Les chiites y ajoutent d'autres obligations. Le premier pilier est la profession de foi (shahada en arabe): elle consiste à attester qu'«il n'y a pas de dieu à part Dieu» (la ilaha illa-llah) et que «Mahomet est son prophète» (Muhammadun rasulu-llah) .
Les sunnites constituent le courant majoritaire de l'islam et regroupent aujourd'hui environ 85 % des musulmans. Tout comme pour les chiites, la croyance des sunnites se fonde sur le Coran, mais également sur la fidélité à la Sunna, qui constitue pour eux la seconde source écrite de la foi et de la loi musulmane.
La chahada (en arabe ٱلشَّهَادَة, aš-šahāda, « témoignage » ou encore « attestation ») est la profession de foi essentielle de l'islam, dont elle constitue le premier des cinq piliers qui définissent les bases de la croyance musulmane.
La notion de walaya en témoigne : elle désigne aussi bien l'« amitié » ou la « proximité » entre Dieu et l'imam que la fidélité du croyant à l'imam – d'où la forme chiite de la profession de foi musulmane : « Il n'y a de dieu que Dieu, Muhammad est l'Envoyé de Dieu, et Ali est l'Ami (wali) de Dieu. » Reconnaître l'imam ...
Sunnites et chiites ne jeûnent pas de la même façon
Les sunnites et les chiites ne cessent pas leur jeûne au même moment. Les musulmans sunnites cessent leur jeûne dès que le soleil n'est plus visible à l'horizon (même si le ciel est encore clair), tandis que les chiites ont plus de patience.
Les pèlerins chiites peuvent aussi profiter de leur pèlerinage à La Mecque pour visiter, quand c'est possible, d'autres lieux. C'est le cas du cimetière d'al-Baqi, situé non loin de la mosquée de Mahomet à Médine, à proximité duquel certains vont prier.
Les chiites croient que Mahomet a désigné Ali comme son successeur en de nombreuses occasions, et qu'il est donc le guide spirituel des musulmans, selon la mission divine révélée à Mahomet.
Husayn était considéré comme le seul successeur légitime de Mahomet en tant que troisième imam après Ali et son fils Hassan. Sa mort devient un moment fondateur pour le chiisme.
Les sunnites reconnaissent les trois premiers califes (terme qui signifie « successeurs ») tandis que les chiites ne reconnaissent comme légitimes que le quatrième calife, Ali, cousin de Mahomet ayant épousé sa fille et ses successeurs.
Les sunnites constituent le courant majoritaire, et même très largement majoritaire, de l'islam. Dans le monde, les musulmans se divisent entre environ 85% de sunnites contre 15% de chiites. Les chiites sont toutefois majoritaires en Iran, en Irak (de peu) et au Bahreïn.
Croyance en un dieu unique, faisant de l'Islam une religion monothéiste. Exemple : Le tawhid implique qu'un seul Dieu existe, qu'il ne peut être représenté et qu'il ne peut y avoir d'intermédiaire en Lui et ses fidèles.
chahid, chuhada ou chahids
Chez les musulmans, celui qui témoigne de sa foi (chahada) par la prière et par son sang.
La formule tient en une seule phrase (« Achhadou an lâ illâha illa-llâh, wa-achhadou anna Mouhammadan rassoûlou-llâh » ce qui signifie « j'atteste qu'il n'a pas de divinité en dehors de Dieu et j'atteste que Muhammad est le Messager de Dieu »).
Les chiites représentent 10 à 15% des musulmans. Deux pays sont à majorité chiite: l'Iran et l'Irak. La zone du Moyen-Orient à l'Afrique du nord ( Machrek et Maghreb) est la plus ancienne en termes d'implantation mais elle ne représente que 20% des musulmans.
Martine Gozlan
L'intervention américaine en Irak a allumé la mèche de l'affrontement entre les deux branches de l'Islam et le feu s'étend du Liban au Pakistan, du Maghreb à l'Indonésie : il est temps de comprendre ce qui différencie les sunnites, tenants de la tradition, et les chiites, en attente du messie caché.
Le conflit sunnites-chiites sert de terreau aux conflits du Proche et Moyen-Orient depuis le début des années 1980. La fracture sunnites/chiites est d'abord une fracture théologique. Le schisme de 656 entre sunnites et chiites a été réactivé par la révolution iranienne de 1979.
Il est composé des révélations faites par Dieu au prophète Mahomet, par l'intermédiaire de l'archange Gabriel, entre 612 et 632. Il est l'acte constitutif de l'islam et sa référence absolue. À la mort du Prophète en 632, ses proches mettent à l'écrit le texte sacré. Il était jusqu'alors transmis à l'oral.
Le 19 novembre 1922, les députés transfèrent la fonction à Abdülmecid II, cousin de l'ancien sultan, qui devient le 101e (et dernier) calife. Âgé de 54 ans, il a bien plus de prestance et de charisme que son prédécesseur et témoigne du désir d'assumer sa charge au mieux.
Peu après la mort du prophète Mahomet, la communauté musulmane a été affectée par deux scissions majeures, le kharidjisme et le chiisme. Elles sont dues à des querelles entre ses proches, dont son gendre Ali, époux de sa fille Fatima.
Salafisme et soufisme
Présent dans les branches sunnite et chiite de l'Islam, le soufisme est un courant radicalement opposé au salafisme. Les salafistes défendent une lecture très stricte des textes sacrés et considèrent leur doctrine comme unique interprétation légitime de l'Islam.
Ils se répartissent également en Irak, en Azerbaïdjan, au Bahreïn, et dans des pays majoritairement sunnites (Yémen, Koweït, Syrie, Turquie, Arabie saoudite, Afghanistan, Pakistan) ou dans des pays multiconfessionnels (Liban, Inde).
Le 24 janvier 661, le calife Ali est assassiné par des musulmans dissidents de la secte des kharidjites devant la mosquée de Koufa, en Mésopotamie. Ali est le gendre du prophète Mahomet, époux de sa fille Fatima.
Un autre phénomène constaté en 2016 est le rajeunissement très net des personnes converties, dès l'âge de 15 ou 16 ans, avec aux Pays-Bas un pic des conversions vers l'âge de 20 ans.
En France, l'Institut de la Mosquée de Paris, comme d'autres centres ou associations islamiques, délivrent sur entretien et évaluation un certificat de conversion à l'islam. Rien n'oblige un musulman à posséder cette attestation, mais elle est obligatoire pour tout pélerinage à la Mecque.
Prosternez-vous.
Dites « Allahu akbar » et placez votre tête, vos genoux et vos mains par terre. Assurez-vous que votre front et votre nez touchent le sol. Cette position est appelée sujud ou sajdah. Une fois complètement prosterné(e), dites « Subhana rabbi al a'la » (« Gloire à mon Seigneur le Très-Haut ») trois fois.