L'éthique et les valeurs sociales de Biocoop sont aujourd'hui menacées par les logiques de compétitivité à tout prix, aux dépens des salariés et des fournisseurs.
Enquête | Grèves, licenciements : dans certains magasins du réseau Biocoop, les salariés font part d'un malaise. Ces conflits sont révélateurs d'une crise de croissance, les principes fondateurs de la coopérative laissant peu à peu la place à une culture qui se rapproche de celle de la grande distribution.
L'efficacité commerciale, la qualité d'exécution en magasin et la rentabilité sont désormais la priorité. Biocoop a été une marque pionnière sur des enjeux allant au-delà du bio : commerce équitable, approvisionnement local, saisonnalité… Le tout avec une posture assez revendicative.
La démarche de Biocoop n'est pas marketing. Le fondement de la coopérative, c'est un projet sociétal : « développer l'agriculture biologique dans un esprit d'équité et de coopération ». Le réseau de magasins Biocoop est avant tout un moyen pour porter ce projet sociétal.
Les principaux concurrents de Biocoop sont La Vie Claire, Naturalia, ainsi que les marques distributeurs des grandes surfaces, qui connaissent un succès évident depuis plusieurs années (Carrefour, Auchan, Bio Village, etc.). Les producteurs sont également des concurrents sérieux.
Longtemps dirigé par Claude Gruffat, devenu député européen EELV, Biocoop a confié l'an dernier sa direction générale à Eric Bourgeois, un ex-DG de Carrefour hypers France, qui a fait venir deux de ces anciens collègues au marketing et à l'offre et vient d'être remplacé par un troisième ancien de Carrefour, Sylvain ...
Biocoop développe une offre produits qui a des valeurs
8 500 références qui ont du sens et qui répondent aux besoins des consommateurs. La gamme Biocoop : 125 produits en marque propre. La gamme « Ensemble, solidaires du producteur au consommateur" : plus de 600 produits.
Le principal facteur de cette décrue est évidemment l'inflation. Un produit bio reste en moyenne 30% plus cher que son équivalent conventionnel. "En période d'inflation, peu de foyers peuvent se permettre d'acheter 100% bio, et vont donc réaliser des arbitrages", explique NielsenIQ dans une étude.
Esprit de coopération et développement d'une agriculture biologique durable, transparence et équité des relations commerciales, qualité des produits et participation des consom'acteurs sont les piliers d'un texte fédérateur pour les acteurs du réseau.
Pour se démarquer de ses concurrents, Biocoop durcit son cahier des charges : à partir de cette année, les produits ultra-transformés (indice Siga 7) sont ainsi retirés des rayons, et les emballages doivent contenir moins de 20 % de plastique pétro-sourcé.
Sylvain Ferry, directeur général de Biocoop.
Créée à la fin des années 70 par des regroupements de coopératives de consommateurs, le réseau Biocoop a pour projet de "développer l'agriculture biologique par la distribution dans un esprit d'équité et de coopération, des produits qui en sont issus".
Biocoop, leader sur marché, s'illustre sur la première marche du podium comme l'enseigne la moins chère avec un panier à 159€, soit 2€ de moins que le panier moyen. Nous retrouvons un peu plus bas l'enseigne alpine L'Eau Vive, avec un panier à 160€, puis La Vie Claire avec un panier à 161€.
Les produits vendus sous le label “bio” regorgent souvent de graisses, de sucres, de sel et d'additifs. Ils en contiennent parfois même plus que les produits industriels traditionnels.
- Le refus d'utiliser des intrants chimiques préserve les sols et les nappes phréatiques. - L'agriculture biologique consomme moins d'eau et d'énergie que l'agriculture dite "conventionnelle". Inconvénients : - Les rendements de l'agriculture biologique sont moins importants que ceux de l'agriculture conventionnelle.
D'après une étude en partenariat avec l'Institut CSA, 70% des acheteurs considéraient fin 2021 que les produits bio étaient «trop chers», contre 73% en 2020. Laure Verdeau rappelle que les prix plus élevés du bio se justifient par «davantage de contrôles pour les producteurs et de faibles rendements».
L'Association des producteurs biologiques allemands BÖLW (Bund Ökologische Lebensmittelwirtschaft) évalue le marché bio à 15,87 Mrd. d'euros pour l'année 2021, ce qui place l'Allemagne en première place des consommateurs de bio en Europe, suivi par la France (13,2 Mrd. d'euros) et l'Italie (4,36 Mrd. d'euros).
Votre magasin Biocoop L'Authentik Saint Malo met en avant plus de 300 références en vrac avec l'objectif du 'sans emballage', fruits et légumes, traiteur, fromages locaux, cosmétique, avec également un beau comptoir à vrac (céréales, légumineuses, biscuits, café, thés, épices...).
BIOCOOP est un réseau coopératif : les magasins sont sociétaires coopérateurs du réseau.
Depuis environ un an et demi, la demande de produits bio ralentit — et les agriculteurs accusent le coup. Viande, lait, œufs, fruits et légumes… Les filières bio sont dans la tourmente et l'État ne les soutient pas. Les chiffres de 2022 ne sont pas encore disponibles, mais ceux de 2021 donnent la tendance.
En 2018, 17 % des consommateurs de bio étaient des nouveaux consommateurs, ce qui laisse penser une réelle démocratisation du marché. Cette année, les « millenials » font une arrivée remarquée étant donné que plus d'1 jeune sur 4 âgé de 18-24 ans (27 %) est un nouveau consommateur.
Si les produits alimentaires bio ont subi une inflation moindre sur les prix (en moyenne + 4 %) par rapport aux produits conventionnels, ils chutent en volume plus rapidement que ces derniers.
Les clients au coeur de la stratégie e-commerce Biocoop
Aujourd'hui, ce qu'on a pu identifier, c'est que 53% de nos clients ont entre 24 et 45 ans et 66% sont des femmes. On est sur une approche mobile avec 60% de trafic mobile, ce qui est cohérent avec notre approche initiale sur le persona qui avait été défini.
Poste agréable, équipe sympa. L'environnement de travail est agréable, les collègues sont sympas, la direction un peu moins. Possibilités d'évolution quasiment inexistantes et grande polyvalence demandée.