La bioéthique est née et s'est ancrée sur quatre grands principes : le respect de l'autonomie du de la personne, de la bienfaisance, de la non-malfaisance et de la justice.
En effet, la bioéthique peut être comprise comme une réflexion ou une attitude d'ordre éthique dont le but est de clarifier ou de résoudre les problèmes à portée éthique suscités par l'application des technologies biomédicales sur le vivant humain ou par une expérience humaine en santé.
La bioéthique est née et s'est encrée sur quatre principes aujourd'hui bien connus : le respect de l'autonomie du sujet (capacité du sujet à décider, consentement), de la bienfaisance (obtention de conséquences favorables), de la non-malfaisance, et de l'équité.
Clonage, procréation assistée, tests génétique, recherche sur les cellules souches, dons d'organes, gestation pour autrui... Les progrès scientifiques réalisés dans le domaine des sciences de la vie soulèvent des problèmes moraux inédits. Un nouveau mot a été créé pour envelopper ces problématiques : la bioéthique.
La bioéthique ménage donc les conditions de la liberté dans le temps même où elle sauvegarde les «exigences de la régulation » que sont « le plurisme, la discussion, le respect des différences, la souplesse, la réversibilité» (cf. Gilbert Hottois, ibid., p. 110).
Potter est donc considéré comme le créateur du concept de bioéthique, conception qui se rapproche de celle de Jahr par l'extension du champ d'application à tout le vivant.
La bioéthique doit être considérée comme une science propre et originale à l'interface des autres sciences, se nourrissant de chacune d'elles, tout en conservant des liens forts et nécessaires avec la philosophie et le droit.
La loi du 7 juillet 2011 relative à la bioéthique prévoit une révision de la loi par le Parlement dans un délai maximal de sept ans, précédé de l'organisation d'états généraux confiée au Comité consultatif national d'éthique (CCNE). Ce texte est l'aboutissement de cette clause de révision.
le prélèvement d'organe et la greffe ; la procréation ; l'embryologie ; la génétique humaines.
Le mot « éthique », lorsqu'il est appliqué aux sciences et à la médecine du vivant, semble recouvrir indifféremment l'« éthique médicale » proprement dite, c'est-à-dire l'exigence d'un certain comportement de la médecine au service du malade, et la bioéthique, qui est la mise en forme, à partir d'une recherche ...
Par une décision n° 2021-821 DC du 29 juillet 2021, le Conseil a validé les dispositions critiquées. La loi n° 2021-1017 relative à la bioéthique a donc été promulguée le 2 août 2021 et publiée au Journal officiel le 3 août. Présentation d'ensemble de cette quatrième mouture des lois de bioéthique.
Tirée du mot grec « ethos » qui signifie « manière de vivre », l'éthique est une branche de la philosophie qui s'intéresse aux comportements humains et, plus précisément, à la conduite des individus en société.
Potter définit la bioéthique comme la discipline normative du bien-vivre et du mieux-vivre prenant directement appui sur les progrès des sciences biologiques et médicales fortement valorisées.
Il faut tout d'abord identifier les valeurs, qui peuvent être contestées, existant au sein d'une communauté. L'organisation des valeurs entre elles, sous forme de système, correspond à une éthique ; celle-ci donne sens et cohérence aux valeurs qui s'y rattachent.
« La bioéthique est une recherche réflexive permanente sur notre vision del'humain et sur les conséquences des nouvelles technologies appliquées à l'Homme. » légal n'est pas forcément moral » (Ph. Barbarin)… et c'est là que peut intervenir la réflexion éthique.
Le Comité national consultatif d'éthique (CCNE) a été créé par François Mitterrand en 1983, pour répondre à la vive polémique qui avait suivi la naissance d'Amandine, le premier bébé-éprouvette.
La crise de confiance des années 1960-1970.
Ses origines remontent à l'époque gréco-romaine, où Hippocrate ancre les maladies de l'âme dans la médecine. L'éthique, sous toutes ses formes, a une naissance concomitante par Platon, Aristote et autres. Ces deux disciplines, pourtant nées ensemble, n'ont pas toujours été imbriquées et solidaires.
La loi du 4 mars 2002 relative aux droits des malades et à la qualité du système de santé est la première loi qui consacre le droit du patient de prendre des décisions concernant sa santé et l'obligation des soignants de créer toutes les conditions pour éclairer ces décisions.
L'autoconservation sociétale des ovocytes, dite aussi pour convenance personnelle. Autorisée en Espagne, Belgique, Grande-Bretagne et aux Etats-Unis, elle est interdite en France sauf lorsqu'une femme doit subir un traitement à risque pour sa fertilité future ou si elle fait don de ses ovocytes.
Procréation médicalement assistée (PMA) élargie à toutes les femmes. La loi élargit l'accès à la procréation médicalement assistée (PMA) aux couples de femmes et aux femmes célibataires et supprime le critère médical d'infertilité. Elle était jusqu'à présent réservée aux couples hétérosexuels sur indication médicale.
Ensemble des règles de conduite des professionnels de santé vis-à-vis de leurs patients. L'éthique médicale, nécessairement complexe, participe à la fois de la déontologie (ensemble des règles internes à une profession), de la morale et de la science.
Le terme « déontologie » vient du grec deontos, qui veut dire « devoir ». Dans son sens courant, il renvoie aux obligations que des personnes sont tenues de respecter dans leur travail.
En affaires, l'éthique détermine la meilleure ligne d'action qui reflète ces valeurs morales. Une petite entreprise doit établir un code de conduite éthique et mettre en œuvre un programme qui favorise l'adhésion au code.