la peur liée à l'angoisse de la séparation joue un rôle important. Il est donc primordial de le rassurer. Vous pouvez lui laisser une petite veilleuse, organiser des rituels que vous répéterez tous les soirs. Mais 2 ans, c'est aussi l'âge où votre enfant découvre le plaisir de s'opposer.
Installez une veilleuse afin de le rassurer.
Mieux vaut lui laisser le choix de l'utiliser ou non. Vous pouvez aussi laisser une lampe de poche dans sa chambre qu'il peut allumer au besoin pour se rassurer. Parlez-lui de vos propres peurs, quand vous étiez enfant et de vos trucs, si vous en aviez, pour les éloigner.
La peur est un sentiment constructif qui aide au développement de l'enfant. Un enfant doit avoir peur pour pouvoir se protéger des dangers réels : éviter le feu de peur de se brûler, éviter de courir de peur de tomber… Mais le plus souvent, il est difficile pour lui de distinguer l'imaginaire de la réalité.
2 à 4 ans : P eur du noir et des c réa tures i m a ginaires (ex. : monstres, sorcières, fantômes) et de personnages c omme les clowns et le père Noël. C'est à cet âge qu'apparaît aussi la peur des orages, des insectes et des animaux comme les chiens et les loups.
Aider l'enfant à affronter ses peurs
-Donnez-lui des ressources, comme par exemple la pierre à se faire des amis ou le spray anti-monstre, pour qu'il puisse se confronter progressivement à ses craintes par lui-même. -Rassurez par votre regard sans crainte et n'hésitez pas à le prendre dans vos bras.
La petite histoire, l'échange sur les bons moments de la journée, le câlin, la chanson ou la boîte à musique, en présence des peluches ou doudous préférés, sont les étapes nécessaires pour préparer l'enfant au sommeil. Ce moment doit être calme et rassurant", explique le Réseau Morphée.
Contrairement aux cauchemars qui résultent d'une anxiété passagère, les terreurs nocturnes sont plus graves et peuvent cacher une angoisse véritable. Survenant généralement au début de la nuit, elles peuvent être particulièrement impressionnantes.
Les cauchemars peuvent commencer vers l'âge de 2 à 3 ans, et sont plus fréquents entre 3 et 10 ans. Ensuite, ils surviennent moins souvent. Ils se produisent généralement en fin de nuit, pendant la phase du sommeil paradoxal. L'enfant se réveille soudainement avec une sensation d'angoisse.
Il existe également ce que Freud appelait les angoisses ou peurs archaïques : peur du noir, des fantômes ou des monstres, des ogres ou des sorcières, de petits animaux comme les souris, les araignées, les insectes, peur de la mort et des blessures… Ces peurs n'ont rien à voir avec la télévision ou les lectures.
La tokophobie est une phobie de l'accouchement. Les phobies se caractérisent par une peur intense et durable ressentie lors de la confrontation à des objets, actes, situations ou idées précises et bien délimitées.
Faire des crises de colère, pleurer, s'opposer, être plus irritable sont des signes d'anxiété. « On confond parfois l'anxiété avec l'hyperactivité parce qu'un enfant anxieux peut avoir du mal à s'autocontrôler, dit Tina Montreuil. Par exemple, il n'arrive pas à rester en place et pousse ses amis à la garderie. »
Elle se caractérise par une période d'angoisse lors de la séparation avec la maman (et parfois du second parent). En pratique, cela se traduit par des pleurs, des cris, de l'agitation et/ou des trépignements dès que la mère s'éloigne de bébé, qu'elle le pose dans son berceau ou le laisse avec quelqu'un d'autre.
Le syndrome de l'abandon se caractérise par une peur perpétuelle à l'idée d'être délaissé(e) ou quitté(e) par l'autre. Elle peut avoir un retentissement dans la vie professionnelle (vis-à-vis de ses collègues ou de sa hiérarchie) et dans la vie personnelle (familles, amitiés, relations de couple).
Le traitement du trouble d'anxiété de séparation repose sur une thérapie comportementale au cours de laquelle des séparations régulières sont systématiquement imposées. Les au revoir doivent être aussi brefs que possible et la mère doit être entraînée à réagir aux protestations de façon neutre.
d'un cauchemar, d'une peur, d'un grand changement dans sa vie (ex. : un déménagement, la séparation de ses parents, l'arrivée d'un petit frère ou d'une petite soeur), d'une période de développement (ex. : apprentissage de la marche).
Quand et qui consulter ? Si votre jeune enfant fait des terreurs nocturnes, pas d'inquiétude. C'est tout à fait bénin même si c'est impressionnant pour les parents. Une consultation avec un médecin spécialiste du sommeil n'est nécessaire que si ces accès sont très fréquents ou concernent des enfants plus âgés.
Les solutions face aux terreurs nocturnes des enfants
Parlez-lui en essayant de le calmer mais évitez de le toucher s'il vous rejette. Si les terreurs nocturnes sont dues à la fatigue, agissez en conséquence et couchez votre enfant plus tôt dans une atmosphère calme, ou faites-lui faire des siestes.
Conseils d'utilisation : Peut être utilisé dès lors que l'alimentation est diversifiée. Agiter avant emploi. Avant 5 ans : 1 cuillère à café avant le coucher. Après 5 ans : 2 cuillères à café avant le coucher.
Calmer votre enfant avant le coucher avec : la musique
Chanter une berceuse à votre enfant ou bien lui mettre une petite musique de fond douce et calme l'aideront à se détendre et à s'endormir plus facilement. C'est là une méthode que tous les enfants aiment, surtout quand ils sont petits.