Ce communiqué provient du site du syndicat de salariés CFDT.
Par un arrêt en date du 26 janvier 2022, la Cour de cassation retient que le seul dépassement de la durée maximale hebdomadaire fixée à 48 heures cause nécessairement un préjudice au salarié.
la durée hebdomadaire de travail calculée sur une période quelconque de 12 semaines consécutives ne peut dépasser 44 heures (ce que l'on appelle « durée maximale hebdomadaire moyenne »), sauf dans les cas mentionnés ci-dessous.
au cours d'une même semaine, la durée hebdomadaire du travail ne peut dépasser 48 heures. sur une période quelconque de 12 semaines consécutives, la durée hebdomadaire de travail calculée ne peut dépasser 44 heures.
Vous ne pouvez pas exercer une autre activité pouvant concurrencer celle de votre employeur. Le cumul peut être interdit par dispositions conventionnelles : Convention collective, accord collectif, accord de branche, d'entreprise ou d'établissement applicables en droit du travail.
Il ne dépasse donc pas les durées maximales hebdomadaires de travail autorisées. Par dérogation, la durée maximale sur une semaine peut être augmentée, en cas de circonstances exceptionnelles, jusqu'à 60 heures maximum (sous réserve d'accord de l'inspection du travail).
Il est interdit de faire travailler un salarié plus de 6 jours par semaine. Le repos hebdomadaire est d'au moins 35 heures consécutives. Toutefois, des dérogations peuvent remettre en cause le droit au repos du week-end des salariés.
la limite de 48 h sur 1 semaine peut être portée à 60 h au plus en cas de circonstances exceptionnelles, sur autorisation de l'administration et avec avis du CSE (C. trav. art.
Dans le secteur, la durée légale du travail est pulvérisée depuis longtemps: les routiers frôlent les 260-270 heures par mois. Les organisations syndicales acceptent de signer un texte en forme d'entorse qui limite à 240 le nombre d'heures de travail autorisées dans un mois.
L'organisation du temps de travail des salariés sur la journée doit obligatoirement respecter plusieurs obligations légales. Par principe, le salarié ne peut pas travailler au-delà de la durée légale de travail quotidienne et doit chaque jour pouvoir se reposer au moins 11 heures consécutives.
Légalement, la durée de travail effectif maximale est fixée à 10 heures par jour. Toutefois, une convention collective ou un accord d'entreprise peut prévoir le dépassement de la durée maximale dans la limite de 12 heures de travail effectif par jour.
Le repos hebdomadaire est d'au moins 24 heures consécutives, qui s'ajoute à l'obligation de repos quotidien de 11 heures consécutives. Par conséquent, la durée minimale du repos hebdomadaire est fixée à 35 heures consécutives. Le plus souvent, le salarié bénéficie de 2 jours de repos consécutifs.
Les heures supplémentaires sont calculées par semaine et le salarié qui effectue des heures supplémentaires ne doit pas dépasser la durée maximale hebdomadaire de travail. Soit l'équivalent de : 10 h par jour. 48 h par semaine (sauf dans ces circonstances exceptionnelles ou ce plafond peut être porté à 60h)
La durée de référence du travail est de 35 heures hebdomadaires, soit 151,67 heures par mois et 1 607 heures par an, sauf dans certaines conventions collectives, où la durée de référence peut être aussi bien inférieure que supérieure.
En principe, un employeur ne peut faire travailler ses salariés plus de dix heures par jour. Cependant, certains collaborateurs, en raison de leur statut de cadre ou parce qu'ils sont autonomes dans la gestion de leur emploi du temps, voient leur temps de travail décompté non pas en heures, mais en jours.
Si aucun de ces 3 accords n'existe dans l'entreprise, le nombre maximal d'heures supplémentaires est de 220 heures par salarié et par an. Certaines heures effectuées au-delà de la durée légale du travail ne sont pas considérées comme des heures supplémentaires.
R. 3121-10). La dérogation ne doit pas avoir pour effet de porter la durée du travail à plus de 60 heures par semaine. D'autre part, sur une période quelconque de 12 semaines consécutives, la durée hebdomadaire moyenne de travail ne peut dépasser 44 heures.
La limite maximale du temps de travail pour toutes les entreprises du secteur privé est fixée à 40h par semaine, à condition qu'une durée de travail hebdomadaire moyenne de 38h soit respectée pendant toute la période de référence, qui peut varier d'un trimestre à un an.
Puis-je cumuler 2 CDI ? Oui, si la durée totale de ces deux emplois n'excède pas la durée légale du travail soit 10h/jour et 48h/semaine.
Oui, car c'est une prérogative de l'employeur
Le salarié est donc en principe obligé d'effectuer ces heures supplémentaires. Il existe un seuil annuel d'heures supplémentaires, nommé contingent annuel, fixé par la loi à 220 heures supplémentaires par an ou à un seuil inférieur par la convention ou l'accord collectif.
Le taux de majoration des heures supplémentaires ne peut pas être inférieur à 10 %. Exemple : pour une rémunération au SMIC horaire, une heure supplémentaire est obligatoirement payée au moins 11,93 € depuis le 1er mai 2022.
- Le doublement du salaire n'est pas prévu en cas de travail le dimanche. - Mais, selon les secteurs d'activité, un repos compensateur peut être prévu par votre convention collective. - L'employeur peut aussi prévoir une majoration de salaire dans votre contrat de travail s'il le souhaite.
Le salarié peut être obligé de travailler le dimanche, à la demande de l'employeur. En général, il n'y a pas de majoration de salaire, ni de mesures de compensation (repos supplémentaire, par exemple).
Tout salarié doit bénéficier d'une période de repos quotidien entre 2 journées de travail. La durée légale de repos est d'au moins 11 heures consécutives. Cependant, des dérogations à cette durée peuvent être fixées par convention ou accord. Les salariés de moins de 18 ans bénéficient d'une durée de repos plus élevée.
Mensualisation et heures majorées
Exemple : vous accueillez Emilie 50h par semaine sur 5 jours en année complète, pour 3 € nets de l'heure soit un salaire mensualisé de 50 h x 52/12 x 3 € = 650 € nets.