Les fibromes utérins sont des tumeurs bénignes développées à partir du muscle de l'utérus. Cette affection fréquente chez la femme jeune est liée à des facteurs favorisants comme l'hérédité ou l'importance des sécrétions hormonales (œstrogènes).
Le fibrome utérin peut-il être dangereux ? Temps de lecture : Comme toutes les tumeurs, le fibrome utérin peut faire peur, laissant notamment craindre le redoutable cancer de l'utérus, une maladie particulièrement grave. Heureusement, c'est en réalité une pathologie bénigne, tout à fait dépourvue de potentiel malin.
Actuellement, aucun traitement médical ne fait disparaître définitivement les fibromes de l'utérus. Toutefois, certains médicaments peuvent réduire les symptômes. Lorsque ces symptômes sont importants (hémorragies, infertilité...), un traitement chirurgical peut aussi être envisagé.
Les fibromes utérins ne déclenchent souvent aucun symptôme. Toutefois, ils peuvent engendrer des saignements gynécologiques anormaux et des douleurs pelviennes. On les diagnostique par un examen gynécologique et une échographie. Sans traitement, ces tumeurs bénignes évoluent de manière imprévisible.
Comme ils répondent aux œstrogènes, les fibromes ont tendance à augmenter de taille pendant la période fertile et à régresser après la ménopause. Les fibromes peuvent grossir au point que leur approvisionnement en sang devient insuffisant et ainsi dégénérer.
Aussi il est recommandé d'adopter une alimentation faible en gras: viande rouge, charcuteries, friture, panure, sauces grasses, crème, crème sure, vinaigrette crémeuse, beurre, margarine, saindoux, suif, shortening, pâtisseries, beignes, croissants, tartes, gâteaux, brioches, chocolats, fromages à plus de 20 % m.g.
Parfois, les fibromes volumineux sont responsables d'un gonflement abdominal. Les fibromes pédiculés peuvent se tordre, bloquant ainsi l'apport sanguin, et provoquer une douleur intense. En général, en cas de croissance ou d'évolution maligne, ils provoquent une compression ou des douleurs.
Un fibrome utérin peut-il partir tout seul ? Oui, un fibrome peut régresser tout seul, sans que l'intervention d'un quelconque traitement n'ait été nécessaire. Toutefois, ce phénomène n'arrive pas à n'importe quel moment de la vie, seulement à la ménopause.
Ces interventions sont indiquées pour les femmes qui ont des fibromes multiples ou volumineux, qui ont déjà des enfants et n'ont plus de désir de grossesse, et pour lesquels on pense qu'il ne sera pas possible d'attendre jusqu'à la ménopause (les symptômes régressent après la ménopause).
Voici les plantes recommandées pour guérir les fibromes utérins naturellement : Le gattilier : stimulant la production de progestérone, il rééquilibre la balance hormonale de façon naturelle ; L'achillée : antioxydante, cette plante décongestionne le petit bassin. Elle a également une action anti-inflammatoire.
Dans la plupart des cas, un fibrome utérin n'est pas dangereux. C'est une tumeur bénigne fréquente qui touche près de nombreuses femmes en âge de procréer. Cependant dans certains cas les fibromes utérins non traités peuvent entraîner des complications notamment pour la grossesse et l'accouchement.
"Les fibromes sont bénins au sens où ils ne sont jamais un cancer. Mais les fibromes peuvent être embêtants s'ils entraînent des complications comme une hémorragie interne. Il s'agit d'une tumeur bénigne mais qui peut se révéler dangereuse du fait de son volume, de sa vascularisation..."
Les fibromes sous-muqueux, également appelés fibromes intracavitaires, sont les plus dangereux en termes de risque. Quand la partie majoritaire de la masse se trouve dans l'utérus, elle peut causer des fausses couches ou une anémie, à cause de saignements menstruels durables et plus abondants.
L'embolisation de fibromes utérins est un procédé médical mis au point en France au début des années 90 . Le principe de l'embolisation est de priver les fibromes de sang grâce à l'injection de microbilles synthétiques dans les artères de l'utérus. Cette technique a sa place comme alternative à la chirurgie.
Parfois, les fibromes grossissent si vite qu'ils ne réussissent pas à s'alimenter. C'est ce qui se produit principalement pendant la grossesse, quand l'utérus grossit rapidement.
Sensation de pression ou de douleur dans la région pelvienne. Besoin d'uriner fréquemment. Constipation. Douleur aux jambes ou, rarement, de l'enflure.
Les fibromes peuvent mesurer de quelques millimètres à 10 cm ou plus (soit environ la taille d'un pamplemousse). Une femme peut présenter plusieurs fibromes, ce qui fait augmenter le volume de son utérus, parfois même jusqu'à la taille d'une grossesse à terme.
Le chirurgien pratique une incision horizontale en bas du ventre comme pour une césarienne. Dans certaines conditions, l'abord de l'utérus peut être réalisé par cœlioscopie. L'intervention comporte une incision de la paroi de l'utérus, l'ablation du (ou des) fibrome(s) et la fermeture de la paroi de l'utérus.
Certains fibromes s'accompagnent de besoins plus fréquents et plus urgents d'uriner. D'autres fibromes entrainent une compression au niveau intestinal provoquant une constipation, des ballonnements et parfois une sensation de compression dans la région anale ».
Ils représentent près de 70 % de l'ensemble des fibromes, et entraînent tout ou partie des symptômes suivants : des saignements importants, des envies fréquentes d'uriner et des douleurs au niveau du dos ou du pelvis, des douleurs pendant les rapports sexuels, des sensations de pesanteur ou une lourdeur pelvienne.
Le gattilier (Vitex agnus-castus), plante progestérone-like peut rééquilibrer la balance hormonale. Des ovules d'huiles essentielles à utiliser par voie vaginale préparées en pharmacie peuvent également aider à réduire le fibrome.
Quand les fibromes utérins deviennent trop handicapants, une chirurgie s'impose. L'une des opérations les plus courantes est l'hystéroscopie. Reportage. Depuis plusieurs semaines, cette patiente souffre de fatigue et de règles abondantes.
On peut parfaitement vivre normalement avec des fibromes. D'ailleurs la moitié des femmes ne s'en plaignent pas. Elles ne savent même pas qu'elles en sont porteuses. Mais un jour lors d'une échographie, on trouvera un fibrome et la spirale commencera à se mettre en route.
Dans certains cas, le fibrome utérin possède un petit pied appelé pédicule et peut se tordre sur ce pied, provoquant une douleur pelvienne brutale et intense. Dans d'autres cas, une telle douleur peut être liée à une nécrobiose du fibrome, c'est-à-dire à un arrêt brutal de la circulation sanguine dans le fibrome.
Pour prévenir le fibrom utérin, faire de l'exercice et maintenir un poids santé pourraient assurer une certaine protection. Pour traiter le fibrom utérin, les médecins proposent souvent une « observation vigilante » de l'évolution du fibrome.