Vent d'autan, tramontane et mistral : avec trois vents de couloir -c'est-à-dire accélérés lors du passage dans un « couloir » géographique, comme une vallée entre deux montagnes- qui la balaient de tous les côtés de la rose des vents, l'Occitanie mérite son titre de région la plus ventée de France.
Sur la région de Narbonne (Aude), le marin est appelé le grec quand il souffle de secteur est. Ses rafales peuvent atteindre des valeurs très élevées comme à Leucate (Aude) dans la nuit du 16 au 17/12/1997 avec 180 km/h, à Montpellier (Hérault) le 16/12/1997 avec 130 km/h.
En France, c'est au sud que l'on va retrouver les endroits les plus venteux. La région la plus exposée aux vents est le Languedoc-Roussillon-Midi-Pyrénées, suivi par la Bretagne et la région PACA. Quant à la ville la plus venteuse de France, c'est Narbonne (11) avec en moyenne 175 jours de vents forts par an.
Le top du classement n'a pas bougé depuis 2013, avec des vents à 44km/h, l'Aveyron, le Gard, l'Hérault et la Lozère sont ex-æquo. La région Lorraine n'attire pas le vent ! 3 de ses départements sont les moins venteux en 2014 (24 km/h seulement) : la Meurthe-et-Moselle, la Meuse et la Moselle.
Dans ce cas, la palme revient à Saint-Benoit, à La Réunion, avec une hauteur de pluie moyenne de 3.532 millimètres par an et 196 jours de pluie sur l'année.
Cependant, il semblerait que la ville la plus venteuse au monde soit une capitale, celle de la Nouvelle-Zélande, Wellington. Elle est suivie par Rio Gallegos en Argentine et Saint John's au Canada.
Le Golfe de Fréjus, le petit village de Saint-Tropez.
Le Climat dans le Golfe de Fréjus est privilégié, car il est peu atteint par le mistral, protégé par les massifs de l'Esterel et des Maures. C'est dans cette région que les heures d'ensoleillement sont les plus importantes en France avec plus de 2700 heures /an.
Le terme Windy City (en français : « La ville des vents ») est certainement le plus connu des nombreux surnoms que l'on donne familièrement à la ville de Chicago aux États-Unis.
1. Marseille (Bouches-du-Rhône) - 2858 h. 2. Toulon (Var) - 2839 h.
Le record de vitesse du mistral est de... 320 km/h au Mont Ventoux le 19 novembre 1967.
Plus à l'ouest, la vallée de l'Aude, la côte catalane, et la côte remontant jusque dans l'Herault qui sont aussi des zones à climat méditerrannéen, se trouvent être battues par les vents. D'autres coins sont réputés plus calmes à ce niveau là, comme la côte d'azur par exemple.
Tarn-et-Garonne.
Mais étonnamment, c'est dans les Alpes que l'on trouve la ville plus sèche : à Avrieux, en Haute-Maurienne, 530 mm de pluies sont recueillis en moyenne par an (un peu moins qu'à Marseille et Istres). Ce village, pourtant situé, au cœur des Alpes est à l'abri des perturbations.
Ajaccio : Corse bien sûr.
Réduire la chaleur urbaine
Au pied du classement, plusieurs villes du nord et du nord-ouest de la France seront préservées des épisodes caniculaires après 2040. C'est notamment le cas en Bretagne (Quimper, Brest…), en Normandie (Caen, Cherbourg-en-Cotentin) et dans les Hauts-de-France (Dunkerque).
Du côté du littoral méditerranéen, la Camargue et les villes de Sète, Marseille, Toulon et Nice, subiraient le même sort.
Le mistral, la tramontane, le marin, l'autan, la lombarde, le grec, le levant, le libeccio, le sirocco sont les principaux vents régionaux qui soufflent en France.
-> Le mistral est un vent majoritairement de secteur Nord en provenance de la vallée du Rhône (puis de secteur Nord-Ouest à Ouest lorsqu'il débouche sur les régions provençales).
La tramontane est un vent de nord, nord-ouest qui balaye le couloir orographique formé par les Pyrénées (sud-ouest) et le Massif central (nord-est). Il franchit le seuil de Naurouze et balaye les plaines du Languedoc et du Roussillon.
Langres, en Haute-Marne, détient la palme de la ville la plus froide de France.
D'après le bilan 2021 de Météo France, Brest (Finistère) est la ville avec le « plus faible cumul annuel d'insolation ». Même si elle gagne 8 % d'ensoleillement par rapport à sa moyenne annuelle.
Les départements d'Île-de-France font partie de ceux où les cumuls annuels sont les plus faibles, moins de 700 mm par an : Paris, Hauts de Seine, Yvelines, Val d'Oise, Seine-et-Marne, Essonne et Val de Marne.