Dans une autre étude colligeant 1910 coloscopies réalisées par un même endoscopiste hautement performant, la taille moyenne des polypes sessiles festonnés était de 7,1 ± 4,7 mm sachant que 86 % de ces polypes étaient localisés sur le côlon proximal [21].
Le champ de la résection endoscopique (RE) s'est étendu aux gros polypes (GP) colorectaux (≥ 20 mm) et aux polypes géants (PGé) (≥ 30 mm). Certaines séries font état de taux de succès proches de 100 % (1,2). Elles sont de petite taille et/ou monocentriques.
La plupart des polypes (environ 90 %) sont de petite taille, généralement inférieure à 1 cm de diamètre, et ont un faible potentiel de malignité. Les 10 % restants sont des adénomes de plus de 1 cm qui ont 10 % de chances de contenir un cancer invasif.
Le polype colorectal est une tumeur bénigne, de taille variable, se développant sur la muqueuse du côlon ou du rectum. Il importe de les retirer pour prévenir l'apparition d'un cancer colorectal.
Le plus courant est le polype adénomateux, il s'agit d'une lésion précancéreuse, c'est-à-dire que cette tumeur, bénigne au départ, peut évoluer en cancer au bout d'un certain nombre d'années.
En effet, dans les années suivant l'ablation endoscopique d'adénomes coliques ou polypes adénomateux, le patient est considéré « à risque » de récidive. La réapparition des polypes adénomateux survient dans 1/3 des cas.
Bien que bénin dans la majorité des cas, un polype peut en effet dégénérer en cancer. La recherche de saignements dans les selles constitue aujourd'hui le meilleur moyen de dépistage.
La plupart des polypes demeurent longtemps asymptomatiques. L'émission de sang dans les selles, en provenance du rectum, constitue le symptôme le plus fréquent. Un polype volumineux peut provoquer des crampes, des douleurs abdominales, une occlusion ou une invagination.
Qui consulter pour détecter des polypes ? Seule une coloscopie peut détecter la plupart des polypes. Elle est effectuée, surtout à partir de 50 ans, en présence de signes digestifs comme des ballonnements, des gaz coliques abondants, un petit saignement anal, des hémorroïdes internes.
Un polype peut disparaître tout seul lors des règles notamment. Sinon, le traitement est essentiellement chirurgical. Cela consiste à retirer le polype. "Il est ensuite envoyé au laboratoire d'anatomopathologie pour analyses afin d'écarter le risque de cancer", explique le gynécologue.
Coloscopie de contrôle**
À 3 ans, puis tous les 3 à 5 ans selon les résultats et le niveau de risque. Après 2 coloscopies normales : 5-10 ans ou arrêt à discuter.
Calcium. Des essais cliniques ont suggéré que la prise de 1 200 à 2 000 mg par jour de suppléments de calcium pourrait contribuer à prévenir la récurrence des polypes intestinaux. Cet effet serait plus prononcé sur les polypes de grande taille1-5.
L'ablation du polype aura lieu lors d'une coloscopie. Une coloscopie consiste à remonter un tube (coloscope) muni d'une caméra dans votre colon en passant par l'anus. Ce tube servira à amener des instruments jusqu'au polype et à l'enlever sans avoir besoin d'ouvrir la paroi abdominale (figure 1).
Causes et facteurs de risque des polypes
Les polypes peuvent être d'origine isolée c'est à dire sans antécédents familiaux. Leur origine peut être au contraire en rapport avec la présence de polypes chez d'autres membres familiaux.
Les polypes du côlon peuvent avoir deux causes. Ils peuvent provenir d'un facteur génétique, dans ce cas on parle d'une polypose familiale ou de la maladie de Lynch. En effet, certaines personnes sont génétiquement prédisposées à développer des adénomes et des cancers.
En conclusion, le scanner n'est pas un examen de dépistage global des polypes, il doit être adapté aux lésions recherchées et certains polypes devront justifier d'autres types d'examen, de type visuel direct (fibroscopie).
Une alternance entre diarrhée et constipation peut également être observée. La présence de sang dans les selles, quant à elle, est parfois imperceptible. En effet, le sang n'est pas toujours rouge vif, mais peut-être noir ou brun, se confondant avec la couleur des excréments.
Symptomatologie des polypes colorectaux
Les polypes rectaux sont parfois décelables au toucher rectal. Un polype dont le pédicule est long peut parfois se prolaber par l'anus. Les adénomes villeux de grande taille peuvent entraîner, dans de rares cas, des diarrhées liquides et, par conséquent, une hypokaliémie.
Près de 0,4% des patients sont ré-hospitalisés en rai- son d'un saignement digestif. Les complications non directement liées à la technique de coloscopie sont des complications cardiovasculaires, pulmonaires ou infectieuses.
Vous pouvez recommencer à manger et à boire tout de suite après votre coloscopie. Mangez des aliments légers (p. ex., un œuf sur du pain grillé, des pâtes, du riz; pas d'épices ni d'aliments gras) pendant le reste de la journée. Vous pouvez prendre vos médicaments habituels, sauf indication contraire.
La colopathie est un trouble intestinal qui peut s'accompagner de : douleurs importantes qui peuvent irradier dans le dos ou la racine des cuisse, dyspepsie (douleurs et malaise dans la région supérieure de l'abdomen), brûlures d'estomac, crampes, ballonnements, et perte de poids inexpliquée.
La taille de votre tumeur est l'un des facteurs sur lequel se fonde votre médecin pour effectuer la stadification de votre cancer. Une tumeur de plus de 5 cm est considérée comme étant de grande taille. Si elle est associée à des ganglions lymphatiques atteints, on dit qu'elle est localement avancé e ou de stade III.
Voici les raisons les plus fréquentes qui peuvent vous amener à passer ce type d'examen : Dépister des polypes, Rechercher une sténose, Dépister un cancer colorectal.
Le cancer colorectal (ou cancers du côlon et du rectum) est un cancer du gros intestin qui peut être guéri s'il est détecté précocement.