Il proviendrait de quid pro quo (latin classique juridique signifiant « quoi pour quoi ») signifiant « une chose à la place d'une autre » ; l'expression appartenait originellement au vocabulaire pharmaceutique qui nommait ainsi un médicament pris à la place d'un autre.
Le quiproquo désigne une confusion, le fait de prendre une personne ou une chose pour une autre, et, par extension, le malentendu qui en résulte entre deux personnes. Cette situation est particulièrement exploitée au théâtre où elle constitue un des procédés récurrents du comique dès l'Antiquité.
Erreur qui fait prendre une chose ou une personne pour une autre. Erreur, malentendu.
qui pro quod, qui pro quo ou quid pro quo signifiant « quelque chose pour quelque chose » utilisée notamment dans la lang. de la pharm. pour désigner la substitution, volontaire ou non, d'un médicament à la place d'un autre (Sain.
[Théâtre] Malentendu concernant une personne ou un sujet, utilisé pour créer une situation comique au théâtre. Exemple : Le quiproquo est un terme employé dans le monde du théâtre.
Un quiproquo est un malentendu où l'on prend un être vivant, un objet ou une situation pour une autre. Erreur aux conséquences potentiellement graves dans la réalité, le quiproquo est aussi un type de péripétie fréquemment utilisé dans la fiction.
Le quiproquo est un procédé théâtral bien connu, qui nécessite cependant beaucoup d'habileté de la part de l'écrivain, car chaque phrase doit avoir un double sens pour que locuteur et interlocuteur puissent comprendre les répliques de façon différente et prolonger le malentendu.
Les types de comique
On distingue le comique de gestes (gifles, chutes, mimiques, etc.), de mots (jeux de mots, grossièretés, patois, etc.), de situation (ignorance, quiproquo, etc.), de caractère (personnage stupide, jaloux, etc.) et le comique de répétition (une situation ou une phrase qui se répète plusieurs fois).
On ne doit pas non plus prononcer le mot « corde » sur scène ou dans les coulisses. La personne qui dit le mot « corde » sur scène doit payer une amende qui consiste en une tournée de vin blanc. L'origine de cette superstition viendrait des premiers machinistes qui étaient d'anciens marins.
La couleur verte est proscrite dans le spectacle car elle porterait malheur aux comédiens, danseurs ou musiciens. Plusieurs explications, qui relèvent de croyances, sont avancées. Selon la légende, Molière serait mort sur scène en jouant Le Malade imaginaire, le 17 février 1673.
Un monologue correspond à une prise de parole relativement longue d'un personnage seul sur scène qui se parle à lui-même. Une réplique prononcée seulement à l'attention du public et en cachette des autres personnages s'appelle un aparté. Il s'appelle ainsi car il est souvent accompagné de la didascalie « (à part) ».
issu de la prép. lat. pro (gr. π ρ ο ́) «avant, devant», marquant l'antériorité spatiale et, plus souvent, l'antériorité temp.
Préfixe signifiant « avant » (prophase), « à la place de » (propharmacien) ou « en faveur de » (prochinois).
Diminutif de "professionnel". S'utilise aussi pour une personne ayant des connaissances dans son domaine sans forcément en faire son métier. Exemple : C'est un pro de l'informatique. Favorable à un projet ou à un courant de pensée.
Fait de se méprendre sur quelque chose, en particulier sur le sens d'une parole, d'un mot : Faire cesser un malentendu. 2. Désaccord entre des personnes, né d'une divergence d'interprétation, en particulier d'une mésentente sentimentale : Un douloureux malentendu.
Erreur, illusion. Les sophismes de l'imagination.
goguenard, gouailleur, malicieux, moqueur, narquois, persifleur, railleur, sarcastique. – Familier : blagueur. Contraire : sérieux.
L'Avare, de Molière (extrait) : un quiproquo théâtral
Valère est amoureux d'Élise, la fille d'Harpagon. Mais celui-ci est obsédé par la cassette qui renferme son argent. De leur dialogue de sourds naît un quiproquo savoureux.
Quiproquo : erreur, malentendu consistant à prendre une personne pour une autre ; par extension, confusion portant sur un objet, une situation… Il a le plus souvent un effet comique (comique de situation).
Dans le théâtre antique, indication donnée à un acteur par l'auteur sur son manuscrit. Le terme « didascalie », plus précis que celui d'« indication scénique », comprend tout ce qui n'est pas prononcé par les personnages dans une œuvre théâtrale, y compris leur nom en tête des répliques.
Quand la merde porte chance
Et ne vous attendez pas à des remerciements ; eux aussi attireraient le mauvais sort. Cette tradition remonterait au 19e siècle, alors que les spectateurs se rendaient au théâtre en voiture à cheval.
Sur un bateau, on ne dit jamais, les mots "corde" et "lapin". Pour "corde", dites plutôt “bout” (en prononçant le "t"). Vous pouvez aussi dire “écoute”, "filin", manœuvres… C'est plus précis que “cordes” car, de fait, des cordes, on en trouve vite beaucoup sur un voilier.
En souhaitant au comédien de se casser la jambe, on lui souhaitait ainsi la chance d'entrer en scène et d'être rémunéré. satisfaction. Si on en venait qu'à s'en casser une jambe, c'était signe que l'on avait beaucoup apprécié le spectacle.
Politesse du désespoir pour Boris Vian, l'humour est un exercice d'autodérision, de plaisanterie, tandis que l'ironie vise davantage à discréditer autrui. En effet, avec un sentiment affiché de supériorité, morale ou physique, elle rit de l'autre, se gausse sans bienveillance, brocarde souvent ad hominem.