Sixième extinction de masse : la disparition des espèces a été largement sous-estimée. Si l'on comptabilise les invertébrés, 170 à 300 fois plus d'espèces auraient déjà disparu. Les vertébrés représentent environ 3 % de la biodiversité connue.
Pour de nombreux scientifiques, une nouvelle extinction de masse aurait commencée il y a environ 13 000 ans à la suite de la colonisation du monde par les êtres humains. On appelle cette période l'holocène. Ou encore 6ème extinction de masse.
La sixième extinction de masse a déjà commencé
Les causes hypothétiques de ces extinctions sont liées à des changements climatiques (intense période glaciaire, volcanisme) et à des météorites.
La sixième extinction de masse s'accélère et met en péril la survie de la population humaine : c'est ce qu'affirme une étude, publiée le 1 er juin dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences.
Alors que les extinctions précédentes avaient été causées par des transformations naturelles ou des chutes catastrophiques d'astéroïdes, l'extinction en cours est causée par l'activité humaine. Les chercheurs la désignent par le terme de « défaunation anthropocène », expression qui est le titre de leur article.
Dans ce groupe figure notamment la fin du Permien, la plus grande extinction de tous les temps survenue il y a 252 millions d'années environ, responsable de la disparition de 95 % des espèces marines.
Selon les chercheurs, il faut réduire notre consommation, empêcher le commerce des espèces en voie de disparition ou encore aider les pays en développement à protéger leur biodiversité.
L'importance de l'Anthropocène. Au cours des 12 000 dernières années, l'humanité s'est développée dans l'Holocène, une période géologique interglaciaire, qui succédait à l'époque glaciaire du Pléistocène et qui était marquée par une remontée des températures et du niveau des mers.
5. Extinction de Crétacé Quand ? : il y a environ 66 millions d'années.
Le destin le plus probable pour la planète consiste en son absorption par le Soleil dans environ 7,5 milliards d'années, après que l'étoile sera devenue une géante rouge et que son rayon aura dépassé celui de l'orbite terrestre actuelle.
Il y a 201 Ma , l'extinction du Trias-Jurassique marque la disparition de 75 % des espèces marines, et de 35 % des familles d'animaux, dont la plupart des diapsides et les derniers des grands amphibiens. Il y a 66 Ma , l'extinction Crétacé-Paléogène tue 50 % des espèces, dinosaures non-aviens compris.
Le déclin est presque généralisé, et certaines espèces très touchées, comme l'alouette des champs et la perdrix grise auraient même perdu près de 30% de leur population en trois décennies ! « Le déclin ne fait que s'accentuer », confirme le spécialiste et chercheur au CNRS Vincent Bretagnolle.
Les conséquences sur l'évolution biologique, ils les regroupaient en trois catégories : - une prolifération de maladies infectueuses et un déclin des grands mammifères - la fin des régions tropicales comme moteur de l'évolution de nouvelles espèces - une perte de la biodiversité s'étendant sur des millions d'années.
Ces scientifiques considèrent que le taux d'extinction actuel est 8 à 100 fois supérieur au taux habituel. Dans des conditions normales, il aurait dû y avoir 9 extinctions d'espèces de vertébrés depuis 1900 ; or d'après les estimations basses de l'UICN, il y en a eu 468 pendant cette période.
- 252 MA (Permien-Trias ou PT), 3e extinction massive. La crise permo-triasique, surnommée "the Great Dying" ou "Grande Extinction" est sans doute la plus grave extinction massive qu'ait connue la Terre : plus de 96 % des espèces marines et 75 % des espèces terrestres ont disparu (T.D. Frank et al. Geology, 2021).
Dans la catégorie En danger, nous avons le tigre (Panthera tigris) ou le gorille des montagnes (Gorilla beringei). Parmi les espèces emblématiques classées Vulnérables figurent le panda géant (Ailuropoda melanoleuca), la girafe (Giraffa camelopardalis) ou le léopard des neiges (Panthera uncia).
De nombreuses crises se sont produites sur notre planète, on en dénombre environ 5 majeures. La plus connue (mais pas la plus importante) est celle qui a marqué la fin du Crétacé et le début du Tertiaire avec la disparition des dinosaures. C'est aussi la dernière crise en date connue et vécue par notre planète.
Fin de l'Ordovicien (-435 millions d'années) : -25% des familles d'animaux marins. Fin du Dévonien supérieur (-365 millions d'années) : -22% des familles d'animaux marins. Fin du Trias (-215 millions d'années) : -22% des familles d'animaux marins. Limite Crétacé-Tertiaire : -15% des familles d'animaux marins.
L'extinction actuelle, provoquée par l'impact des activités humaines sur les milieux, est comparable à une crise biologique majeure puisque d'ici à 2050, on considère que 25 à 50 % des espèces auront disparu. Malheureusement, ces dommages graves sur la biodiversité seront irréversibles à notre échelle.
Et si les prévisions démographiques actuelles varient, il y a un consensus sur le fait que la population mondiale culminera vers le milieu du siècle et commencera à chuter ensuite : dès 2100, le nombre d'habitants sur Terre pourrait être inférieur à celui d'aujourd'hui.
à la limite Permien-Trias, il y a 251 millions d'années, la plus massive de toutes avec la disparition d'environ 90 % des espèces ; à la limite Trias-Jurassique, il y a environ 200 millions d'années ; à la limite Crétacé-Tertiaire, il y a 65 millions d'années.
La troisième crise du Permien-Trias est la plus grande qu'ait jamais connue la Terre. Elle provoque la disparition de plus de 90% des espèces, terrestres comme marines. Cette crise sans précédent aurait été essentiellement causée par deux épisodes volcaniques majeurs.