L'IRM est l'examen de référence pour le diagnostic et le suivi de la sclérose en plaques. Il permet au neurologue de bien visualiser les lésions présentes dans le système nerveux central (cerveau et moelle épinière) et de repérer les régions cérébrales touchées par l'inflammation.
Dans 75% des cas, la sclérose en plaques commence par une poussée, c'est à dire l'apparition sur quelques heures à quelques jours de symptômes neurologiques, qui persistent généralement pendant quelques jours à quelques semaines puis disparaissent progressivement plus ou moins complètement.
Durant les poussées, elles prennent la forme de fourmillement, brûlure, décharges électriques. Par exemple, chez un patient, ce sera une douleur similaire à une sciatique, au bas du dos et le long de la jambe. Chez un autre, ce sera une gêne au niveau de l'œil, provoquée par une névrite optique.
La maladie apparait le plus souvent entre 20 et 40 ans. Elle peut débuter par des signes très variés selon la localisation des plaques de démyélinisation.
Le diagnostic de sclérose en plaques est classiquement établi par le neurologue. Depuis 2010, il peut être posé dès la première poussée, à partir d'une seule IRM. Il repose sur un interrogatoire minutieux, un bon examen clinique et des examens complémentaires (IRM, ponction lombaire, prises de sang).
La douleur n'est pas un symptôme typique de la maladie, cependant plus de 50% des patients sont sujets à des douleurs : aux mains, aux pieds, en position debout... Ces douleurs peuvent être de différents types. Dire que la SEP n'est pas une maladie douloureuse est donc une idée reçue.
Faiblesse musculaire, maux de tête, troubles du sommeil, dérèglement des sens, tremblements, mauvaise coordination… Dès l'apparition des premiers symptômes, prenez rendez-vous chez votre médecin traitant qui saura interpréter les signaux d'alerte et vous orienter vers un neurologue si votre état le nécessite.
Le diagnostic des formes progressives de sclérose en plaques
Il est alors indispensable d'avoir recours aux examens complémentaires : une IRM du cerveau et une IRM de la moelle, complétées par la mesure des potentiels évoqués visuels et une ponction lombaire afin de confirmer le diagnostic.
Les premiers signes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) varient d'une personne à l'autre et sont peu spectaculaires. Il peut s'agir : De contractions musculaires involontaires (bras, jambe, épaule, langue) De crampes musculaires, de raideurs musculaires, d'une difficulté à articuler, mâcher ou avaler.
La Sclérose en Plaques est une maladie qui ne fait pas mourir. Elle réduit un petit peu l'espérance de vie. En moyenne, on peut dire que l'espérance de vie de l'ensemble des patients atteints de SEP est inférieure de 6-7 ans à la moyenne de la population générale.
Il n'est pas encore possible de guérir de la Sclérose en Plaques. Cependant, les chercheurs sont très actifs, les traitements se multiplient et suscitent beaucoup d'espoir chez les médecins et les patients.
Un test sanguin, qui mesure les neurofilaments présents dans le sang et dans le liquide céphalo-rachidien, pourrait permettre de diagnostiquer la maladie de Charcot.
La perte de poids avec une SEP a lieu pour différentes raisons : à cause de la fatigue, des troubles du goût ou de la déglutition, du handicap moteur, d'une dépression... ou parce que le patient mange peu, avec un seul repas par jour. »
Du poisson pour les oméga-3
La myéline est une enveloppe composée principalement de lipides servant à protéger les fibres nerveuses. Pour pouvoir accomplir son rôle, elle doit disposer de bons gras, que l'alimentation peut lui fournir. Ainsi, les gras oméga-3 sont à privilégier.
Les compléments en vitamine D sont également un traitement naturel qui fonctionne pour lutter contre la sclérose en plaques. Cette vitamine a été prouvée pour être efficace contre les troubles neurologiques. Elle aide le patient au maintien de l'organisme, contribuant ainsi à lutter contre la maladie.
Les symptômes de la sclérose latérale amyotrophique (SLA) ou maladie de Charcot se caractérisent par une paralysie complète des muscles des bras, des jambes et de la gorge entrainant une incapacité à marcher, manger, parler ou même respirer qui s'installe progressivement.
Elle se manifeste par des nodules (formations cutanées arrondies et saillantes) douloureux, et des abcès (amas de pus collecté dans une cavité). Elle évolue vers des écoulements de pus, des fistules (canal d'où s'écoule un liquide) et une cicatrisation en relief (cicatrisation hypertrophique).
habituelle de la SLA.1
La douleur et la raideur articulaires peuvent survenir en raison du manque de mouvement et de sollicitation des membres. Dans beaucoup de cas, cette douleur peut être soulagée par le fait de bouger et de ne pas rester assis trop longtemps dans la même position.
L'essentiel. Quatre immunosuppresseurs peuvent être utilisés en France dans la sclérose en plaques récurrente (SEP-R) très active associée ou non à une progression du handicap : le natalizumab (TYSABRI), le fingolimod (GILENYA), l'ocrelizumab (OCREVUS) et la mitoxantrone (ELSEP – NOVANTRONE et génériques).
Elle est généralement le reflet d'une lésion de la voie corticospinale dans la moelle épinière; elle touche donc surtout les membres inférieurs et est le plus souvent bilatérale et spastique.