La principale divergence entre catholiques et protestants tient à la lecture de la Bible. Conformément à ce que suggérait Luther, seule l'Écriture compte. Pour aller au plus près du texte, les protestants ont donc décidé de le traduire dans leur langue parlée, et non plus en latin.
Qu'est-ce qui différencie catholiques et protestants? La divergence fondamentale tient dans le principe édicté par Luther «sola scriptura», «seule l'Écriture» compte. À savoir la Bible et non pas l'Église catholique dont l'un des objets est d'interpréter la Bible pour ses fidèles.
Les protestants croient, comme les autres chrétiens, en un Dieu créateur, et participent, entre protestants ou dans le cadre d'initiatives œcuméniques, à des actions en faveur de la sauvegarde de la Création.
Bien que le signe de croix soit antérieur au concile de Nicée, il fut rejeté par quelques-uns des Réformateurs comme étant une pratique catholique, et cela en dépit de la vision positive qu'en avait Martin Luther, de la prescription faite par le Livre de la prière commune et le Code de droit canonique anglican de 1604.
Dans ce domaine, les protestants sont les plus stricts : ils ne reconnaissent que la Bible et ses écritures comme source d'autorité. Ils suivent le principe édicté par le réformateur de l'Eglise, Martin Luther, "seule l'Ecriture" compte.
Pour les catholiques et les protestants, la Fête de Pâques commence dès le Mercredi des Cendres, cela intègre le Carême dans les fêtes de Pâques. La fête de Pâques chrétienne comprend le Mercredi des Cendres, les Rameaux, le Vendredi Saint et le jour de Pâques lui-même.
Cela est même vu comme un geste altruiste ; une façon de vivre en pratique l'amour de son prochain. Par ailleurs, le corps du défunt ne fait l'objet d'aucune sacralisation, d'aucune prière. Les soins apportés au corps ont pour but de le rendre présentable aux yeux des vivants.
ÉCLAIRAGE - Considérant la dévotion catholique à Marie comme étant excessive, les protestants rejettent la notion d'une montée au ciel de la Vierge. Une statue de Martin Luther, un des initiateurs du protestantisme, en Allemagne.
Chez les protestants on pourrait dire qu'il n'y a pas de rites, du moins pas de rites institutionnalisés en dehors des deux sacrements que sont le baptême et la Cène. C'est même un des gestes de rupture au moment de la Réforme que de remettre en cause le trop plein de rites.
Michel Pastoureau. Les réformateurs protestants séparaient les couleurs en deux grands groupes : " honnêtes ", comme le noir, le blanc, le gris et le bleu ; " déshonnêtes ", surtout le rouge, le jaune et le vert.
Les huguenots sont les protestants du royaume de France et du royaume de Navarre pendant les guerres de Religion de la seconde moitié du XVI e siècle (1562-1598), au cours desquelles ils ont été — sous ce nom — en conflit avec les catholiques.
Un devoir de redistribution. Malgré cette déculpabilisation, les protestants cultivent l'austérité et préfèrent l'épargne à l'endettement. Il faut dire que, pour Calvin, la richesse est un signe de la grâce. Ce don gratuit de Dieu oblige cependant le croyant à redistribuer sa richesse.
Les catholiques, les protestants et les orthodoxes considèrent Noël comme une fête importante, car elle marque la naissance de Jésus. Pour ces trois religions, Jésus est le fils de Dieu venu dans le monde pour aider tous les hommes.
Le lieu de culte traditionnellement utilisé par les communautés protestantes ou évangéliques est dénommé temple (ou parfois église, notamment par les luthériens, par certains réformés et au Canada), toutefois ce n'est ni un lieu consacré ni un lieu sacré.
Le 31 octobre 1517, sur la porte de l'église du château de Wittenberg, en Saxe, un moine allemand affiche 95 thèses où il dénonce les scandales de l'Église de son temps. Sans s'en douter, Martin Luther, ce faisant, va briser l'unité de l'Église catholique et jeter les bases du protestantisme.
Marie (mère de Jésus)
L'interdiction du protestantisme en France, de 1685 à 1787, et la disparition des cimetières protestants, ont contraint les « nouveaux convertis » restés secrètement fidèles à leur foi à se faire enterrer hors du cimetière catholique : dans les caves, les jardins, les prés.
− Subst. Adepte d'une des confessions (luthéranisme, calvinisme, anglicanisme) qui se sont séparées de l'Église catholique romaine au xvies. ou de celles qui se sont constituées ensuite (baptisme, méthodisme, etc.) rejetant également l'autorité du Pape.
Théologie protestante
Les Églises chrétiennes issues de la Réforme (luthérienne, calviniste), ainsi que les évangéliques, rejettent en effet l'existence du purgatoire, étant donné qu'il n'est pas mentionné dans la Bible.
certains évangéliques ne se considèrent pas comme protestants et certains réformés ne les voient pas comme tels non plus. Ainsi, les évangéliques considèrent que « la Bible est la parole de Dieu », alors que les Réformés la voient comme « contenant la parole de Dieu ». Nuance importante.
Les protestants ne vouent pas de culte aux Saints, ni aux défunts. En effet, Dieu est seul juge du Salut de l'homme. Pour cette raison, la présence du corps n'est pas obligatoire lors des cérémonies de deuil.
Les églises protestantes pratiquent la confession et l'absolution avec l'accent mis sur l'absolution, qui constitue les paroles divines du pardon.
La baptême protestant commence souvent par un mot des parents expliquant la raison du baptême de leur enfant et le présentant à la communauté. Puis le pasteur va prononcer la bénédiction à l'intention du baptisé, avec le fameux « au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit ».
Pour la théologie protestante, le baptême est un signe. Il signifie donc une grâce déjà offerte, il ne la provoque pas. C'est pourquoi pour les protestants il n'est pas très grave si un enfant n'est pas baptisé tout petit, de toute façon il est, avec ou sans baptème, au bénéfice de la grâce de Dieu.