Selon l'article 226-10 du Code pénal, la dénonciation calomnieuse est la dénonciation d'un fait fondé sur un mensonge à une personne ayant le pouvoir d'y donner suite ou à celle qui peut la saisir. Le fait dénoncé doit être de nature à entrainer une sanction judiciaire, disciplinaire ou administrative.
La dénonciation calomnieuse est, en effet, un délit puni par la loi : elle consiste à dénoncer un fait qui est de nature à entraîner des sanctions judiciaires, administratives ou disciplinaires et que l'on sait totalement ou partiellement inexact. Ce délit est punit de cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende.
Comment appelle-t-on une accusation sans preuve ? La présomption d'innocence est un principe directeur du droit français, rappelé dans l'article préliminaire du Code de procédure.
Dénonciation calomnieuse : procédure
La dénonciation calomnieuse étant un délit pénal, la victime peut porter plainte contre le dénonciateur. C'est le tribunal correctionnel qui est compétent. Il convient de demander des dommages-intérêts couvrant l'ensemble du préjudice subi par le dénoncé.
Le faux témoignage est un "témoignage mensonger fait sous serment devant toute juridiction ou devant un officier de police judiciaire agissant en exécution d'une commission rogatoire" (article 434-13 du code pénal ). Ce délit est puni de cinq ans d'emprisonnement et de 75 000 euros d'amende.
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pense être la vérité. de faire ou délivrer une déposition, une déclaration ou une attestation. au témoin qui a prêté serment qu'à l'interprète ou à l'expert par exemple. ne soit engagée et au cours de la procédure.
Toute personne ayant connaissance ou les témoins au moment de l'infraction peuvent déposer une plainte auprès des autorités. Toute personne, physique ou morale, ou un témoin peut porter plainte même sans pouvoir justifier l'infraction d'une preuve probante.
soit directement auprès du procureur de la République en envoyant votre plainte par lettre recommandée avec avis de réception au tribunal judiciaire (ex-tribunal de grande instance du lieu de l'infraction ou du domicile de l'auteur de l'infraction, à l'attention de monsieur le procureur de la République.
Quelqu'un « est coupable de calomnie lorsque la loi admet la preuve du fait imputé, et de diffamation lorsque la loi n'admet pas cette preuve » (article 443).
La preuve de la vérité des faits doit être totale, parfaite, complète et liée aux imputations diffamatoires dans toute leur portée, pour que la juridiction répressive prononce la relaxe. Toute preuve régulièrement signifiée par les parties est acceptable par le tribunal.
Elle consiste à dénoncer le prétendu auteur d'un fait que l'on sait pertinemment inexact et qui peut entraîner une sanctions pénale.
La diffamation publique est punissable de 1 an de prison et de 45 000 € d'amende. La diffamation non publique est punissable d'une contravention de 1 500 € maximum.
6. Quelles sont les sanctions encourues par l'auteur de la calomnie ? L'auteur d'une dénonciation calomnieuse s'expose à cinq ans d'emprisonnement et de 45 000 € d'amende. Si l'auteur de la dénonciation calomnieuse est une personne morale, l'amende peut atteindre 275 000 €.
La calomnie est une « accusation mensongère qui blesse la réputation et l'honneur » ou une « utilisation systématique d'allégations mensongères en vue de discréditer quelqu'un ». En ce sens c'est une notion proche de l'injure et de la diffamation.
La calomnie sera établie si le journaliste n'apporte pas la preuve de ses allégations alors qu'il est invité à le faire. En revanche, administrer cette preuve sera parfois impossible ou interdit par la loi (en matière de vie privée, par exemple). Dans ce cas, on parlera de diffamation.
Le faux doit avoir pour objectif de frauder un tiers (une personne physique ou morale) et de lui causer un préjudice ; L'auteur doit être en connaissance de cause, c'est-à-dire qu'il doit être conscient que son action peut porter préjudice à un tiers, et ce, même si le préjudice n'est pas effectif.
La loi a retiré la qualité de témoin à certaines personnes : les proches des parties au procès : descendants dans le cadre de la procédure de divorce, ou bien, en matière pénale, ascendants, descendants et alliés au même degré.
Le témoignage comme mode de preuve
Il constitue surtout le mode de preuve le plus fréquent, appelée preuve testimoniale. Le témoin est celui qui vient solennellement attester par sa déclaration de la véracité d'un fait ou d'une situation.
Le délit de coups et blessures volontaires est une atteinte délibérée à l'intégrité physique d'une personne. Il est passible d'une amende pouvant atteindre 150 000 euros et d'une peine d'emprisonnement de 30 ans.
Pour conclure, après le dépôt d'une plainte, la victime, l'auteur des faits et les témoins peuvent être convoqués si l'acte aboutit à l'engagement des poursuites. Toutefois, la loi pénale n'impose aucun délai de convocation.
« Tout mensonge n'est pas punissable, seules le sont les figures les plus dérangeantes pour la société » ; « Face aux juges, le mensonge est un droit de la défense ! » ; « Le sujet ne ment pas délibérément dans le sens où il ne va pas volontairement, c'est-à-dire en toute liberté, altérer la vérité ».
le Professeur Yves MAYAUD avait conclu ses recherches en indiquant que « tout mensonge n'est pas incriminé en droit pénal ». À l'origine, le mensonge sanctionné par le droit pénal est celui qui porte atteinte aux valeurs sociales protégées et qui génèrent un résultat prohibé.
On ne détecte pas le mensonge, mais plutôt l'anxiété qu'il génère. Chez certains individus, le simple fait de penser à mentir générera de l'anxiété, alors que chez d'autres, le mensonge causera peu d'anxiété et, par conséquent, sera moins apparent.